POLITIQUE DU LOGEMENT POUR LES PARISIENS ET LES SALARIÉS DE LA VILLE ET DU CASVP

Emergence et unité d'une lutte à venir

L’actualité et la politique construisent les débats.

Longtemps interdite de séjour dans les débats publics, la question SDF émerge. Ceci au corps défendant des pouvoirs publics.

La mairie de Paris et la préfecture affichent sans pudeur leurs positions répressives qu’elles ont communément adoptées de façon virulente depuis cet été.

Alors que la CGT menait des interventions sanitaires et sociales sur la place de la République pour une population totalement abandonnée des préoccupations municipales et préfectorales, la police et des agents de la ville de Paris sollicités en escadrons anti-SDF organisaient dispersion, poursuite et dissuasion jusqu’à devoir se réfugier dans le bois de Vincennes pour certains.

La situation ne s’arrête pas là, la semaine dernière c’est un campement à Denfert Rochereau qui est interdit et les effets personnels sont détruits. Ce lundi, les tentes du Pont d’Austerlitz sont retirées. Bien évidemment, au contraire de ce que communique les pouvoirs publics, aucun hébergement n’est proposé.

Dans le même temps, la mobilisation citoyenne se montre et fait pièce aux politiques de répression répondant au lobby anti-pauvre de Paris pour lequel les « regroupements constituent une gêne objective » (B. DELANOË, communiqué du Maire du 19 juillet 2006) .

Mais c’était sans compter cet évident sens commun que nous appelons solidarité. Les agents du nettoiement réquisitionnés par la Ville et mis à disposition de cette action répressive n’en veulent plus. Nous commençons même à entendre des policiers dégoûtés de cette mission commise sous les yeux horrifiés de riverains (Libération du 19 décembre 2006).

Les simples citoyens se dressent : l’initiative de l’association les « Enfants de Don Quichotte » nouvellement créée vient d’ouvrir un campement de 100 tentes sur le quai de Valmy. C’est un succès sous le regard de tout le pays.

Le malaise des pouvoirs publics est évident. Aux abois, le maire de Paris multiplie les déclarations dont plus personne n’est dupe sur la question des hébergements et de la grande pauvreté. Le cabinet du maire s’émeut et fait la publicité de projets d’ouverture de nouveaux foyers dont il demande le co-financement au premier ministre.

L’heure du bilan arrive, les dépenses somptuaires de réduction de la chaussée ont été préférées aux dépenses sociales de réductions des inégalités.

Nous enquêtons actuellement sur la politique d’hébergement des agents de la ville de Paris et du Centre d’Action Sociale.

Ce que nous craignons se dévoile : la situation s’aggrave, un foyer est maintenu quasi vide depuis des années et a été cédé au privé. Dans un autre, un contingent d’hébergement pour les agents du Centre d’Action Sociale va purement disparaître. Il a été mis en gestion dans une société anonyme, le Richemont, filiale privée de la RIVP où les droits syndicaux sont niés avec des gestionnaires ramassés au sein du groupe ACCOR déjà trop célèbre.

Pire encore, un audit demandé par le maire sur la longueur des séjours va se traduire par des expulsions à la fin de la période hivernale pour des agents de la ville et du Centre d’Action Sociale.

Il n’est plus nécessaire d’en rajouter pour démontrer le militantisme antisocial et anti-pauvre qui agite cette équipe.

Il faut savoir que la seule direction du nettoiement dénombre 269 agents sans logements qui se sont déclarés comme tels. Parmi eux ; plus de 40 sans abris parfois depuis des années. Ces mêmes agents à qui la municipalité donne ordre de participer à la répression anti SDF, à leurs risques et périls du reste.

Les propos tenus au gouvernement (notamment par Catherine Vautrin) ou dans d’autres instances politiques selon lesquels les sans domicile refusent les hébergements doivent être mis en pièces : Les politiques d’hébergement nient le désir et les modes de vie des personnes qui ont tout perdu, séparation des couples, abandon des animaux de compagnie, mise à la rue au petit matin, hébergement collectif parfois massif, promiscuité dangereuse, séjours courts et décevants expliquent ces attitudes. Ceci associé aux problématiques médico-sociales produites par la vie à la rue. Ces dénis font fonction de propagande destinée à justifier les inerties politiques.

Cependant un autre élément doit être connu.

La CGT du Centre d’Action Sociale se trouve conviée à une réunion par Mylène STAMBOULI, adjointe au Maire chargée de la lutte contre les exclusions le 22 décembre prochain pour « parler des sans domicile ». Sans illusion, La CGT du CAS-VP se rendra en délégation à cette réunion avec l’Union départementale CGT et La CGT de l’hôpital Saint Louis et de sa structure sanitaire et sociale nouvellement créée.

La participation de notre organisation à cette réunion n’a qu’un motif syndical : porter la revendication et négocier des réformes à défaut de changement plus profond.

Aussi, avons-nous envoyé de façon immédiate le signalement de deux couples (issus de la dispersion de la Place de la République) en très grande difficulté cumulant handicap et problème de santé que le Samu Social ne pouvait ou ne voulait prendre en charge.

Appelé a réagir le cabinet de Mylène STAMBOULI en la personne de Benjamin POIRET (conseiller technique) nous a répondu par son impossibilité.

Il nous parait parfaitement édifiant qu’une adjointe au titre ronflant de «chargée de la lutte contre les exclusions » soit dans l’impossibilité de faire le moindre acte significatif qu’elle demande quotidiennement à des administratifs ou des travailleurs sociaux démunis.

Cette affaire est à la fois un test et un signe pour la CGT, il est clair aujourd’hui que seule la construction d’un rapport de force peut permettre d’envisager l’inversion de cette politique droitière et démissionnaire de toute référence sociale.

Nous appelons les agents de la Ville à rester vigilants et à envisager la revendication. Le débat ne fait que commencer. Cette municipalité comme la précédente est totalement dépourvue de politique sociale pour ses agents. L’absence de politique de logement en est un exemple édifiant. Ainsi, la mairie par un coup de force comptable vient de détourner 1,2 millions d’euros des caisses de l’AGOSPAP aux fins de palier son absence de politique de logement et de louer un immeuble de chambres d’hôtels à grands frais pour des agents de la Ville sans toit. Il est important de relever que la ville de Paris possède un budget des œuvres sociales de son personnel parmi les plus bas de France.

Mais nous ne doutons pas que la municipalité aura le talent de trouver un aréopage syndical complaisant pour voter un tel budget.

L’heure est à la lutte et aux mobilisations à venir. Les agents de la ville, les citoyens, associations et syndicalistes doivent engager le débat et prévoir les luttes.

D’ores et déjà, il faut envisager des mesures concrètes : désobéissance des agents conviés aux mesures de répression anti-SDF, interdiction active des expulsions des agents de la Ville des foyers de sans logis par les militants.

La radicalisation des positions et des actes sera au rendez-vous.

Pour l’heure, nous appelons les salariés de la Ville de Paris à se solidariser avec le campement citoyen du Quai de Valmy et à venir s’y rendre pour soutenir l’action de l’association « Les enfants de Don Quichotte ».

http://www.lesenfantsdedonquichotte.org/

Il existe une version de ce texte destinée à la presse et aux associations

CGT/CASVP – 23/25, rue Bobillot 75013 Paris
Tél : 01 53 80 97 60 Fax : 01 53 62 94 25

Mail : cgt-casvp.syndicat@paris.fr
Blog : http://cgt-casvp.blogspot.com

Prime de fonction allouée aux personnels du Service Organisation et Informatique du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris affectés au traitement de l'information

CENTRE D'ACTION SOCIALE DE LA VILLE DE PARIS
CONSEIL D'ADMINISTRATION
Délibération N°159 SEANCE DU 13 DECEMBRE 2006
Objet : Mise en place d'une prime de fonction allouée aux personnels du Service Organisation et Informatique du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris affectés au traitement de l'information.
LE CONSEIL
Vu le décret n° 83-634 du 13 juillet 1983 modifié, portant droits et obligations des fonctionnaires, ensemble la loi n' 84-53 du 26 janvier 1984, modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale, notamment son article 118 ;
Vu le décret 88-435 du 25 avril 1988 portant dispositions statutaires relatives aux personnels des administrations parisiennes ;
Vu la loi 84-16 du 11 janvier 1984, modifiée, portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de t'Etat ;
Vu les articles R. 123-39 et suivants modifiés du Code de l'Action Sociale et des Familles ;
Vu le décret n' 88-145 du 15 février 1988 pris pour t'application de l'article 136 de la loi du 26 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale et relatif aux agents non titulaires de la fonction publique territoriale ;
Vu le décret 89-558 du 11 août 1989 modifiant le décret n' 71-343 du 29 avril 1971 relatif aux fonctions et au régime indemnitaire des fonctionnaires de l'Etat et des établissements publics affectés au traitement de l'information ;
Vu la délibération de ce jour fixant le programme et la nature des épreuves des concours et examens portant sur le traitement de l'information ;
Vu le mémoire par lequel Madame la Directrice Générale propose la mise en place d'une prime de fonction allouée aux personnels du Service Organisation et Informatique du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris affectés au traitement automatisé de l'information et définit le programme et la nature des épreuves des examens professionnels de vérification d'aptitude y afférents ;
Sur les rapports présentés par Madame HOFFMAN-RISPAL au nom de la lère commission et par Madame GEGOUT au nom de la 2ème commission.
DELIBERE
Article 1 : Lorsqu'ils exercent les fonctions définies à l'article 2 et à condition qu'ils soient titulaires des grades dont le niveau hiérarchique est précisé, les fonctionnaires du Service Organisation et Informatique du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris qui sont régulièrement affectés au traitement automatisé de l'information peuvent percevoir, en sus des primes et indemnités prévues par la réglementation en vigueur pour les grades ou tes corps auxquels ils appartiennent, et dans tes conditions précisées aux articles ci-après, la prime de fonction. Cette prime n'est pas compatible avec la NBI. Lorsque les agents du Service Organisation et Informatique sont contractuels, ils peuvent percevoir, dans les mêmes conditions que les personnels fonctionnaires concernés, la prime de fonction.
Article 2 : La prime prévue à l'article premier est attribuée aux fonctionnaires et contractuels qui exercent les fonctions définies ci-après :
Au Service Organisation et Informatique du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris Chef de projet
L'agent assurant les fonctions de chef de projet participe à l'élaboration du cahier des charges des applications dans le cadre d'un système informatique. Il anime, coordonne et suit les travaux relatifs à sa mise en œuvre et à son actualisation. Ces fonctions sont exclusives de l'exercice de toute autre qualification informatique.
Chef d'exploitation
L'agent assurant les fonctions de Chef d'exploitation dirige l'ensemble des opérations de production dans les centres automatisés de traitement de l'information.
Programmeur
L'agent assurant les fonctions de programmeur ou assimilées écrit et met au point les suites d'instructions nécessaires à la mise en œuvre d'un programme informatique.
Pupitreur
L'agent assurant les fonctions de pupitreur assure la conduite générale de l'exécution des tâches des systèmes informatiques.
Article 3 : Peuvent seuls bénéficier de la prime prévue à l'article premier les fonctionnaires ou contractuels dont le niveau hiérarchique n'excède pas celui qui, pour chacune des fonctions définies à l'article 2, est mentionné dans le tableau ci-dessous.

Fonctions Niveau hiérarchique maximum
Chef de projet, chef d’exploitation Corps de la catégorie A (1) ou contractuel de niveau A
Programmeur, pupitreur Corps de la catégorie B (1) ou contractuel de niveau B
(1) Catégorie prévue à l'article 29 de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984, modifiée, susvisée, portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l'Etat.
Les fonctionnaires promus dans un corps relevant d'une catégorie de niveau hiérarchique supérieur à celui de la catégorie correspondant, conformément au tableau ci-dessus, à la fonction qu'ils exercent, cessent de percevoir la prime attachée à la fonction considérée.
Article 4 : Sous réserve de la réussite aux examens professionnels de vérification d'aptitude, les primes prévues à l'article premier ci-dessus sont allouées compte tenu de la durée des fonctions effectivement exercées.
Les crédits à prévoir pour l'attribution de ta prime de fonction sont calculés à partir d'un taux moyen mensuel fixé au dix millième du traitement annuel brut afférent à l'indice brut 585 par rapport à la durée de perception de la prime selon le tableau ci-dessous.
Article 5 : Les personnels occupant les fonctions définies à l'article 2 ci-dessus reçoivent une prime annuelle dont la valeur mensuelle moyenne ainsi que la durée de perception et le montant, fixés conformément à l'article 4 ci-dessus, sont les suivants

Fonctions Montant de la prime en nombre
de 1/10 000ème
Durée de perception de la prime
Programmeur et pupitreur 93
108
125
1 an
1 an 6 mois
après 2 ans 6 mois
Chef d’exploitation 147
188
3 ans
après 3 ans
Chef de projet 139
154
188
1 an
1 an 6 mois
après 2 ans 6 mois
Le bénéfice de la prime correspondant au nombre le plus élevé de dix millièmes indiqués, pour chaque fonction, dans le tableau ci-dessus, est conservé tant que le fonctionnaire ou l'agent contractuel continue à exercer cette fonction informatique.
Article 6 : La prime de fonction, essentiellement variable et personnelle, est allouée compte tenu de la valeur professionnelle et de l'activité de chacun des fonctionnaires et agents contractuels susceptibles d'en bénéficier. Toutefois, te taux maximum individuel ne pourra excéder le taux moyen déterminé, suivant les fonctions définies à l'article 5, majoré de 25 %. Son attribution est annuelle avec versement d'acompte mensuel représentant 1112ème de l'attribution N-1 en tenant compte de la durée de perception prise en compte dans le tableau ci-dessus.
Article 7 : Le bénéfice de la prime de fonction est liée à la présence effective de l'agent et de sa quotité de travail.
Article 8 : La présente délibération prend effet au 1er janvier 2007.

CAP D'AVANCEMENT « LE BOURBIER »

Au CTP du 20 et par courrier du 24 novembre 2006, la CGT a interpellé le Maire de Paris et la Direction du CASVP sur les critères de promotion des agents au grade ou au corps supérieur.

A CE JOUR, SEULS LES AGENTS PROPOSES
« TRES FAVORABLE N°1 » PAR LEUR DIRECTION
ONT UNE POSSIBILITE DE PROMOTION.

La CGT persiste à contester un système qui pénalise la plupart des personnels du CASVP en ne leur accordant aucun ou très peu d'avancement après toute une vie donnée au service public.

Les directeurs d'établissements sont donc complices des commissions d'avancement et premiers responsables de jugements subjectifs sur la manière de servir dont se sert la direction générale pour accorder les promotions.

En effet, la notation ou la vision du directeur ne peuvent pas être reconnues comme des éléments totalement objectifs.

SOYONS HONNETES, IL APPARAIT EVIDENT QU'UN RESPONSABLE D'ETABLISSEMENT VA DONNER PLUS FACILEMENT UN AVIS TRES FAVORABLE A UN AGENT COMPLAISANT AVEC SA HIERARCHIE.

CE QU'IL FAUT SAVOIR

Tous les agents remplissant les conditions statutaires pour être promus figurent sur un tableau d'avancement établi par ordre d'ancienneté dans le grade.

Les avis sont portés sur une fiche navette par les directeurs qui classent les agents selon leur « mérite » (très favorable, favorable, non proposé, défavorable).

Les trois critères proposés par l'administration sont : (l'avis du directeur, la notation et l'ancienneté), mais seul l'avis du directeur est pris en compte.

Cette fiche est un déni de transparence puisqu’elle n’est même pas communiquée à l'agent. La hiérarchie est de plus suffisamment hypocrite pour laisser croire à celui-ci qu’il était proposé.
Il est en effet, très fréquent que des agents très bien notés aient un avis favorable mais aucune chance d'être promus puisque seuls les « très favorable numéro 1 » seront retenus par l'administration.

LA CGT CONTESTE LE SEUL CRITERE
DE PROMOTION ACTUEL « A LA TETE DU CLIENT ».

=> La CGT demande la nomination des agents par ancienneté, suivant l'ordre du tableau d'avancement de grade un point c'est tout ! (c’est une garantie pour que chaque agent soit promu un jour ou l’autre).

=> La CGT demande la nomination, d'office des agents qui vont prendre leur retraite, au moins une année avant leur départ définitif (parce qu'il faut 6 mois dans le grade pour en bénéficier à la retraite).

=> La CGT demande le déblocage des carrières par la suppression des quotas pour les avancements de grade.

PROMOTIONS DES AGENTS AVANT LEUR DEPART EN RETRAITE

La CGT demande à l'administration de prévoir en début d’année et pour chaque CAP d’avancement un état des départs en retraite par corps.

LA CGT DEMANDE QUE TOUS LES AGENTS, QUELQUE SOIT LEUR CORPS PARTANT A LA RETRAITE SOIENT PROMUS AU GRADE OU AU CORPS SUPERIEUR.

Tous les agents du CASVP ont droit à ces promotions. Elles sont légitimes et reconnaissent la valeur professionnelle de chacun au regard des nombreuses années de travail fournies.

CETTE POSSIBILITE, PARFAITEMENT LEGITIME ET N'INFLUANT NULLEMENT SUR LA DETERMINATION DES QUOTAS DE PASSAGE AU CHOIX EST INAPPLIQUEE PAR LE CASVP.

De plus, une telle disposition ne sera en rien préjudiciable au Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris et permettra aux agents de partir à la retraite dans de meilleures conditions qu'actuellement.

Nos dirigeants ne doivent pas oublier que les agents de catégories C sont recrutés au SMIC...

LA DIRECTION DU CASVP DOIT SE POSITIONNER TRES
CLAIREMENT SUR CES QUESTIONS

Psychologues du CASVP

FAITES AVANCER VOS DROITS !
La CGT a demandé à Madame la Directrice Générale, l’ouverture d’une négociation sur la situation des psychologues du CASVP en présence de toutes les organisations syndicales.

Les psychologues territoriaux exercent les fonctions, conçoivent les méthodes et mettent en oeuvre les moyens et techniques correspondant à la qualification issue de la formation qu'ils ont reçue. A ce titre, ils étudient, au travers d'une démarche professionnelle propre, les rapports réciproques entre la vie psychique et les comportements individuels et collectifs afin de promouvoir l'autonomie de la personnalité.

" Ils contribuent à la détermination, à l'indication et à la réalisation d'actions préventives et curatives et collaborent aux projets de service ou d'établissement des régions, des départements et des communes par la mise en oeuvre de leur démarche professionnelle propre, tant sur le plan individuel, familial qu'institutionnel, dans le cadre de l'aide sociale à l'enfance, de la protection maternelle et infantile et dans tout domaine à caractère social.

" Ils entreprennent et suscitent tous travaux, recherches ou formations que nécessitent l'élaboration, la réalisation et l'évaluation de leur action et participent à ces travaux, recherches ou formations. Ils peuvent collaborer à des actions de formation. "

(article 2 du décret 92-853 du 28 août 1992 portant statut particulier du cadre d'emplois des psychologues territoriaux)

Au CASVP, pas de statut du psychologue,
pas de droits spécifiques

puisque aucun corps n’existe à ce jour.

PAR CONTRE, LA PRESSION
DE LA DEPENDANCE INSTITUTIONNELLE

EST OMNIPRESENTE, NOTAMMENT EN RAISON DU RISQUE
DU NON RENOUVELLEMENT DE CONTRAT.

Il est urgent que les psychologues du CASVP
soient maintenant reconnus à part entière.

LES ORIENTATIONS SOUTENUES PAR LA CGT :

- la création d’un corps de psychologues au CASVP, comme dans la fonction publique territoriale ;
- le maintien en poste des psychologues contractuels en place, jusqu'à réussite du concours ;
- l'évolution du statut de psychologues contractuels à temps non complet (pour ceux qui souhaitent poursuivre une activité extérieure au CASVP et qui ne souhaitent pas passer le concours) ;
- la requalification des CDD actuels ;
- l’accès aux primes et indemnités ;
- l’application du 1/3 temps F.I.R. ;
- l’application du protocole ARTT du 7 11 2001 ;
- une protection de l'indépendance des méthodes de travail et le respect de la déontologie professionnelle.

UNE EXIGENCE IMMEDIATE QUI NE DOIT SOUFFRIR
D’AUCUNE EXCEPTION :


La transformation des CDD en CDI, pour ceux qui ont plus de 6 ans d’ancienneté au CASVP.
(Une disposition du droit communautaire qui permet de reconnaître l’existence au CASVP de contractuels en poste depuis plus de six ans, en CDD et donc en totale illégalité).

POUR FAIRE AVANCER AU PLUS VITE VOS DROITS, LA CGT VOUS PROPOSE DE FAIRE REMONTER VOS REVENDICATIONS ET VOS REMARQUES PAR LA MESSAGERIE.

DANS TOUS LES CAS, LA PORTE DE LA CGT EST OUVERTE
N’HESITEZ PAS A LA POUSSER !

Services Solidarité, Famille, Sociaux - Fonds de Solidarité Logement (FSL)

ASSEMBLEE GENERALE

Le VENDREDI 15 DECEMBRE 2006

de 14 à 17 heures


Le 25 septembre 2006, le Conseil de Paris réuni en formation de Conseil Général a adopté le nouveau règlement intérieur du Fonds de Solidarité pour le Logement du Département de Paris (publication au BMO du 17 octobre 2006).

Entre autres, des aides au maintien de la fourniture d’énergie sont ainsi mises en place, elles ne sont soumises à aucune condition de résidence préalable dans le département :

- Aides préventives au titre du maintien de la fourniture d’électricité ou de gaz ;
- Aides curatives.

A ce jour, la direction du CASVP n’a pas communiqué sur ces nouvelles dispositions ET SURTOUT SUR LES MOYENS AFFECTES A LA CREATION DE POSTES POUR LA MISE EN PLACE D’UNE PRESTATION QUI VA AVOIR UN RETENTISSEMENT SUR LES CONDITIONS DE TRAVAIL DES AGENTS QUI SERONT CHARGES DE L’INSTRUIRE.

LE CONTEXTE

- 15.000 ménages nouveaux seraient susceptibles de bénéficier de ces aides ;


- 40 % des ménages parisiens pourraient prétendre bénéficier des aides liées à l’accès au logement ou au maintien dans les lieux, le plafond de revenus par unité de consommation étant fixé à hauteur de 1.390 euros par mois ;


- 20% des ménages parisiens pourraient bénéficier des aides liées au maintien de la fourniture d’énergie

Ajouté à cela que les prestations d’aide EDF sont des prestations « sensibles » pour ne pas dire « explosives », pour lesquelles le traitement en urgence nécessiterait des effectifs conséquents.

IL EST DONC CLAIR, QU’A EFFECTIFS CONSTANTS CETTE CHARGE DE TRAVAIL SERA INACCEPTABLE POUR LES AGENTS CONCERNES QUI SERONT MIS A RUDE EPREUVE ET SOUMIS A UN STRESS ACCRU.


LA CGT INVITE LES AGENTS DU CASVP CONCERNES PAR LE NOUVEAU REGLEMENT INTERIEUR
DU FONDS DE SOLIDARITE LOGEMENT,
(SERVICES SOLIDARITE, FAMILLE, SERVICES SOCIAUX)
A S’EXPRIMER LORS D’UNE REUNION
D’INFORMATION SYNDICALE.

Le point pourra être ainsi fait sur les différentes modalités d’application de ce nouveau règlement selon les établissements et sur les effectifs.

Vendredi 15 décembre de 14 à 17 heures
Bourse du travail - Salle Jean Jaurès
3, rue du château d’eau
75010 - Métro : République

(réunion autorisée sur le temps de travail,
temps de la réunion plus les délais de route)

L'Exclusion par le Social

Un agent du CAS menacé d’être mis à la rue par son foyer !

Dans le sillage de nos actions sur la question des sans-logis récemment, un agent du CASVP a été avisé pour prendre contact avec nous : Il doit être mis à la rue.

Et par qui donc ?

Par le CASVP et sa résidence sociale (Foyer Balard Le Richemont, société anonyme, filiale de la RIVP).

Il est bon de préciser deux choses :

1. on lui oppose qu’il a fait son temps dans l’établissement et qu’il n’a pas trouvé de logement.

2. il est lourdement handicapé.

La première chose constitue aux yeux de l’administration une raison suffisante pour l’exclure.
La seconde information ne constitue même pas un argument pour modérer cette position.
Son état de santé s’aggrave du fait de ces menaces !

On perdrait son temps à argumenter plus longtemps de telles positions scandaleuses.
Voilà bien une façon singulière que d’envisager l’intervention sociale…

On connaissait les évolutions inhumaines de cette société, on en est à devoir se méfier des services sociaux qui sont dans le même temps notre employeur !

Notre action récente sur la question SDF et le logement est une lutte globale de la CGT nationale qui rejoint les situations singulières des agents du CASVP et de la Ville.

Les trois quarts des agents vivent en dehors de Paris, nous le savons. Ils ont de plus en plus en difficulté pour payer des loyers ou trouver des logements.

Quelques agents nous ont interrogés sur la pertinence de notre action sur un sujet extérieur au CAS. Que la réponse leur soit fourni par cette histoire édifiante.

Il existe bien des agents SDF et on s’apprêtait à en faire un de plus !

Nos positions collectives rejoignent les problèmes vécus quotidiennement par nos collègues, et nos positions sont faites pour soulever des problèmes politiques d’ensemble.
La CGT du CASVP ne se démarquera pas de cette position qui est une ligne directrice pour un syndicalisme d’action.

C’est pour cela que nous n’avons pas craint de signifier que nous nous opposions avec le soutien des militants de l’Union Départementale CGT et des Unions locales de la CGT purement et simplement à cette expulsion d’un agent.

En cette époque de recul et d’insécurité sociale grandissante, les positions audacieuses et les provocations de l’employeur sont et seront sans limites si nous n’adoptons pas la position la plus ferme et la plus déterminée qui soit.

Cette histoire ne s’arrête pas là, très curieusement après notre intervention, un appel nous apprenait que Monsieur n’était pas expulsable…
On en reparlerait après la trêve hivernale.

Pour notre part, nous n’attendrons pas.

Une lutte doit se dessiner et se construire autour du logement et de la précarité, notre situation d’agent public est de moins en moins une protection, les emplois sont peu à peu supprimés pour être confiés au secteur privé.

Nous ne devons pas nous aveugler. Nous rencontrons dans les rues de Paris nombre de personnes ayant connu dans le passé une insertion sociale.

Samedi prochain, le 2 décembre, journée de la précarité,
a lieu une mobilisation pour le logement et les sans logis.

Des jeunes dans le sillage des mobilisations de mars et de l’élan qui a été pris envisagent une action spectaculaire
sans drapeau ni bannière,
des tentes place de la Concorde


http://www.lesenfantsdedonquichotte.com/

Tous à la Concorde !

cgt-casvp.syndicat@paris.fr

Bidonvilles à Paris (suite...)

Communiqué de presse

Un campement de 28 tentes abritait 35 personnes sans logis dans le square Henri Christiné, place de la République à Paris.

Des Jeunes, des vieux, des handicapés, des chômeurs, des gens seuls et démunis s'étaient regroupés là.

Un comité d'intervention sanitaire et sociale sous l'initiative de la CGT du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris avec la participation de la CGT de l'hôpital Saint Louis, le soutien de l'Union départementale CGT de Paris et de l'Union Locale de la CGT du 11 e arrondissement intervenait quotidiennement. Un communiqué avait été publié.

Le matin du 20 novembre, le bidonville de la place de la République a été évacué par la police avec le soutien logistique de la Mairie de Paris.

Le effets personnels, les tentes, le matériel de la mission sanitaire CGT Hôpital St Louis ont été empilés et détruits.

La karcherisation et la mise en ordre de la pauvreté ont trouvé ce jour son application pratique.

Le bidonville se trouvait sur un lieu relevant de la direction des parcs et jardins de la ville de Paris, un fonctionnaire de la ville se trouvait sur les lieux pendant l'opération de répression. Opération qui s'inscrit dans la ligne droite des mesures de cet été au terme desquelles le maire promettait des mesures « fermes et humaines » pour les habitants sous tentes (communiqué du maire de Paris du 19 juillet 2006).

Ceci est manifestement un acte politique. Alors que nous donnions des soins, commencions nos missions de travail social, que des interventions en urgence médicales avaient été pratiquées, que des personnes nécessitaient des soins quotidiens, que nous commencions les premières mesures d'hygiénisation, que les contacts avec des services sociaux, éducatifs ou de tutelle seraient établis, les pouvoirs publiques au mépris total des personnes et l'action sanitaire ont dispersé les gens, détruits leurs effets personnels.

Les personnes sont aujourd'hui dispersées, conduites une fois de plus dans des parcours d'errance forcée, éloignées des soins et réprimées. Ceci alors qu'un mode de vie en regroupement choisi permettait d'envisager une action cohérente.

Ceci permet aux autorités municipales et préfectorales d'éviter l'émergence d'une revendication et l'obligation d'envisager des mesures de relogement pour ces personnes.
Il est clair qu'aujourd'hui la politique de traitement des SDF s'est illustrée de manière édifiante et annonce l'orientation à venir.

Ceci étant, nous n'en resterons pas là. Notre comité d'intervention sanitaire et sociale avec les structures de la CGT qui le composent entend demander des explication aux autorités municipales et préfectorales et connaître de manière précise le traitement qui a été donné aux personnes qui n'étaient déjà plus présentes lors de notre arrivée sur les lieux.

Nous comptons en outre pérenniser son action et intervenir prochainement.

Des bidonvilles à Paris

La question SDF à Paris (communiqué de presse)

Les conséquences de l'incurie des pouvoirs publics depuis le début de l'installation des tentes pour SDF à Paris se montrent sous leurs plus pénibles aspects.

Les 350 tentes distribuées par l'organisation Médecins du Monde seraient aujourd'hui devenues plus de 3000 sur Paris. Ces tentes ont parfois été données par des associations ou des riverains mais la plupart du temps acquises directement par leur utilisateur.

Aujourd'hui, une population très diverse vit l'expérience scandaleuse dans notre société d'un hébergement sous tente faute de mieux.

Certains, pour se protéger et s'entraider se sont regroupés, non sans difficulté.

A l'ombre de la statue de la Place de la République vivent trois petits campements.

Des habitants du quartier et des syndicalistes viennent leur rendre visite et les soutenir dans leur quotidien.

Femmes seules, jeunes filles et jeunes gens d'à peine 18 ans, chômeurs, malades, handicapés, jeunes adultes ayant connus les placements pendant l'enfance, personnes âgées, tous dépossédés vivent ici regroupés.

26 tentes sur les trois camps abritent cette population dans le square Henri Christiné au coeur même de la place de la République.

Jeudi 9 novembre, des personnels des Brigades d'Aide aux Personnes Sans Abri (BAPSA) sont venus les recenser, leur promettant de "revenir".
Le lendemain, plusieurs policiers assistés d'un commissaire annonçaient dans un délai de 8 à 10 jours l'intervention des CRS et des camions à canons à eau (matériel ordinairement destiné à la lutte contre les émeutes).
Intimidation ou annonce? Nous l'ignorons.

Néanmoins nous craignons très sérieusement une application concrète de la politique de « karchérisation » de la misère déjà engagée.

Ceci est l'illustration édifiante et scandaleuse de la criminalisation de la misère mais surtout jamais des responsables de l'état de cette société.

Des bidonvilles naissent aux portes et désormais au coeur des villes. Les pouvoirs organisent la dissimulation du problème sous des considérations administratives, des mesures policières ou des mises en hébergement provisoire et en errance forcée.

Il faut savoir que ces trois camps sont abandonnés de tous. A l'exception de l'intervention essentielle mais totalement insuffisante d'une équipe de Médecins du Monde, aucun service social, aucune mission de service public n'intervient sur ces trois camps. Des problèmes sanitaires, sociaux, d'accès aux droits et aux prestations sont à dénombrer. Des jeunes gens et des jeunes filles notamment vivent dans une misère effroyable sans la moindre ressource que celle de la mendicité. Il est à noter que la plupart des ces habitants sont parisiens d'origine ou de longue date pour la majorité.

La stratégie du pourrissement semble celle retenue par les pouvoirs publics, récemment illustrée par la complaisance envers quelques éléments installés dans le campement. Ainsi, quelques rares personnes étrangères au monde de la rue et de l'exclusion se sont installés pour "affaire" ou autre motif, menacent les personnes, font état de leurs considérations politiques ou agressives.

Contre cet abandon, nous avons depuis plusieurs semaines avec un militant engagé un travail de contact et de relation avec ces habitants. Nous assurons avec nos moyens et de manière impromptue et improvisée une mission d'intervention sociale, d'assistance sanitaire et d'incitation au respect de règles d'hygiène collective. Notre intervention a permis le rétablissement de l'eau courante curieusement interrompue dans le square, aggravant les conditions sanitaires.

L'action de l'Etat se limite à des visites policières et celle de la ville de Paris à des passages quotidiens en soirée par les agents de sécurité.

Loin d'être un mode de vie admissible, les habitants des camps de République souhaitent tous autre chose mais restent sans ressources.

Pour notre part, nous dénonçons cet état de fait et appelons les parisiens et les travailleurs de la Ville à engager le débat sur cette question et questionner les pouvoirs publics à commencer par l'administration parisienne sur le sol de laquelle se déroulent les événements.

Alors que la spéculation bat son plein, que la complaisance économique devient la règle, que les logements vides n'ont jamais été aussi nombreux, nous invoquons l'urgence et appelons à la réquisition sans délai de lieux de vie dignes pour les populations les plus touchées par le système économique et politique.

De plus une mission d’intervention doit se monter rapidement. Aussi, nous appelons par ce communiqué les personnes volontaires à se mobiliser pour développer la mission de solidarité, pour des accompagnements, de l’écoute, des démarches administratives et de soins. La CGT, dans sa tradition entend mettre en place l’institution d’une mission de service public pour laquelle les pouvoirs publics ont démissionné ou sont inexistants.

Nous appelons donc à la formation d’une coordination.

Veuillez nous contacter.

CGT/CASVP - 23/25, rue Bobillot 75013 Paris - Tél : 01 53 80 97 60
Fax : 01 53 62 94 25

Organisation des carrières de la catégorie C

A ce jour, la Direction du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris n’a pas communiqué sur le volet statutaire de la réforme de la catégorie C qui devrait se mettre en place à la Ville de Paris durant le premier semestre 2007.
La CGT a demandé l’ouverture des négociations au plus vite et une première réunion devrait avoir lieu le 17 novembre 2006.

Le CASVP est spécifiquement concerné et au-delà des organisations de carrières, nous demandons l’ouverture des négociations pour une amélioration de la situation des agents de la catégorie C.

La réforme devrait entraîner la restructuration des corps de la catégorie C en 4 grades, le reclassement en échelle 4 de certains grades de l’échelle 3 (aides-soignants…), le regroupement de certains corps dans une logique de filière.

Au CASVP, plusieurs corps sont concernés, dont les agents hospitaliers sociaux qui devraient intégrer un corps qui se déroule sur 4 grades ? ? ?
- Pour ces agents, quelles perspectives d’amélioration de carrière et quelles modifications statutaires ?
- Dans quel corps seront-ils intégrés ?

Selon la Mairie de Paris, les projets de regroupement doivent être étudiés en concertation avec les représentants du personnel, ces mesures participeraient à la définition de parcours professionnels, au développement d’une politique de promotion professionnelle et faciliteraient la mobilité des personnels…

Dans tous les cas et dans le cadre du statut particulier des agents de la Ville de Paris, il nous apparaît indispensable que Monsieur DELANOE prenne toutes les dispositions pour revaloriser le déroulement des carrières des agents de la catégorie C.
*
A Paris, la conjoncture actuelle est très spécifique :

- SPECULATION IMMOBILIERE INQUIETANTE,
- IMPOSSIBILITE POUR LES AGENTS NOTAMMENT LES JEUNES D’Y RESIDER,
- PRIX ELEVES A TOUS LES NIVEAUX...

PARIS DEVIENT UNE VILLE RESERVEE AUX NANTIS.

Il est donc nécessaire et URGENT que Mr DELANOE se démarque. Le statut particulier de la Ville lui donne tous les moyens pour revaloriser les carrières et le régime indemnitaire (primes) des agents.

A ce sujet, la CGT-CASVP revendique en urgence que le Minimum Indemnitaire Garanti (IAT 1 code paie 674 – la seule prime qui n’est pas liée à la manière de servir) soit porté à 300 euros mensuels pour tous les agents de catégorie C.

Comité Technique Paritaire le 20 novembre 2006

DEMANDE D'AVIS

- Création de la PSA "Bastille" au 5, rue Lacuée à Paris 12ème par regroupement des PSA Gambetta et Mazas.

COMMUNICATIONS

- Situation de l'Etablissement d'Aide aux Travailleurs Migrants Vaugirard.
- Les oeuvres sociales au Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris.
- Fiches de postes du Service Social Départemental Polyvalent.
- Information sur "la démarche métier" au CASVP.

Pour plus de détails et pour obtenir une communication plus précise sur un des points à l'ordre du jour : cgt-casvp.syndicat@paris.fr

Nouvelle Internationale Syndicale


La CGT a adhéré à la future CONFEDERATION SYNDICALE INTERNATIONALE dont le congrès fondateur se tiendra du 1er au 3 novembre 2006 à Vienne en Autriche.

Depuis de nombreuses années, la CGT milite pour un renouveau et une unification du syndicalisme international. Le processus actuel de mondialisation, qui met en concurrence permanente les salariés, les territoires, les modèles économiques et sociaux, renforce chaque jour cette exigence.
*
La CGT se prononce "pour une organisation ouverte à tous sans exclusive, qui se fixe pour objectif de développer la solidarité et la compréhension entre les peuples, de permettre aux salariés du monde d’agir et de se mobiliser dans des actions convergentes pour des droits sociaux fondamentaux, le progrès social, la démocratie, la paix, la diversité culturelle, et de contribuer à des alternatives à la mondialisation actuelle".

SOI - Compte rendu sommaire de l'audience du 19 10 2006

Dans le cadre du préavis de grève déposé pour le 24/10/2006, une délégation d’agents du SOI était reçue le 19 octobre 2006 par Mr Patrick GEOFFRAY, sous directeur des ressources du CASVP, et par Mr Patrice CONGRATEL, chef de service du SOI.

Revendications portées par les agents :

- Maintien de l’unité du service sur un seul site ;
- Avenir du SOI ;
- Perspectives à court, moyen et long terme ;
- Augmentation des effectifs ;
- Prime de fonction informatique ;
- Formations…

Maintien de l’unité du service sur un seul site

Le projet de déménagement du DEA, soit 15 agents dans les anciens locaux des EATM au 212, rue de Belleville va bon train puisqu’il fera l’objet d’un communiqué au CTP du 7-11-2006.
- la date du déménagement n’est pas fixée ;
- les locaux du 212, rue de Belleville appartiennent à la Ville de Paris ;
- des travaux vont y être effectués.
- la seule raison avancée par la direction pour le déménagement est que le CASVP doit commencer à libérer les locaux de la rue St Martin qui appartiennent à l’AP/HP .
- les locaux du 7/9, rue des Minimes sont occupés en partie par le FSL et l’ AP-HP et ne peuvent donc pas être dans l’immédiat affectés au S.O.I.
- Il n’y a d’ailleurs aucune garantie de l’administration qu’un jour le SOI occupe ces locaux.

L’administration nous dit qu’il n’y a pas de volonté de désintégrer le SOI et qu’une réunification du service avec les services centraux serait plutôt recherchée.

La délégation du personnel a insisté sur la nécessité du maintien de l’unité du service sur un seul site :
- l’intérêt du service et du service rendu ;
- l’expérience montre que les services éclatés dysfonctionnent ;
- les nouveaux locaux sont excentrés ;
- l’impact social sur les agents puisque certains vont peut être devoir quitter leur emploi au SOI du fait de temps de transport trop importants ;
- le service risque donc de perdre des agents compétents qui seront difficilement remplacés.

La direction réaffirme sa volonté du maintien d’un service informatique au CASVP et de la réunification du service dès que possible (aucun calendrier n’est fourni, ni à court, ni à moyen terme).

Externalisation du service

L’entité du S.O.I. ne serait pas visée.
Des projets d’externalisation du service sont à l’étude sans pour autant engendrer de suppression de poste au S.O.I.

Effectifs

- Effectif réel 36
- Effectif budgétaire 30

Malgré un surcroît de travail, aucune création de postes ne sera possible pour 2006 et 2007 (consignes du Maire de Paris).
Un poste gelé par Mme la directrice Générale en 2005 a disparu de la situation.
Une fiche de poste aurait été publiée en début d’année 2006. Elle va faire l’objet d’une nouvelle diffusion.

Prime de fonction informatique

Le 12-01-2006, la CGT à la demande des agents réunis en AG le 1-12-2005 saisissait Me STIEVENARD Adjointe au Maire et Mr YAHIEL DRH de la Ville afin qu’une prime de fonction informatique leur soit versée en tenant compte de la validation de leur expérience.
Rappel en date du 22-08-2006 (aucune suite n’a été donnée, aucune réponse n’a été faite, ni par Me STIEVENARD, ni par Mr YAHIEL).
Monsieur GEOFFRAY s’engage à contacter la D.R.H. de la Ville et à nous donner une réponse pour le 20-10-2006 dans l’après-midi à ce sujet.
En cas de refus de la DRH de la Ville, il propose de passer la délibération telle qu’il l’avait proposée au Conseil d’Administration de décembre 2006.

Formations

Mr GEOFFRAY insiste pour que les demandes de formation soient toutes honorées.
Un effort particulier aurait été fait en 2005 et 2006 pour les agents du SOI.

Conclusions

La CGT propose aux agents du SOI :
- un compte rendu plus précis de l’entrevue lors de l’A.G.
du lundi 6 novembre 2006 de 14 à 17 heures (salle 5119 à Diderot) ;
- de prendre des décisions lors de cette A.G. ;
- en attente de l’expression des agents, de repousser la date du préavis de grève au mardi 7 novembre 2006 (jour du CTP).

Présence de tous indispensable

Accompagnement au montage des dossiers de VAE

La CGT demande à la direction du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris, de bien vouloir prendre les dispositions nécessaires afin d’accompagner les agents dont la candidature à une demande de validation des acquis de l’expérience a été déclarée recevable.

Nous rappelons, qu’il est du ressort de l’employeur de contacter l’organisme paritaire collecteur (OPCA) pour être informé des modalités de cet accompagnement.

A ce jour, nous notons de grandes disparités de traitement par le bureau de la formation des demandes d’accompagnement et ce quelque soit la demande de VAE (auxiliaire de vie, CAFERUIS,…).
En effet, certaines demandes sont acceptées, d’autres refusées.

Nous demandons donc, une communication très précise sur cette question au plus vite, le dispositif VAE étant appelé à s’étendre.

En ce qui concerne l’ouverture à la validation des acquis depuis le 1er octobre 2006 pour le diplôme d’assistant de service social, nous attendons toujours une communication aux agents par note de service.

Le CASVP et la sémantique

La CGT-CASVP s'adresse à Madame la Directrice Générale,

En 2004, la CGT attirait votre attention sur un certain vocabulaire utilisé au Centre d’ Action Sociale de la Ville de Paris inadapté, d’après nous, au milieu professionnel où nous sommes.

Nous avions mis l’accent sur l’appellation « service des parisiens en difficultés » et nous avions été entendu par Mme STAMBOULI puisque par courrier, elle nous faisait savoir que notre proposition d’y substituer « service solidarité » était retenue.

Nous souhaitons maintenant et ce, à la demande des agents qu’une réflexion soit engagée au CASVP sur le vocabulaire employé et formulé au travers des appellations des services, des prestations et de la rédaction des imprimés…

En effet, pour donner un exemple, depuis de nombreuses années le terme « section » est fréquemment utilisé pour désigner les différents Centres d’Action Sociale d’arrondissements. Il s’agit d’une expression à résonance militaire qui d’après nous, ne convient pas à la structure dans laquelle nous travaillons. Nous ne sommes pas en effet au Ministère de la Défense ou de l’Intérieur mais dans une administration à caractère social. Nous aurions préféré quant à nous, un terme moins tranchant du genre Département, Antenne, etc…
A chacun de faire sa proposition.

De même sur les formulaires de demandes d’aide (LT8), dans les avertissements précédant la signature, les usagers sont invités à signaler « immédiatement » tout changement, à leur Centre d’ Action Sociale respectif.
Nous pensons que les usagers ne sont pas au garde-à-vous de l’administration et que s’ils doivent signaler un éventuel changement dans leur situation c’est tout au plus, « dans les meilleurs délais » ou « sans tarder ». Cette injonction nous paraît donc superflue et revêt un caractère brutal dans une formulation.


Enfin, il est question de l’aide « EDF aux démunis ». S’il y a aide elle est par nature destinée aux démunis. Nous imaginons mal une aide au titre de l’EDF aux nantis. Ce terme apparaît particulièrement maladroit et demanderait à être également modifié.
Cette dénomination qui est susceptible d’accroître la souffrance de la personne concernée est une maladresse d’un point de vue sémantique et stigmatise le bénéficiaire dans sa condition précaire.
De même qu’il existe « l’EDF aux familles » on pourrait suggérer « l’EDF aux particuliers ».


Comme nous croyons au terrible pouvoir des mots nous pensons qu’il conviendrait de supprimer un certain vocabulaire qui est selon notre Syndicat contraire à la vocation même du Centre d’ Action Sociale.

De plus, il nous paraît opportun de vous rappeler nos différentes interventions sur l’autoritarisme régnant dans certains établissements et donc de la nécessité de vous positionner de manière forte sur les tous dérapages sémantiques ou autres qui nuisent au respect et aux relations humaines au CASVP.

Nous vous prions d’agréer, Madame la Directrice Générale, nos salutations syndicales...

Copie à la Mairie de Paris


Service Organisation et Informatique

Préavis de grève reconductible déposé à partir du mardi 24 octobre 2006.

L’arrêt de travail concerne les agents du Service Organisation et Informatique du CASVP, qui s’interrogent sur leur avenir et revendiquent l’amélioration de leurs conditions de travail, la reconnaissance de leur métier et de leurs qualifications.

La négociation dans le cadre du préavis de grève aura lieu le jeudi 19 octobre dans les locaux de la 11ème section à 10h00 sur la base revendicative suivante :

- Maintien de l’unité du service sur un seul site ;
- Avenir du SOI ;
- Perspectives à court, moyen et long terme ;
- Absence de schéma directeur ;
- Augmentation des effectifs ;
- Prime de fonction informatique ;
- Formations…

VALIDATION DES ACQUIS POUR LE DIPLOME D’ETAT D’ASSISTANT DE SERVICE SOCIAL

C’EST LE MOMENT !

La validation des acquis de l’expérience en vue de l’obtention du diplôme d’Etat d’assistant de service social permet de faire valider l’ensemble de vos compétences acquises dans l’exercice d’une activité rémunérée ou bénévole en rapport avec le diplôme.

Pour déposer une demande de validation des acquis de l’expérience, vous devez remplir le livret de recevabilité (livret1) en y joignant toutes les pièces obligatoires et nécessaires au traitement.

La période de réception du livret de recevabilité est fixée du 1er octobre au 15 novembre 2006.

Après avoir dûment rempli votre dossier, réuni l’ensemble des pièces justificatives et signé la déclaration sur l’honneur, vous devez l’envoyer au service chargé de l’instruction de votre demande, impérativement à compter du 1er octobre 2006 :

CNASEA - Délégation VAE
Service Recevabilité
15, rue Léon Walras
CS 70902
87017 LIMOGES Cedex

Vous pourrez obtenir des informations complémentaires sur les modalités pratiques de dépôt de dossier auprès de cet organisme au 0810.017.710 (N° Vert).

A compter de la date de réception de votre livret de recevabilité, vous recevrez une décision dans un délai de deux mois. Le courrier de notification de la décision vous apportera toutes les informations utiles pour la suite de la démarche ( dépôt du livret de présentation des acquis et entretien avec le jury ). L’absence de réponse dans ce délai vaut décision implicite de rejet.

Tout dossier envoyé après le 15 novembre (le cachet de la poste faisant foi) sera conservé mais ne pourra être traité qu’à la prochaine période de recevabilité.

Livret 1 et notice disponible sur demande auprès de la CGT-CASVP.

cgt-casvp.syndicat@paris.fr

EHPAD SOUS HAUTE TENSION

FORTE MOBILISATION DES AGENTS
LE 12 OCTOBRE A L’APPEL DE LA CGT
DANS CERTAINES RESIDENCES
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Les salariés
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La Cgt du CAS-VP a lancé un appel à la grève dans les EHPAD le 12 octobre. Ce fut une belle journée de grève, en effet, les établissements ont fortement débrayé pour exprimer leur ras-le-bol et leur souffrance.
Travail à la chaîne, sous effectifs, discrimination, autoritarisme, pouvoir des p’tits chefs, culpabilisation et bien sûr aucune reconnaissance du travail fourni.
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C’en était trop, l’expression du " racisme scientifique " d’une adjointe a couronné le tout :
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L’emploi du terme Négroïde pour qualifier un agent n’est nullement un hasard. Ce dérapage est révélateur d’un mode de direction autocratique.
Par éthique et obligation professionnelle évidente nombreux sont les agents qui n’ont pu débrayer. L’état des sous-effectifs aggrave les choses et culpabilise les personnels.
*
Le patron fait ses choux gras de cette conscience professionnelle en affirmant qu’il ne s’est rien passé ou presque !
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Pourtant, depuis le 12 les salariés sont unis dans un grand collectif de lutte intersyndical grâce au ralliement de nos camarades de Force Ouvrière.
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Les patrons
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Ils ont refusé de nous recevoir :
- Bernadette Coulon Kiang nous a claqué la porte au nez.
- Danielle Hoffman-Rispal nous a laissé sur le parvis de l’Hôtel de Ville en nous faisant savoir par son émissaire qu’on ne négocierait pas sur nos demandes.
*
Néanmoins, la pression exercée notamment à Sarcelles, poussait la direction générale à communiquer :
" L’administration prendra les mesures que la situation impose, le cadre supérieur de santé ne peut plus continuer à assurer l’encadrement des équipes.
Le dialogue doit permettre d’établir les tableaux de service dans la transparence et l’équité ; le CASVP réaffirme la nécessité d’un traitement équitable des demandes formulées par les agents, notamment pour leurs jours de RH, RTT ou CA. "
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Pourtant pour eux nous étions peu et c’est insignifiant ! ils ne fournissent d’ailleurs aucun chiffre du nombre de grévistes et affirment des contre-vérités énormes en disant qu’il n’y aurait eux que 70 grévistes en tout alors que nous savons que sur la seule résidence de Bondy il y en a déjà eu 70, à Debrousse près de 40 …
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La réunion impromptue
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Notre camarade Daniele Joulin, élue cgt, avait un rendez-vous programmé avec Bénédicte Jacquey Vazquez pour discuter de l’ouverture de la nouvelle résidence Hérold. Ce fut l’occasion d’aborder à bâtons rompus la question de la lutte présente.
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Des propositions abracadabrantes furent avancées par l’administration : appel au sens de la responsabilité et de la solidarité des personnels, mise en " autogestion " des plannings, création d’une sorte de grande équipe unique de 7 heures à 21 heures. Ils expriment ainsi leur désir de mettre fin à la fixité des horaires, ceci revient donc à instaurer des équipes à horaires variables.
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En contre-partie, la carotte : 3 jours de RTT en plus par an pour ceux qui accepteront un poste à Hérold sous ces conditions.
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Tout cela est " officieux ", nous rappelle l’auteur de ces propositions.
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Ces propositions remettent gravement en question l’application du règlement d’application de la RTT et des cycles de travail des soignants.
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Ceci vise bien évidemment à diviser les agents et ouvrir la possibilité d’une remise à plat des conditions de travail et engager l’instauration de la flexibilité.
*
Il manque déjà de 38 à 40 infirmières au CASVP dans l’ensemble des établissements, 50 aides-soignantes, des cuistots, des agents hospitaliers…
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Le pourvoiement en personnel de l’établissement Herold se fera au détriment des autres établissements déjà en sous-effectif notoire.
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Les revendications
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- le respect au travail, notamment dans les relations hiérarchiques.
( arrêt immédiat de l’autoritarisme, des pressions, du racisme et des discriminations sous toutes ses formes…).
- le respect de la réglementation et des plannings ( CA, RTT, RH, RS…).
- l’augmentation conséquente des effectifs pour assurer la sécurité et la qualité.
- les reconnaissances indispensables pour valoriser les fonctions dépassant le cadre de l’emploi, -- la pénibilité, la surcharge de travail…
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Conclusions et perspectives
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Les salariés ne seront pas dupes des techniques éprouvées mais usées de la direction pour nous amener sur des chemins de traverse qui n’ont d’autres buts que de semer le désordre et la désunion. Pour l’heure, la direction ne propose rien mais suggère des choses qui sont un moyen de faire passer le mécontentement tout en proposant des aggravations des conditions de travail.
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Soucieuse de l’intérêt des personnels la Cgt sollicite les autres organisations syndicales pour constituer un front commun et obliger l’administration à négocier. L’heure n’est plus aux positions de principe mais à l’action.
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D’ores et déjà, la Cgt appelle les personnels à la mobilisation, notamment en participant aux assemblées générales qui seront prochainement organisées dans vos établissements.
*
La Cgt est déterminée à ne rien lâcher et mettra tout en œuvre pour aider les personnels à se faire entendre et respecter.

ETRE VIEUX ET DEPENDANT A PARIS

OU LA MYSTIFICATION D'UNE POLITIQUE SOCIALE
DU PREMIER AU DERNIER AGE
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Paris vient de connaître un long mouvement social concernant la prise en charge de la petite enfance. Au terme d'une campagne et d'une lutte exemplaire menée par les personnels des crèches parisiennes et malgré une fermeté et une tentative de silence sur la situation des établissements, la mairie et son équipe municipale ont reculé.
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Cette lutte et cette situation en cachent d'autres.
La situation des personnes âgées dépendantes est absolument dramatique dans les établissements parisiens qui ont la charge de les accueillir.
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Les parisiens doivent être informés de la maltraitance institutionnalisée des personnes âgées par la gestion au rabais du maire de Paris et de l’Etat : Surcharge de travail, manque de temps a consacrer aux personnes, douches pouvant être espacées de deux ou trois semaines, stress permanent, autoritarisme des cadres, culpabilisation des personnels comme méthode de direction.
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La liste n'est pas exhaustive.
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Nul n'est sans savoir que le sujet n'est pas médiatique, l'enjeu n'est pas celui de la tendresse du premier âge, des espoirs et émerveillements que nous inspirent les derniers nés.
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Nous parlons ici de la fin de vie, de son accompagnement, de sa charge quotidienne, de souffrances physiques et psychiques voire psychiatriques, d’affections neurologiques comme la maladie d’Alzheimer, de tâches difficiles et peu valorisées. Il s'agit de tâches hospitalières, de tout ce que la vie tente d'effacer, de nier, de dissimuler ou d'oublier.
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Ce qu'il faut savoir, c'est que chacune de ces attitudes d'occultation, la municipalité parisienne les emploie, les construit pour nier sa responsabilité dans la démission devant cet enjeu futur de première importance.
*
Manque de moyen, manque de personnel, arrangement permanent avec le règlement, détournement des objectifs et des moyens, manipulation et domination sur les personnels.
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La prise en charge de la personne âgée dépendante va devenir une des missions sociales de première importance dans les années qui viennent, l'allongement de la vie et l'évolution de la natalité change l'image de notre société et son visage : les trois centenaires dénombrés en 1900 sont aujourd’hui plus de 3000 dans le pays, les besoins sont et se feront immenses.
*
Pourtant, l'heure n'est ni à la prévision ni au développement des politiques sociales.
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Restrictions budgétaires, limitation des moyens, réduction au maximum des personnels sont la politique sociale de la personne âgée dépendante.
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Le fait n'est pas que parisien, la situation est générale, ou plutôt elle est franco-française. Tout le pays manque de moyen, toutes les politiques de ces quarante dernières années illustrent cette démission et cet abandon de responsabilité.
*
Ce qui caractérise Paris, c'est d'être à l'image de cette démission, d’illustrer de façon exemplaire cette restriction dont l'évolution est de plus en plus scandaleuse.
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Paris-Ville Lumière, Paris-Capitale du Monde, Paris-Capitale de la quatrième puissance mondiale, Paris des Arts et de la Culture ...
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Paris est aussi une ville ou les anciens sont à l'abandon des politiques sociales et de son équipe municipale, Paris ville du silence et de l'oubli.
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Nous avons tous en en tête le trop célèbre été 2003, celui d'une canicule meurtrière, quant à nous, nous avons nous autres aussi le souvenir de l'esbroufe de la propagande municipale affirmant avoir fait tout ce qu'il fallait.
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Aujourd'hui, rien n'a véritablement changé sauf la communication.
Paris ne veut rien faire que l'Etat ne l'oblige. Lorsque nous sollicitons l'équipe municipale sur le dénuement des services et le manque de personnel, nos patrons de l'administration Parisienne nous répondent : "nous faisons ce qu'impose la DASS".
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Soyons inquiets car rien de plus ne sera fait, les services resteront sous équipés, les personnels en surcharge de travail, les accidents du travail toujours aussi nombreux, les problèmes de santé les mêmes, le stress identique, les dépressions toujours récurrentes et les personnes âgées en souffriront d’autant plus.
*
La tendance est au minimum, le maintien au plus bas niveau possible de la fiscalité municipale et son train de vie élevé pour ses dépenses spectaculaires l'oblige.
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L'équipe municipale et le Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris cherchent à écraser notre lutte et nier nos revendications.
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Pour autant, syndicat et syndiqués de lutte que nous sommes, nous ne raccrochons pas, personnel hospitalier, personnel ouvrier et personnel administratif nous exigeons moyens et reconnaissance pour nos tâches et nos métiers. Nous ne supportons plus de n’être pas reconnus, sous- payés, dominés et assujettis pour une politique sociale au rabais.
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Bien des nôtres finiront réformés pour inaptitude après trop d'efforts dans le silence et l'assujettissement. Mais ce serait compter sur un fatalisme qui n'est pas le notre.
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Ceci est le début d'une lutte prolongée. Nous appelons tous les parisiens, les familles de nos personnes âgées, simples citoyens, responsables d'associations, syndicalistes femmes et hommes concernés et nous le sommes tous par le grand âge à rester vigilants et informés sur le problème de la personne âgée dépendante à Paris et la lutte qui va l'accompagner.
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Lisez nos tracts, consultez notre blog et informez vous de nos luttes, elles concernent vos parents et grands-parents, elles nous concerneront tous un jour.

Appel à la grève le 12 octobre 2006

" La négroïde " suite…

Réponse à la cadre de santé qui a cru bon de maintenir ses propos.

Dans le Parisien du lundi 9 octobre 2006, la directrice-adjointe de la résidence-santé Le Cèdre bleu à Sarcelles mise en cause pour l’emploi du terme négroïde à l’encontre d’une salariée affirme : " l’emploi de l’expression de type négroïde me semblait et me semble encore aujourd’hui appropriée. Elle est employée dans le vocabulaire médical, scientifique et dans les institutions au même titre que de type asiatique, européen, méditerranéen, nordique ".
*
Ces propos illustrent de manière édifiante, s’il en était besoin la naïveté et l’ignorance quant à ce qu’est ou n’est pas le racisme et son expression dans le vocabulaire employé.
*
Il est bon d’apprendre à cette cadre de santé que ce vocabulaire n’appartient en rien au vocabulaire scientifique ou médical et qu’il n’a pas sa place dans nos institutions.
Si effectivement, ce terme a pu être employé par une pseudo-science au 19e siècle qui cherchait à se donner un semblant de science à une approche raciste de l’anthropologie, les sciences contemporaines rejettent l’emploi de ce jargon et en interdisent l’usage.
En outre, négroïde n’est en rien l’équivalent des termes européen, asiatique qui se réfèrent à des espaces géographiques. L’équivalent de négroïde étant aryen et mongoloïde.
Madame n’a manifestement pas la culture nécessaire pour comprendre cette évidence et elle n’a pas la délicatesse ni le bon sens pour constater le sentiment qu’elle a provoqué.
*
Il ne lui reste donc qu’à la renvoyer à la définition du Larousse, vraisemblablement à sa portée :
Négroïde : souvent péjoratif ou raciste. Qui rappelle les caractéristiques des noirs notamment celle du visage. Petit Larousse, édition 2004.
*
Pour son information, nous faisons savoir à Madame que le vocabulaire scientifique emploie le terme de mélanoderme pour désigner les noirs.
*
FAISONS-NOUS ENTENDRE ET RESPECTER !
RASSEMBLEMENT JEUDI 12 OCTOBRE A 10H
5, BOULEVARD DIDEROT - 75012 PARIS
PRÉAVIS DE GRÈVE DÉPOSÉ DE 1H A LA JOURNÉE COMPLÈTE

LA NEGROÏDE….

C’est en ces termes qu’un cadre de santé s’est permis de nommer un agent d’origine africaine.

Cela s’est passé à l’EHPAD “le Cèdre Bleu”, maison de retraite du CASVP, où ce cadre de santé exerce ses fonctions avec un autoritarisme sans égal, multipliant les menaces de rapports disciplinaires à tous les agents n’obéissant pas au doigt et à l’œil.

Pour répondre à la demande des personnels choqués, traumatisés et à bout de nerfs, la CGT du CASVP a appelé à la grève le 5 octobre 2006 et demandé à l’administration de prendre toutes les décisions indispensables pour arrêter ces agissements.

Force est de constater que la direction générale ignore le problème et prend la responsabilité d’un climat de travail délétère qui ne peut que se détériorer, d’autant que le cadre responsable n’a pas souhaité présenter la moindre excuse. Cette rigidité est incompréhensible, car l’encadrement n’a aucune raison de se faire complice de la politique du Maire de Paris (services sous équipés, personnels surchargés et pressurés).

AUSSI, LA CGT ENTEND NE PAS EN RESTER LA ET APPELLE TOUS LES PERSONNELS DU CASVP A FAIRE GREVE LE 12 OCTOBRE 2006 POUR

- faire cesser toutes les formes d’autoritarisme et de racisme en vigueur dans les établissements ;

- dénoncer le manque de moyens, le manque de personnel, l’arrangement permanent avec le règlement, la manipulation et la domination sur les personnels ;

- exiger les effectifs et les reconnaissances indispensables pour mettre en œuvre les orientations de la Mairie de Paris.

FAISONS-NOUS ENTENDRE ET RESPECTER !

RASSEMBLEMENT JEUDI 12 OCTOBRE A 10H

5, BOULEVARD DIDEROT – 75012 PARIS

( métro Gare de Lyon ou Quai de la Rapée )

PRÉAVIS DE GRÈVE DÉPOSÉ DE 1H A LA JOURNÉE COMPLÈTE

La Mairie de Paris et les marchands de sommeil

(communiqué de presse)

L’émission Capital diffusée sur la chaîne télévisée hertzienne M6 en date du dimanche 17 septembre 2006 et rediffusée le mercredi 20 septembre était consacrée aux marchands de sommeil.

On a pu y voir notamment Madame Gisèle Stievenard Adjointe au Maire de Paris, chargée des affaires sociales, vice-présidente du conseil général, présidente du conseil d’administration du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris, déclarer avec regret que les marchands de sommeil étaient nécessaires à Paris pour répondre au besoin d’hébergement des populations sans logis ou menacées d’être jetées à la rue.

Madame Hidalgo, première adjointe, invitée sur le plateau a soutenu sa « collègue » et ce point de vue.

Le propos est en lui-même choquant ; il est apparu d’autant plus inacceptable que ladite émission donnait quelques éléments de la réalité de la caste des marchands de sommeil, leur richesse, leur activité et la haine manifeste et active envers les personnes qu’ils exploitent (l’émission affirme que l’un d’entre eux fait son million d’euros de bénéfice par an, qu’un autre affirme que ses locataires ne sont pas des humains mais des animaux).

Il était notamment évoqué le rôle actif des services sociaux parisiens pour participer au développement du chiffre d’affaire de cette profession criminelle ainsi que les conditions d’insécurité dans lesquelles vivent les familles et personnes hébergées dans ces lieux. On a notamment pu voir la légèreté de la préfecture responsable des contrôles, et du désintérêt de la municipalité (par la bouche de Madame Hidalgo) sur ce sujet avec le refrain habituel sur la responsabilité de la préfecture sur le ton du « c’est pas moi, c’est l’autre ».

Sollicitée par des agents des services en contact avec le public, la Cgt du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris tient à exprimer sa plus vive condamnation d’une politique sociale (ou plutôt de ce qui en tient lieu) qui affirme la nécessité des marchands de sommeil pour héberger les plus déshérités et les plus vaincus de cette société et de son organisation sociale.

Les agents des services sociaux et notamment du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris sont nombreux à exprimer leur révolte contre cette pratique et se désolidarisent de cette complaisance révoltante à l’égard d’une profession dont l’activité est notoirement de nature criminelle. Ceci tout en étant conscient de devoir remplir leur mission de relogement et d’hébergement avec les seuls moyens du bord.

Alors même qu’il était montré qu’une municipalité voisine, Gennevilliers, organise sa propre offensive (au risque même de l’illégalité) contre les marchands de sommeil, la municipalité parisienne fait le choix de la collaboration avec eux.

Le syndicat Cgt du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris soutient les agents des services qui refusent de se faire complices de cette position, qui entendent défendre une autre politique pour la solidarité et la transformation sociale. Nous soutenons la revendication des collectifs de mal-logés et l’exigence urgente d’une construction massive de logements à destination des faibles revenus.

EHPAD de Bondy, la mobilisation continue !

A BONDY, LA MALTRAITANCE DES PERSONNELS DOIT CESSER !

Le « patron » administratif a bien entendu les revendications et le malaise ambiant parmi les personnels de l’établissement.

De ce constat, le même patron tire une conclusion simple et peu coûteuse : tout va bien en terme de postes et la venue d’une nouvelle directrice adjointe pourrait être l’occasion de réfléchir à une nouvelle organisation du travail !

L’administration souligne : « La création de postes de personnels soignants supplémentaires n’est pas possible dans le cadre du financement actuellement accordé par la DASS » (Compte-rendu de l’audience syndicale du 19 septembre 2006).

La réponse du patron se limite donc à un principe simple : « on va en parler, mais on ne va rien faire ».

Les personnels n’ont pas à faire les frais de la faiblesse d’une politique qui s’appuie sur la réglementation pour faire peser l’insupportable sur eux.

Peu nous importe de savoir qui paye ou ne paye pas, il nous importe de savoir ce que l’employeur peut répondre à la souffrance, au désarroi des personnels et au dénuement du service.

Le refrain habituel : « C’est pas moi, c’est l’Etat », résonne de plus en plus comme une excuse inacceptable pour ne rien faire.

La Mairie nous signifie qu’elle n’entend pas mettre un sou de sa poche pour améliorer la prise en charge des personnes âgées dépendantes à Paris.

Cette politique donne carte blanche à la direction qui entend faire peser les responsabilités et les conséquences d’une gestion au rabais sur le personnel et les résidants. Depuis le début du mouvement social, il y a une semaine, la direction s’est éclipsée des yeux des salariés. Ni le Maire de Paris, ni ses Adjointes n’ont donné une suite au courrier qui leur a été adressé par la CGT en date du 19 septembre 2006.

En date du 22 septembre dernier un agent a été agressé par une personne extérieure à l’établissement, la direction trop occupée à rester invisible ne daigne pas s’enquérir de l’état de santé de notre collègue. Le mépris continue.

LA SITUATION NE PEUT PLUS EN RESTER LA,
LA MOBILISATION CONTINUE !
ASSEMBLEE GENERALE
le vendredi 29 septembre à 13 heures 30.

Résidences pour personnes âgées dépendantes du CASVP - La CGT s'adresse à DELANOE

Grève des personnels de la résidence santé pour personnes âgées
" Arthur Groussier " le jeudi 21 septembre 2006.
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Monsieur le Maire,
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En cette rentrée 2006, la CGT et le personnel des EHPAD constatent que le problème récurent du sous-effectif dans les établissements pour personnes âgées dépendantes n’est pas résolu.
Pour la CGT, il est impensable que la capitale de la France ne développe pas une politique de prise en charge des personnes âgées qui pourrait être montrée en exemple pour ce qui doit se faire en la matière.
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Nous ne pouvons plus nous entendre dire que les taux d’encadrement actuels sont fixés par la DDASS et que la Mairie de Paris n’a pas vocation à faire mieux.
Il faut savoir, Monsieur le Maire, quelle politique vous souhaitez mener pour le bien-être de nos aînés.
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Actuellement, la situation dans les établissements est catastrophique et le signal d’alarme que tirent les agents de l’EHPAD " Arthur Groussier " de Bondy doit être entendu.
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En effet, les carences de l’administration se retournent maintenant sur les personnels qui sont accusés de tous les maux alors qu’ils sont à bout.
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Si la Direction reconnaît le malaise social existant, la difficulté d’organisation du travail, le manque d’effectif, la souffrance et l’usure des personnels, elle n’apporte aucune solution et dans le cas précis de la résidence " Arthur Groussier " n’engage jamais la responsabilité de la Direction locale.
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La réponse qui consiste à dire que tout va aller mieux avec la démarche qualité engagée par la formation " humanitude " ou l’application du projet social (mise en place du service hôtellerie) est totalement à côté de la plaque.
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Cette démarche qualité tend à la culpabilisation des agents, puisqu’ils s’aperçoivent que leur bonne volonté et leur conscience professionnelle ne suffisent plus et qu’ils devraient faire mieux et autrement.
Elle rend les conditions de travail des agents encore plus difficiles puisqu’elle ne donne pas les moyens pour une application concrète et réaliste sur les lieux de travail.
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Il faut que vous sachiez, Monsieur le Maire de Paris, que deux soignants voire un seul doivent souvent prendre en charge un étage de 30 résidants grabataires.
Accepteriez-vous Monsieur le Maire, de ne pouvoir être douché qu’une fois tous les 15 jours ?
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A ce niveau, toute démarche qualité est vouée à l’échec et nous sommes dans ce cas dans le cadre d’une maltraitance institutionnelle totalement insupportable pour les résidants et les personnels. Les démissions institutionnelles ne sauraient être comblées par quelques démarches qualité ou autre dispositif de ce type.
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En ce qui concerne plus particulièrement l’EHPAD " Arthur Groussier " de Bondy le comportement de la Direction et sa manière d’agir ne fait qu’aggraver le mal-être :
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- multiplication des procédures ;
- pressions psychologiques pour obtenir systématiquement des écrits alors qu’il existe des dossiers de soins ;
- remontrances sur l’absentéisme ;
- suspicions systématiques à chaque petit incident…
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Face à la psychorigidité de la Direction locale, les personnels se sentent maltraités, humiliés et non respectés dans l’exercice de leurs missions.
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Il est bien évident qu’une telle situation ne fait pas qu’atteindre les personnels salariés. La mauvaise qualité des conditions de travail dont souffrent les résidants a bien sur des conséquences sur l’ensemble du système relationnel dans l’établissement.
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Suite à ce constat, la CGT vous demande Monsieur le Maire, de bien vouloir dégager des fonds en conséquence afin de palier à la souffrance des personnels et des résidants. Il vous appartient d’engager une politique d’action sociale à la mesure de la situation.
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Nous vous demandons de bien vouloir nous recevoir en entrevue syndicale sur la question de l’EHPAD " Arthur Groussier ", sur les effectifs en résidence santé et sur les mesures que vous comptez prendre afin de faire mieux que les orientations politiques actuelles du gouvernement.
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Recevez, Monsieur le Maire, nos salutations syndicales.

Situation bloquée à Bondy !

La CGT maintient son appel à la grève
pour le jeudi 21 septembre 2006

COMPTE RENDU D’AUDIENCE du LUNDI 19 SEPTEMBRE 2006
avec LA DIRECTION GENERALE du CASVP
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Suite au préavis de grève déposé par la CGT à la " résidence Arthur Groussier " pour le jeudi 21 septembre 2006, une délégation du personnel a été reçue à Diderot le mardi 19 septembre 2006 à 10 heures par la Direction Générale.
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La CGT a constaté que la Directrice de la résidence Arthur Groussier n’était pas présente. C’est regrettable !
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Le préavis de grève porte sur plusieurs problèmes constatés à la résidence " Arthur Groussier " et notamment sur l’amélioration immédiate de leurs conditions de travail actuelles :
- arrêt immédiat des pressions de la Direction ;
- arrêt immédiat de relations hiérarchiques basées sur la suspicion ;
- embauche immédiate de personnels supplémentaires ;
- ouverture immédiate de négociations sur l’organisation du travail à partir de la définition des fonctions, des compétences et des responsabilités dans chaque grade et chaque service (administratif, ouvrier, hôtellerie, soignant) et d’un état des lieux sur les moyens mis en place actuellement.

UN MALAISE SOCIAL EST RECONNU A BONDY

La Direction Générale reconnaît le malaise existant, la difficulté d’organisation du travail, le manque d’effectif, la souffrance et l’usure des personnels mais elle n’apporte aucune solution.
Pire, la responsabilité de la direction locale n’est même pas engagée au plus petit niveau…
La démarche qualité engagée par la formation " humanitude " ou l’application du projet social (mise en place du service hôtellerie) tend à la culpabilisation du personnel car les moyens nécessaires ne sont pas à la hauteur. Cette démarche qualité rend les conditions de travail des agents encore plus difficiles.
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Leur bonne volonté et leur conscience professionnelle ne suffisent plus pour mener à bien leurs missions. Les agents viennent travailler à reculons…
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La CGT dénonce le comportement de la Direction locale et sa manière d’agir : multiplication des procédures, pressions psychologiques pour obtenir systématiquement des écrits alors qu’il existe des dossiers de soins, remontrances sur l’absentéisme, suspicions systématiques à chaque petit incident…
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Les statuts ne sont plus respectées, la polyvalence tend à devenir la norme.
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Face à la psychorigidité de la Direction locale, les personnels se sentent maltraités, humiliés et non respectés dans l’exercice de leurs missions.
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Les agents soutenus par la CGT sont donc déterminés à se battre pour obtenir une légitime reconnaissance de leur travail auprès des personnes âgées.
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EFFECTIFS
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La Direction Générale admet l’insuffisance des effectifs dans toutes les résidences du CASVP, mais se retranche derrière les quotas fixés par la DDASS qui ne permettraient pas la création de postes supplémentaires.
La seule solution apportée par la Direction, est le recrutement au 1er octobre d’un cadre supérieur de santé (il ne s’agit pas d’une création de poste) et la création d’un poste d’ouvrier professionnel cuisinier au 1er janvier 2007.
La CGT note que cette réponse est totalement insuffisante et totalement déconnectée des réalités de terrain.
En effet, nous constatons que deux soignants voire un seul doivent souvent " gérer " un étage de 30 résidants grabataires. Cela relève ni plus ni moins de la maltraitance institutionnelle pour laquelle des mesures d’urgence de recrutement s’imposent.
Concernant l’équipe hôtelière, un seul agent doit gérer un étage ou deux (linge et ménage).
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Suite à ce constat, nous demandons aux élus de la Ville de Paris de débloquer des fonds en conséquence afin de pallier à ce manque.
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L’insécurité et le mal être des agents viennent se rajouter à la suspicion de la Direction et cela ne peut plus durer….
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Pour la CGT, la directrice doit maintenant changer radicalement son attitude pour redonner la confiance et la sérénité aux personnels et dans l’établissement.
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RASSEMBLEMENT JEUDI 21 SEPTEMBRE A 12H
devant la résidence