Vacataires au CASVP, la tête sous l'eau !

La CGT a été alertée par plusieurs agents vacataires.
Leur angoisse est grande.

LE CASVP VIENT DE LES PREVENIR QUE LA PAIE DE MAI 2006, LEUR SERAIT VERSEE A LA FIN JUIN 2006 ET NON A LA FIN MAI COMME CELA SE PASSE HABITUELLEMENT.

Certains vacataires n’ont pour vivre que le fruit du travail effectué dans le cadre de ces vacations.

Ne rien verser à ces agents fin mai 2006, c’est tout simplement les mettre « sur la paille » et les placer dans une situation inadmissible tant au niveau de leur établissement bancaire que vis à vis de leur bailleur.

DEVRONT-ILS FAIRE APPEL A UN ORGANISME DE CREDIT POUR SUBSISTER PARCE QUE LE CASVP A CHANGE SON LOGICIEL INFORMATIQUE DE PAIE ?

MADAME LA DIRECTRICE GENERALE DU CASVP ACCEPTERAIT-ELLE QUE LE PAIEMENT DE SON SALAIRE DU MOIS DE MAI SOIT DIFFERE A LA FIN JUIN ?

La CGT demande à la Direction Générale et à l’exécutif parisien de prendre d’urgence toutes les dispositions pour résoudre ces situations.

LE FOND DU PROBLEME :

Le CASVP ENGAGE DES VACATAIRES
EN PLACE D’AGENTS TITULAIRES

OU D’AGENTS SOUS CONTRAT :

"L’agent qui accomplit une tâche régulière, même sur un faible horaire devrait être soit un agent titulaire, soit un agent non titulaire (contractuel) avec les droits qui s’y attachent."

CES DISPOSITIONS DU LEGISLATEUR
NE SONT PAS RESPECTEES AU CASVP.

Au CASVP, il est courant de voir des agents effectuer des vacations de plus de 20 heures hebdomadaires depuis plus de dix ans pour certains ET SANS QU’AUCUN CONTRAT DE TRAVAIL N’AIT JAMAIS ETE SIGNE. Cet état de fait est tout simplement irrecevable.

À ce jour, nous constatons l’absence de dialogue social sur la situation des travailleurs précaires au CASVP, en contradiction totale avec les prises de position de l’exécutif parisien durant « la bataille du CPE ».

La CGT a demandé à Monsieur DELANOE de prendre très rapidement des engagements clairs contre la précarité générée au CASVP et de convoquer un CTP sur cette question.

NOUS ATTENDONS ET LA REPONSE DU MAIRE DE PARIS ET CELLE DE MADAME LA DIRECTRICE DU CASVP.

LA CGT A DEJA PRIS DES DISPOSITIONS ET N’EXCLUT PAS UNE CAMPAGNE DE PRESSE SUR LE TRAVAIL PRECAIRE AU CASVP, SI DES NEGOCIATIONS NE SONT PAS OUVERTES RAPIDEMENT.

La CGT mettra de toute façon tout en œuvre pour que la situation des vacataires et des contractuels au CASVP soit améliorée et qu’un état des lieux du personnel non titulaire et vacataire au CASVP soit fait au plus vite avec des perspectives à court terme :

- augmentation des titularisations ;

- requalification des “ contrats ” indûment temporaires ;

- abolition du recours à la vacation ;

- définition précise du régime indemnitaire des agents non titulaires (accès aux primes et indemnités).

La CGT demande à tous les titulaires de soutenir sur le terrain leurs collègues en situation de précarité et de faire remonter toutes leurs interrogations à la CGT.

VACATAIRES DU CASVP INDUMENT EMPLOYES COMME TELS
FAITES VOUS CONNAITRE ET ALERTEZ LA CGT.

Grève à Anselme Payen

COMPTE RENDU D’AUDIENCE DU LUNDI 24 AVRIL 2006
AVEC MADAME LA SOUS DIRECTRICE AU CASVP.

DES AVANCEES QUI DOIVENT MAINTENANT
SE CONCRETISER DANS LES SERVICES.

Cette audience fait suite au préavis de grève déposé par la CGT à la « résidence Anselme Payen » pour le mercredi 26 avril 2006.

Une délégation du personnel (8 agents) était reçue à Diderot à 15 heures par Madame la Sous Directrice des Services aux Parisiens Retraités.

La CGT constate que la Directrice de la résidence Anselme Payen n’est pas présente et le regrette.

La CGT rencontrera de ce fait Madame la Directrice de Payen mercredi 26 avril 2006 à 9h30.

Le préavis de grève porte sur plusieurs problèmes constatés à la résidence « Anselme Payen » notamment sur :

- le comportement de l’encadrement, les pressions, l’absence de dialogue, l’autoritarisme (gestion des CA, des RTT, des plannings…) ;

- les propos déplacés, la remise en cause de la vie privée, le chantage à la titularisation, à l’attribution des primes… ;

- la manière dont l’encadrement traite les stagiaires (2 « révocations » à l’ordre du jour) et s’en débarrasse quand bon lui semble.

La délégation CGT conduite par Michel THUEUX délégué CGT du personnel de « Payen » a insisté sur plusieurs points :

1) LES PROPOS DEPLACES DES « CADRES » DE PAYEN ET LES JUGEMENTS DE VALEUR DOIVENT ETRE RECADRES PAR LA DIRECTION GENERALE.
UN RAPPEL DES REGLES ELEMENTAIRES DE CONDUITE DE L’ENCADREMENT EST INDISPENSABLE.

Il n’est plus possible pour le personnel de s’entendre dire : « vous n’avez rien à faire dans cette maison, vous pouvez aller voir ailleurs, en ce qui concerne vos problèmes de garde d’enfants, je vous fais savoir que les enfants ça se fait à deux, vous devriez aller travailler dans le privé, pourquoi avez-vous signé la pétition de la CGT ?... »

Me la Sous Directrice des Services aux Parisiens Retraités conçoit que ces propos sont inacceptables et indignes d’un encadrement et feront l’objet d’un rappel à la Direction de Payen.

2) DE NOMBREUX AGENTS SE VOIENT IMPOSER PAR LEUR ENCADREMENT DES JOURNEES DE CONGES « OBLIGATOIRES » ET CE EN TOUTE ILLEGALITE.

Madame la Sous Directrice des Services aux Parisiens Retraités admet que les jours de congés ne doivent pas être imposés et que des plannings prévisionnels négociés en début d’année avec les agents doivent se mettre en place notamment pour les congés de juillet, août et décembre.

3) LES NECESSITES DE SERVICE DOIVENT AUSSI SE JUSTIFIER.

Les agents comprennent bien que des nécessités de service peuvent justifier des refus de congés. Néanmoins, les agents n’ont pas à pallier au sous effectif et au manque de personnel.

Il manque à Payen dans l’effectif budgétaire 5 infirmières et 2 aides soignantes. Si des missions d’intérim (153 journées depuis le début de l’année) pour un coût de 36 000 euros ont limité les dégâts, elles sont très largement insuffisantes.

Madame la Sous Directrice des Services aux Parisiens Retraités reconnaît une pénurie de personnel permanente dans les résidences santé et que l’AP/HP dispose d’un accompagnement plus favorable de ces agents.

Ce à quoi, la CGT répond que si les infirmières et les aides soignants ne sont pas attirés par le CASVP et préfèrent entre autres l’AP/HP, c’est qu’il y a une bonne raison (les conditions de travail et le régime indemnitaire), d’où la nécessité de « ménager » le personnel et d’améliorer son régime indemnitaire.

4) LE CYCLE DE TRAVAIL DES CONTRACTUELS, DES STAGIAIRES, DES NOUVEAUX AGENTS NE DOIT PAS ETRE DIFFERENT DE CELUI DES AUTRES ET LE PROTOCOLE D’ACCORD SUR L’ARTT DOIT S’APPLIQUER A TOUS LES AGENTS SANS DISTINCTION.

Il est inadmissible que les nouveaux (contractuels, stagiaires ou titulaires) se voient imposer des horaires mobiles, soi disant sur la base du volontariat mais en réalité sans choix possible (obligation à la signature du contrat que l’agent note « acceptation des horaires mobiles »).

Madame la Sous Directrice des Services aux Parisiens Retraités précise que le protocole ARTT doit s’appliquer à tous indistinctement (contractuels, stagiaires ou titulaires) et elle s’engage à le rappeler à la Direction de Payen.

Elle précise qu’il existe actuellement une équipe de 10 agents en horaires mobiles sur la base du volontariat.

La CGT conteste cette organisation qui n’a fait l’objet d’aucune concertation préalable comme le prévoit la réglementation.

La CGT s’interroge sur le fait que des agents puissent accepter des horaires mobiles et ce, sans aucune compensation.

En ce qui concerne le travail précaire au CASVP, la CGT rappelle sa demande d’une ouverture en urgence des négociations sur les questions suivantes :

- augmentation des recrutements et des titularisations ;

- état des lieux du personnel non titulaire et vacataire au CASVP, le mode de recrutement, les contrats ;

- requalification des “ contrats ” indûment temporaires ;

- abolition du recours à la vacation ;

- définition précise du régime indemnitaire des agents non titulaires (accès aux primes et indemnités) ;

Il n’est pas acceptable que la pression soit mise à tous les niveaux aux contractuels, aux stagiaires et aux nouveaux agents.

5) DEUX STAGIAIRES SONT DANS LA LIGNE DE MIRE DE LA DIRECTION DE PAYEN (« REVOCATION » EN COURS DANS LE CADRE D’UNE FIN DE STAGE). CETTE PRATIQUE N’EST PAS ADMISSIBLE DU FAIT DES FONCTIONS QU’ILS ONT EXERCEES.

Les agents hospitaliers en question ont exercé des fonctions d’aide-soignant pour pallier au sous effectif. Ils ont été rémunérés comme des agents hospitaliers, ils n’ont bénéficié d’aucun tutorat durant leur année de stage. Ils n’ont fait l’objet d’aucune sanction. Ils ont géré des situations qui relèvent de l’aide soignant. Ils sont maintenant « évalués » comme « moins que rien » et l’administration les jette après les avoir utilisés.

Madame la Sous Directrice des Services aux Parisiens Retraités nous fait savoir qu’un des agents sera titularisé et que son dossier a fait l’objet d’un retrait de présentation en CAP.

Pour l’autre agent la demande de « licenciement » pour fin de stage non concluant est maintenue.

Madame la Sous Directrice des Services aux Parisiens Retraités n’a pas de commentaires à ce sujet et nous dit que tout « se jouera » en CAP.

En ne lâchant qu’un dossier sur deux, il est clair que la Direction tient à ne pas perdre la face devant les agents en remettant en cause les décisions de son encadrement.

La CGT en présence de l’agent a remis ce jour des informations complémentaires que Madame la Sous Directrice des Services aux Parisiens Retraités s’est engagée à transmettre aux représentants de l’administration pour la CAP du 27 avril 2006.

La CGT souligne que les CAP ne remplissent plus leur rôle et qu’elles sont devenues des chambres d’enregistrement de décisions prises à l’avance.

La CGT demande à Madame la Sous Directrice des Services aux Parisiens Retraités que les élus prennent leurs responsabilités et ne laissent pas l’administration décider de tout en CAP.

LA CGT DEMANDE QUE LA CAP DU 27 AVRIL 2006
SOIT PRESIDEE PAR UN ELU.

Actuellement, les CAP sont présidées par un représentant de l’administration.

Il est fondamental que les réunions de ces commissions ou l’avenir de l’agent est engagé sans qu’il puisse être présent ne soient plus présidées par un représentant de l’administration mais par un élu.

En effet, il n’est plus acceptable que l’administration soit à la fois juge et partie dans ces CAP. L’instruction des dossiers se fait systématiquement à charge des agents. Le Président étant aussi représentant de l’administration soutient dans tous les cas les propositions de la hiérarchie du CASVP.

La règle d’équité n’est pas respectée, ni le fondement même des CAP.

Madame la Sous Directrice des Services aux Parisiens Retraités prend note de cette demande qu’elle s’engage à faire remonter à la Direction Générale.

6) DEMANDE DE DETACHEMENT DIFFEREE

La CGT note que les engagements de Me COULON-KIANG de ne pas retenir les agents ayant demandé leur détachement ne sont pas respectés à Payen.

Madame la Sous Directrice des Services aux Parisiens Retraités ignorait cet engagement et énonce la règle en vigueur à l’AP/HP

- agents ayant moins de 3 ans d’ancienneté, le détachement est accordé sous réserve de remplacement ;

- agents ayant plus de 3 ans d’ancienneté, le détachement est systématiquement accordé dans un délai de 3 mois maximum après la demande.

La CGT demande que la situation individuelle de l’agent « retardé » dans sa demande de détachement soit examinée au plus vite.

Accord à ce sujet de Madame la Sous Directrice des Services aux Parisiens Retraités.

EN CONCLUSION

La CGT note une écoute et des engagements de la Direction du CASVP et attend maintenant concrètement des effets dans les services.

Le préavis de grève pour le 26 avril 2006 est donc suspendu.

ANSELME PAYEN RESTE
BIEN EVIDEMMENT
SOUS HAUTE SURVEILLANCE.

La CGT demande aux agents de faire remonter au syndicat par l’intermédiaire du délégué de Payen (Michel THUEUX), par téléphone, par fax ou par messagerie tous les problèmes persistants ou nouveaux.

Rendez-vous le 1er mai !


Contre la précarité, ensemble le 1er mai.


Après avoir pris toute leur place dans la mobilisation pour le retrait du CPE, les organisations de la Cgt mettent leurs forces dans la préparation d’un 1er mai revendicatif et festif, unitaire partout où cela sera possible.

Ce traditionnel 1er mai sera cette année l'occasion de manifester, ensemble, notre volonté de poursuivre l'action contre la précarité et pour obtenir l'ouverture de négociations sociales sur toutes les revendications des salariés.

Manifestation à 15 heures de République à Nation

Contrats précaires au CASVP

La CGT-CASVP s'adresse au Maire de Paris.

Monsieur le Maire,

Ces derniers mois, les organisations syndicales ont fait preuve d’unité, de détermination et d’efficacité.

De ce fait, le CPE a été retiré.

Ce mouvement social de la jeunesse et des salariés va bien au-delà du contrat première embauche, il s’agit bien du refus du libéralisme et du contrat de travail précaire sous toutes ses formes.

Monsieur le Maire, si vous nous avez entendus dans la rue, nous remarquons que nous ne sommes pas audibles au sein de notre administration.

En effet, sur la situation des personnels contractuels et vacataires du CASVP nous avons demandé « sans résultats » et à de multiples reprises l’ouverture de négociations en urgence sur des questions essentielles.

Pour la CGT, le « statut » des soi-disant vacataires est, pour la plupart des postes occupés, totalement illégal.

Lorsqu’il y a réponse à un besoin permanent, il ne peut y avoir de vacataires, mais des agents du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris, fonctionnaires ou non titulaires.

Les textes et la jurisprudence sont tout à fait formels : « le vacataire est la personne engagée pour accomplir une tâche déterminée, qui ne se reproduira pas. L'agent qui accomplit une tâche régulière, même sur un horaire faible, est un agent non titulaire avec les droits qui s'y attachent ».

Au CASVP, il est courant de voir des agents effectuer des vacations de plus de 20 heures hebdomadaires et ce, depuis plus de dix ans pour certains. Cet état de fait est tout simplement irrecevable.

La CGT demande l’ouverture en urgence des négociations sur toutes les questions suivantes et ce, en présence de toutes les organisations syndicales représentatives au CASVP :

- état des lieux du personnel non titulaire et vacataire au CASVP, le mode de recrutement, les contrats ;

- requalification des “ contrats ” indûment temporaires ;

- augmentation des recrutements et des titularisations ;

- abolition du recours à la vacation ;

- définition précise du régime indemnitaire des agents non titulaires (accès aux primes et indemnités) ;

À ce jour, nous constatons l’absence de dialogue social à ce sujet, en contradiction totale avec les prises de position de l’exécutif parisien durant « la bataille du CPE ».

La CGT vous demande de prendre très rapidement des engagements clairs contre la précarité générée au CASVP et de convoquer un CTP sur cette question...

Résidence Santé « Anselme Payen » Préavis de grève pour le mercredi 26 avril 2006

Pression de la hiérarchie,
absence de dialogue, autoritarisme,
propos déplacés, remise en cause de la vie privée,

chantage à la titularisation,
à l’attribution des primes…

ÇA SUFFIT !

Actuellement, 2 stagiaires sont dans la ligne de mire de la Direction de Payen (révocation en cours). La CGT appelle les agents à refuser la méthode de management de la Direction qui se sert des agents et les jette quand bon lui semble.

Il est temps que les cadres respectent les agents.

ET PUISQUE LE PERSONNEL DOIT LA FERMER,
LA CGT L’OUVRE !

Préavis de grève déposé pour les agents de la résidence
" Anselme Payen " pour le mercredi 26 avril 2006.

CPE - CNE - Précarité - Maintenons la pression !

La volonté de précariser notre société existe toujours notamment dans le CNE.
La journée du 11 Avril est donc maintenue.
A Paris, une manifestation est prévue avec les étudiants et les lycéens :
14h30 Place de la République
Pour peser sur les négociations à venir, La CGT-CASVP appelle les personnels à se mobiliser en participant à cette manifestation et celles qui pourraient suivre.
Tous unis, salariés, étudiants, lycéens, exigeons des décisions gouvernementales qui puissent garantir l’emploi, la justice sociale et redonner la confiance aux français, et avant toute chose :
- suppression du CNE et de toutes les autres formes de précarité ;
- abrogation de la loi dite « sur l’égalité des chances »
Quelle ironie d’affubler ce titre quand on sait que cette loi ne propose ni plus ni moins l’apprentissage à 14 ans, le travail de nuit à 15 ans, autrement dit c’est la fin de la scolarité obligatoire à 16 ans.
Où est donc passer l’Ecole Publique laïque et gratuite sensée donner un maximum d’instruction et donc de chances aux plus démunis.
Cette société là, les jeunes n’en veulent pas, la CGT et les salariés non plus !
(préavis de 1h à la journée complète déposé pour les 11, 12, 13, 14 et 15 avril)
***
FONCTIONNAIRES, NOUS SOMMES CONCERNES !
N’oublions pas que la volonté politique actuelle est de remettre en cause nos acquis sociaux en s’appuyant sur le privé.
L’exemple de la fameuse réforme des retraites doit nous faire réfléchir…
Travailler plus pour gagner moins à la retraite est une aberration quand on sait que le chômage ne cesse d’augmenter !
L’utilisation systématique de contractuels ou d’intérimaires l’est tout autant quand on sait que 1 fonctionnaire sur 3 ne sera pas remplacé pour les départs en retraite !
Autre exemple, la fusion des échelles 2 et 3 va permettre à l’Etat de recruter au SMIC des agents avec ou sans concours, dévalorisant ainsi le recrutement dans la fonction publique.
Plus grave, en supprimant ainsi les modalités de recrutement, c’est une porte ouverte à la suppression de nos statuts et de nos garanties (déroulement de carrière et rémunération )
Est-ce la société que nous souhaitons ? ? ?
Ne nous méprenons pas, le combat de l’emploi et de l’avenir de la jeunesse est le notre !
La citoyenneté et la solidarité doit s’imposer sur l’individualisme, le fatalisme ou l’indifférence !
Il en va de notre crédibilité et notre responsabilité devant les générations actuelles et à venir…
Chacun a le droit et surtout le devoir de manifester ce qu’il pense et souhaite pour sa vie actuelle, son avenir et pour ses proches…
Rester muet aujourd’hui, c’est refuser le combat de la vie.
A chacun de savoir et de croire en assumant toutes ses responsabilités sur les conséquences à venir…

Retrait du Cpe, une victoire qui en appelle d'autres

Nous venons de gagner, ensemble, le retrait du Contrat Première Embauche.
C'est un authentique succès de l'action syndicale unitaire et de la mobilisation des étudiants, des lycéens, des salariés de toutes générations.
Cette victoire donne confiance pour trouver des solutions positives aux problèmes de la précarité, de l'emploi des jeunes et de toutes les catégories de salariés.
Cette victoire donne confiance dans l'utilité et l'efficacité du syndicalisme dès lors qu'il mène une action unie pour défendre les intérêts des salariés.
Cette victoire appelle des suites, dans les entreprises, dans les branches professionnelles et au Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris pour transformer l'essai :
- en mettant fin au Contrat nouvelle embauche (Cne), en le remplaçant par des Cdi et en refusant toute embauche en Cne dans les entreprises de moins de 20 salariés ;
- en requalifiant les Cdd et contrats intérim en Cdi ;
- en transformant les temps partiels imposés en temps pleins ;
- en combattant l'embauche des seniors dans des contrats précaires.
C'est tout le sens que la Cgt donne à son projet de nouveau statut du travail salarié et de sécurité sociale professionnelle pour lutter contre la précarité et l'insécurité sociale.
Cela implique de conquérir : le droit à l'emploi stable et à temps plein, les droits liés à la personne du salarié et opposable à tout employeur, des droits garantis à tous sans discrimination, le droit à une Sécurité sociale professionnelle.
AU CASVP, DANS LES JOURS A VENIR, UNE NEGOCIATION DOIT S'OUVRIR POUR ENDIGUER TOUS LES CONTRATS PRECAIRES (VACATAIRES, CDD...).
L'EXECUTIF PARISIEN QUI A SOUTENU LA MOBILISATION ANTI CPE DOIT MAINTENANT AGIR CONCRETEMENT. NOUS ATTENDONS SES PROPOSITIONS.

La Cgt appelle les salariés à poursuivre la mobilisation à tous les niveaux, sous des formes diverses, dans l'unité la plus large, pour obtenir l'ouverture de négociations sociales sur toutes les revendications posées afin de gagner de nouvelles conquêtes sociales.

Cette période a montré combien il est urgent dans ce pays de faire valoir la parole des salariés, des étudiants et des lycéens.
Aujourd'hui, pour conforter cette victoire contre le Cpe et pour des prolongements dans les entreprises et dans le pays afin de permettre de faire reculer la précarité et imposer des avancées sociales, nous vous invitons à participer au renforcement d'un syndicalisme offensif, unitaire et démocratique en vous syndiquant à la Cgt.
* * *
Communiqué des douze organisations syndicales
UNEF, CÉ, UNL, FIDL, CFDT, CFE CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA
Après plus de deux mois d'intenses mobilisations pour obtenir le retrait du CPE, les organisations syndicales de lycéens, d'étudiants et de salariés, se félicitent de la décision enfin annoncée de faire disparaître le CPE de la loi.
C'est un authentique succès à mettre à l'actif de la détermination, de la persévérance et de l'unité d’action du mouvement.
Les organisations syndicales appellent les étudiants, les lycéens et les salariés à marquer comme il convient ce résultat de leur action.
Elles restent vigilantes jusqu'à ce que la loi destinée à faire disparaître le CPE soit effectivement votée et promulguée, les actions décidées pour le 11 avril s’inscrivent dans ce cadre.
Ce succès remporté sur le CPE donnera à tous la confiance et la dynamique nécessaires pour permettre que les questions de l'emploi des jeunes, de la formation et de la précarité du travail trouvent rapidement des réponses, ainsi que les questions posées par toutes les organisations syndicales concernant le Contrat Nouvelles Embauches.
Elles demandent que soient créées les conditions pour que les étudiants et lycéens ne soient pas pénalisés.
Cela vise notamment les examens, les rattrapages éducatifs, les bourses, les élections étudiantes et aux CROUS.
A chaque fois que nécessaire, des négociations avec les organisations, lycéennes, étudiantes et les personnels de l'Education doivent être menées.
Avec ce remarquable résultat, le syndicalisme par sa mobilisation et sa détermination pour le retrait du CPE a fait preuve de son efficacité et de sa responsabilité.

Validation des acquis de l’expérience (DEAVS)

Le 30 mars 2006, la CGT s’est adressée à Madame l’Adjointe au Maire chargée des Affaires Sociales.
Madame l’Adjointe au Maire,
...La création du diplôme d’Etat d’Auxiliaire de Vie Sociale (DEAVS) et son ouverture à la VAE est une réponse au souci de professionnalisation et de modernisation du secteur de l’aide à domicile.
Le D.E.A.V.S., créé en mars 2002, a été ouvert à la validation des acquis de l’expérience à titre expérimental dès juillet 2002.
Depuis janvier 2003, la procédure de VAE est pérennisée sur l’ensemble du territoire.
Sur la période juillet 2003 à juillet 2005, plus de 16 000 candidats ont été entendus par le jury de validation et près de 6 000 d’entre eux ont obtenu le DEAVS dans son intégralité (soit environ 35 %).
La commission professionnelle consultative du travail social et de l’intervention sociale a souhaité une réduction importante du nombre d’épreuves de ce diplôme. Un travail a été entrepris sur cette question depuis juin 2005.
Le Diplôme d’Etat d’Auxiliaire de Vie Sociale se situe au premier niveau de qualification de la filière des métiers de l’aide à domicile. C’est l’exemple type de VAE que le CASVP aurait dû soutenir dès 2006.
C’est à la fois un moyen de qualification des personnels mais également un outil de reconnaissance de ces personnels.
Nous sommes très étonnés qu’aucune information n’ait été faite au personnel à ce sujet alors même qu’en ce qui concerne le DEAVS (Diplôme d’Etat d’Auxiliaire de Vie Sociale), le livret 1 de la recevabilité de la demande au titre de la VAE est en ligne sur le site de la DRASS et que les demandes doivent être impérativement déposées entre le 1er et le 31 mars 2006.
Pire, nous nous sommes aperçus que le CASVP rechignait à remplir les attestations d’employeur et quand elles étaient remplies, elles l’étaient " au rabais " et sans aucune uniformité d’un établissement à l’autre pour la même fiche de poste.
Au lieu de soutenir ses agents dans la validation de leurs acquis, le CASVP " plombe " les dossiers dès le dépôt de la demande.
Suite au constat de nombreux rejets du livret de recevabilité (VAE d’aide soignant), nous vous demandons de bien vouloir donner les directives nécessaires pour que l’attestation d’employeur soit remplie avec la plus grande honnêteté sur les activités réellement exercées.
D’autre part, nous souhaitons rapidement qu’une attestation d’employeur " type " soit remplie et adressée aux responsables d’établissement en fonction des fiches de poste (avec copie à la CGT).
Nous pensons à la CGT qu’il est temps que le CASVP prenne ses responsabilités sur la question de la VAE et nous demandons la mise en place d’une aide à la validation des acquis de l’expérience et ce, afin d’aider les agents volontaires à remplir le dossier demandé et à préparer la soutenance orale de ce dossier devant un jury. Nous demandons au bureau de la formation de bien vouloir travailler sur ce sujet et de trouver des solutions qui permettent aux agents de valider dans des conditions optimales, leur expérience.
Nous réitérons maintenant notre demande pour un état des lieux général et des propositions précises à ce sujet.
La CGT-CASVP réclame la réalisation d’un référentiel des activités et des compétences au CASVP, l’établissement de la liste des diplômes pouvant être obtenus par la VAE dans le cadre des fiches de poste et sa diffusion par une note de service...

Indemnité d’éloignement

Communication très importante
Compte tenu des nombreux recours déposés au Tribunal Administratif par les agents et de la pression constante du syndicat CGT, le MAIRE de PARIS décide de faire une proposition à tous les originaires d’Outre-Mer de la Ville de Paris.
Une ASSEMBLEE GENERALE aura lieu :
Le VENDREDI 28 AVRIL 2006 de 9 A 18 HEURES
à l’annexe de la Bourse du Travail
85, rue Charlot PARIS 3ème - Salle Henaff
métro : République ou Filles du calvaire
AG au choix des agents (2 sessions) :
le matin : de 9 à 12 h 00
ou
l’après-midi : de 14 à 17 h 00
Dans le cadre de cette AG, les originaires d’Outre-Mer devront se positionner sur ce qui peut être accepté ou non dans le cadre d’une négociation avec Mr DELANOE.
PRESENCE INDISPENSABLE DE TOUS
Réunion autorisée par l’administration sur le temps de travail

La CGT-CASVP s’adresse aux organisations étudiantes et lycéennes

Nous constatons la mobilisation des salariés à Paris et le cortège CGT représentait une partie très importante de la manif du 4 avril 2006 contre le CPE.
Dans ces conditions, la CGT doit se démarquer de l’expression de l'intersyndicale réformiste.
Le 4 avril 2006, nous étions suffisamment nombreux pour occuper la Place d'Italie et montrer ainsi notre soutien aux lycéens et aux étudiants, nos convictions et notre détermination aux salariés.
La CGT doit agir avec les coordinations étudiantes.
La jeunesse se révolte partout et bloque ses facs, ses lycées, les gares, les rues....
La CGT, syndicat révolutionnaire, n’a rien à négocier avec l'UMP.
Notre syndicat prendra demain toutes ses responsabilités pour être à la hauteur des enjeux en restant fidèle à nos valeurs de seul syndicat de lutte, de classe et de masse.
La CGT est attendue par les salariés et par les jeunes.
Nous ne prendrons pas le risque de les décevoir.
Pour ce qui concerne notre syndicat, un préavis de grève a déjà été déposé pour la journée du 11 Avril 2006, journée d'action lycéenne et étudiante.
Notre syndicat apporte son soutien total et sous toutes ses formes, dans la mesure de nos moyens, pour toutes les actions décidées par la coordination lycéenne et étudiante.
N’hésitez pas à nous contacter.
Fraternellement.

Patrice PÉPIN
Secrétaire Général
Syndicat CGT du CASVP

Fichier des grévistes

La CGT avait déjà réagi lorsqu’en août 2005, les services centraux du CASVP demandaient aux responsables d’établissement de « dénoncer » les types d’interventions syndicales (rencontres informelles, courriers syndicaux, appels téléphoniques…).

Force est de constater que le « flicage » syndical s’accroît. Maintenant, il est demandé aux responsables des services du personnel de faire remonter au bureau du statut, non pas comme cela se faisait le nombre de grévistes par établissement, mais la liste nominative des grévistes.

La CGT a saisi ce jour par courrier Madame l'Adjointe au Maire de Paris chargée des Affaires Sociales en soulignant que ce système de marquage est inacceptable et que ces fichiers qui se constitueraient totalement illégaux.

Nous demandons donc des explications par retour de courrier sur ces pratiques policières de fichage des agents qui sont intolérables et inadmissibles.

Par ailleurs, nous rappelons à Madame l'Adjointe au Maire qu’une information mensuelle des initiatives syndicales (annonce des réunions, des A.G., préavis de grève…) se fait à la Ville et qu’à ce jour malgré les demandes de la CGT, cela n’est pas mis en place au Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris.

La CGT-CASVP a rencontré le Directeur technique du DAVA (Dispositif Académique de Validation des Acquis) à l’Académie de Paris.

Le CASVP doit donner à ses agents toutes les informations et créer toutes les conditions nécessaires à cette validation.

Toute personne engagée dans la vie active est en droit de faire valider les acquis de son expérience, notamment professionnelle, en vue de l'acquisition d'un diplôme, d'un titre à finalité professionnelle ou d'un certificat de qualification figurant sur une liste établie par la commission paritaire nationale de l'emploi d'une branche professionnelle, enregistrés dans le répertoire national des certifications professionnelles visé à l'article L. 335-6 du code de l'éducation.
Article L 900-1 du code du travail

À ce titre, les frais induits par la VAE peuvent être pris en charge au titre de la formation continue et financés dans le cadre du plan de formation.

La CGT-CASVP a rencontré le Directeur technique du DAVA (Dispositif Académique de Validation des Acquis) à l’Académie de Paris.

Le DAVA se tient à la disposition de la DRH du CASVP pour organiser en direction de l’ensemble des agents du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris des séances collectives d’information sur la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE).

(Cette information a déjà été délivrée aux agents de la Ville de Paris. Une fois de plus le CASVP a un train de retard !).

Il est maintenant urgent que la Direction du CASVP prenne des dispositions afin que ses agents puissent accéder à une VAE s’ils le souhaitent et ce dans des conditions optimums.

La Validation des Acquis de l'Expérience (VAE) :

- C’EST UNE CHANCE D’ACCEDER AUX DIPLOMES ET TITRES EN RECONNAISSANT LES COMPETENCES ACQUISES PAR LE TRAVAIL

- C’EST LA VALORISATION DE LA PERSONNE ;

- C’EST L’ACCES A LA FORMATION TOUT AU LONG DE LA VIE ;

- C’EST L’ATTESTATION D’UN NIVEAU PROFESSIONNEL ATTEINT, LA VALORISATION DES SAVOIRS ACQUIS PAR LE TRAVAIL ET LA RECONNAISSANCE DU METIER EXERCE.

La VAE s’applique à l’ensemble des diplômes technologiques et professionnels du CAP au BTS (exemple CAP gardien d’immeuble, cuisinier…).

Les agents peuvent obtenir le diplôme de l’Education Nationale correspondant à leur qualification.

Prenez contact dès ce jour avec le :

DAVA (Dispositif Académique de Validation des Acquis)

44, rue Alphonse Penaud 75020 PARIS - 01 44 62 39 61

mail : ce.dava@ac-paris.fr

Pour le secteur social (voir le site de la DRASS)

http://ile-de-france.sante.gouv.fr/

Pour en savoir plus sur la VAE

http://www.infovae-idf.com/

Dans tous les cas, lorsque vous débutez une VAE, faites-vous recenser auprès du syndicat CGT et faites nous savoir quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées durant ce parcours de validation.

(de préférence par mail ou par télécopie 01 53 62 94 25)


En ce qui concerne la VAE et la position de la CGT-CASVP se reporter aux publications dans ce blog :

- 1/04/2006 Echos du CTP

- 27/02/2006 Aides à domicile – validation des acquis

- 31/12/2005 VAE

La Validation des Acquis de l’Expérience

(VAE)


Définition :

La VAE permet la reconnaissance de compétences acquises dans le cadre de son travail ou d’activités bénévoles pour l’obtention d’un diplôme professionnel ou d’un certificat d’aptitude.

( exemples : assistante sociale, éducateur spécialisé, médiateur familial, encadrant,

aide-soignant, auxiliaire de vie, gardien…)

ATTENTION : tous les métiers sont concernés, mais les diplômes visés ne sont pas encore tous enregistrés dans le répertoire des certifications prévu par la réglementation.

Conditions :

Toute personne ayant 3 ans d’activité salariée ou bénévole.

Application :

Après le dépôt d’un dossier administratif, les candidats doivent passer un examen oral devant un jury composé de professionnels du métier concerné.

Les inscriptions se font auprès de l’autorité administrative compétente.

( exemple : La DRASS pour toute la filière médico-sociale )

Des formations peuvent être suivies auprès d’organismes agréés.

ETAT des LIEUX de la VAE au CASVP

Pour la CGT, la VAE est un Droit fondamental et indispensable à la reconnaissance du statut de salarié et donc à la réalisation individuelle et professionnelle de chacun..

Elle peut permettre aux agents de s’en servir comme tremplin pour donner un sens à leurs évolutions personnelles et professionnelles.

C’est loin d’être la conception du CASVP.

En effet, le dispositif mis en place par l’administration pour l’application des textes relatifs à la VAE se limite aujourd’hui au minimum.

L’information et le soutien sont au rabais.

Pour certaines validations, les agents doivent se débrouiller seuls… le CASVP a même refusé d’engager un processus de formation (diplôme d’auxiliaire de vie)

Pour d’autres, l’administration remplit les attestations en minimisant les activités exercées, ce qui provoque des rejets quant à la recevabilité des dossiers (aides-soignantes).

IL EST GRAND TEMPS DE CHANGER DE METHODE

La CGT-CASVP revendique :

Une information générale à tous les personnels sur les possibilités offertes par la VAE de valider une expérience professionnelle ou privée ;

Un état des lieux des personnels concernés avec la réalisation d’un référentiel des activités et compétences exercées au CASVP

L’établissement de la liste des diplômes pouvant être obtenus au regard des fiches de postes ;

L’information de tous les personnels recensés ;

Le financement de toutes les formations nécessaires à la VAE par le plan de formation ou toute autre source ;

La création ou la requalification des postes dans les établissements ;

L’obligation de négocier annuellement dans chaque établissement le plan de formation ainsi que la VAE ;

Le maintien intégral de la rémunération et la prise en compte des frais nouveaux induits par la VAE ;

Le temps de constitution du dossier doit être au moins de 24 heures ;

Un temps spécifique, hors heures de formation, doit être accordé mensuellement aux salariés en cours de VAE.

Journée d'action le mardi 11 avril 2006

Déclaration des organisations syndicales d'étudiants, de lycéens et de salariés UNEF, CÉ, UNL, FIDL, CFDT, CFE-CGE, CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA

Les formidables mobilisations unitaires de ces deux derniers mois, le succès encore plus important des arrêts de travail, grèves et manifestations du 4 avril, avec plus de trois millions de manifestants, le développement du mouvement dans les universités et les lycées, confirment la conscience profonde de la gravité de la situation par les salariés, les étudiants, les lycéens.
Rien, et notamment pas les manœuvres gouvernementales, n'entame la détermination croissante à obtenir le retrait du CPE, revendication commune depuis le début de la crise.
Les organisations syndicales d'étudiants, de lycéens et de salariés rappellent qu'elles avaient, ensemble, demandé au Président de la République de ne pas promulguer la loi et d'éviter tout passage en force.
Elles dénoncent l'imbroglio créé par les décisions des pouvoirs publics et prennent acte des initiatives parlementaires. Elles exigent des réponses claires et rapides.
L'objectif des organisations syndicales n'est pas de négocier des aménagements au CPE mais d'obtenir son abrogation.
Elles rappellent que, pour permettre l'ouverture de discussions ou de négociations sur l'emploi et la formation des jeunes, la précarité et le chômage, l'hypothèque du CPE doit être, très rapidement, levée. Ce qui passe par le vote, avant les vacances parlementaires (le 17 avril) d'une loi abrogeant le CPE.
Dès aujourd'hui et avant le 10 avril, elles appellent leurs organisations locales à rencontrer dans l'unité les députés et les sénateurs pour exiger le retrait du CPE et à rendre publiques leurs réponses.
L'intersyndicale affirme son soutien aux mobilisations étudiantes et lycéennes et, notamment, à la journée nationale d'action du 11 avril.
Afin de maintenir et développer partout la pression, les organisations appellent leurs structures locales à donner la plus grande visibilité à leur exigence.
Pour les douze organisations, la mobilisation n'est ni suspendue ni abrogée. Elles conviennent de rester en contact permanent et de se retrouver en intersyndicale le 10 avril 2006. Elles se déclarent prêtes, faute d'une décision rapide de retrait du CPE, à décider d'un nouveau temps fort de mobilisations, sans exclure aucun moyen d'action.
Préavis de grève déposé par la CGT-CASVP pour le mardi 11 avril 2006

Tous mobilisés le 4 avril 2006

Après deux mois d’une mobilisation exceptionnelle, le Président de la République avait la possibilité de répondre à l’exigence de retrait du Contrat Première Embauche, pour permettre d’ouvrir un véritable dialogue sur les questions fondamentales de l’emploi, de la précarité, de la situation de la jeunesse.

En annonçant la promulgation de la loi, le Président endosse le passage en force de Dominique de Villepin et prend la responsabilité de prolonger la crise.

Il prétend avoir écouté les jeunes et les salariés, mais il ne les a pas entendus. Il s’est contenté de répéter les arguments avancés par le Premier ministre pour justifier le CPE, que l’immense majorité du pays rejette.

En annonçant l’ouverture d’un nouveau débat au Parlement pour aménager les deux dispositions centrales du CPE, le Président confirme la volonté d’installer un contrat de travail pour tous les jeunes de moins de 26 ans, dérogatoire aux droits des salariés.

Il y a donc encore plus de raisons de conforter l’unité et d’amplifier la mobilisation, dès le 4 avril prochain, avec des arrêts de travail, des grèves et des manifestations.

Il faut mettre à profit le débat qui doit s’ouvrir au Parlement pour accentuer la pression et gagner le retrait du CPE.

MANIFESTATION LE MARDI 4 AVRIL - DEPART 14H30 - REPUBLIQUE

préavis de grève déposé pour les agents du CASVP

Echos du CTP du 13 mars 2006

UN CTP SOUS HAUTE TENSION

DECLARATION PREALABLE DE LA CGT-CASVP

En déclaration préalable, la CGT a fait part à Madame l’Adjointe au Maire de la Ville de Paris chargée des affaires sociales des revendications légitimes des agents et a demandé officiellement que la CGT soit reçue par l’exécutif parisien sur sa plate-forme revendicative au plus vite.

Des revendications ne peuvent en effet plus attendre :

Oeuvres sociales du personnel

En place de la négociation demandée, Madame la Directrice Générale communiquait à la CGT en date du 5 janvier 2006 des éléments d’information sur les œuvres sociales du personnel.

La CGT publiera dans les prochains jours le « fac-similé » de la réponse de Madame la Directrice Générale à notre organisation syndicale sur ce sujet ainsi que la déclaration faite par la CGT au CTP du 13 mars 2006 à Madame l’Adjointe au Maire de la Ville de Paris chargée des affaires sociales contestant les chiffres et les données fournies par le CASVP.

LES AGENTS CONSTATERONT QUE LE CASVP QUI PRETEND VERSER PLUS DE 4% DE LA MASSE BUDGETAIRE POUR LES ŒUVRES SOCIALES DU PERSONNEL VERSE EN REALITE 0,37% !

Formation, validation des acquis (VAE)

La CGT-CASVP réclame un état des lieux du personnel concerné, la réalisation d’un référentiel des activités et des compétences au CASVP, l’établissement de la liste des diplômes pouvant être obtenus par la VAE dans le cadre des fiches de poste et sa diffusion par une note de service.

POUR LA CGT, L’INSCRIPTION DE LA VAE AU PLAN DE FORMATION AU TITRE DU DROIT INDIVIDUEL A LA FORMATION EST UNE PRIORITE.

LE CASVP DOIT ACCOMPAGNER ET FORMER LES AGENTS DANS LE CADRE DU DISPOSITIF DE VAE.

A ce sujet, la CGT ne peut accepter l’orientation de la Mairie de Paris qui refuse d’aider les agents à valider leur expérience. (La CGT-CASVP publiera prochainement un dossier complet sur question).

La CGT note que la création d’une structure d’étude de la VAE promise à la Ville de Paris n’a jamais été mise en place, une mission « Conseil en Orientation Professionnelle » dans chaque direction devait voir le jour, l’établissement et l’application d’une charte de la mobilité est restée en rase campagne… .

Pour la Mairie de Paris, le droit à la formation existe quand c’est elle même qui en impose le concept (démarche qualité, coaching….).

Quand c’est à la demande du salarié nous assistons à une levée de boucliers.

IL EST GRAND TEMPS DE CHANGER DE METHODE ET DE RECONNAITRE A CHACUNE ET A CHACUN LE DROIT INDIVIDUEL A LA FORMATION.

Primes de fin d’année

Sans réponse à notre courrier à Madame la Directrice Générale en date du 5 janvier 2006, nous n’obtenons au CTP aucune réponse de Madame l’Adjointe au Maire sur ce sujet.

Nous réitérons notre demande d’une transparence sur l’attribution des primes. Nous pensons qu’il est temps d’en finir avec le concept de « la tête du client » et de pratiques des années 50 voire du siècle dernier quand en fin d’année, l’ouvrier défilait pour chercher « son enveloppe ».

Nous avons fait lecture à Madame l’Adjointe au Maire d’un extrait d’une lettre d’un responsable d’UGD s’adressant à ses « sujets » pour la « bonne année ». (« je profite de cette dernière fiche de paie de l’année pour vous précisez plusieurs choses : concernant les primes, je soumets un tableau des primes telles que je les ai décidées, à Madame la Directrice Générale. Par ailleurs, je vous souhaite une bonne année 2006, pour vous même et vos proches…. »). Cette expression a le mérite d’être claire…

CES PRATIQUES NE SONT PLUS ACCEPTABLES.

LA CGT DEMANDE L’AUGMENTATION DU MINIMUM INDEMNITAIRE GARANTI A 300 EUROS MENSUELS QUELQUE SOIT LA MANIERE DE SERVIR ET SON EXTENSION A L’ENSEMBLE DES AGENTS.


Connexion Internet pour tous les agents

En date du 9 février 2006, la CGT saisissait Madame l’Adjointe au Maire sur cette question.

Sans réponse, la question était reformulée :

INTERNET DOIT-IL ETRE RESERVE A « L’ELITE », LES DIRECTEURS, LES CHEFS DE SERVICE ? COMME LES PRIMES ?

L’ACCES A L’INFORMATION POUR TOUS OU POUR CERTAINS…

La réponse est attendue.


SOI (service organisation et informatique)

Depuis la création du S.O.I. (Service Organisation et Informatique) du CASVP le 5 juillet 1996, la prime de fonction informatique n’a pas été mise en place.

Des négociations engagées avec la Direction du CASVP sont actuellement bloquées sur la procédure de contrôle de la qualification (le CASVP souhaitant dans son projet de délibération s’aligner sur la Ville pour l’organisation de l’examen).

Les personnels du S.O.I. dont certains sont en place depuis la création du service ne comprennent pas la nécessité de justifier et prouver à nouveau leur compétence.

Ils ne refusent pourtant pas le contrôle de la qualification, mais ils demandent que celui-ci soit en relation avec leur métier actuel et que le CASVP opte pour une épreuve unique orale permise par la législation et telle que décrite dans l’article 3bis de l’arrêté du 10 juin 1982 « relatif aux programmes et nature des épreuves des concours et examens portant sur le traitement de l’information ».

En effet, depuis la délibération D 121 du 17 janvier 1983 de la Ville fixant la vérification d’aptitude par une épreuve écrite de 5 heures et une épreuve orale de 30 minutes en référence à l’arrêté du 10 juin 1982, la législation a évolué.

Cet arrêté a depuis été modifié par l’arrêté du 2 novembre 2004 qui insère un article 3bis permettant d’opter dans l’organisation des examens pour une épreuve unique orale de 30 minutes.

Des dispositions transitoires pourraient donc être introduites en ce sens dans la délibération afin que la validation des acquis de l’expérience soit prise en compte pour les agents du S.O.I. déjà en place.

Cette disposition est déjà appliquée dans plusieurs administrations.

En exemple, vous trouverez ci-joint l’arrêté du 24 février 2005 du ministère de l’emploi, du travail et de la cohésion sociale autorisant, au titre de l’année 2005, l’ouverture d’un examen professionnel pour la vérification d’aptitude aux fonctions de programmeur qui opte pour une épreuve orale unique de 30 minutes fixée comme suit :

- exposé du candidat de 10 minutes maximum portant sur le rapport décrivant ses qualifications et sur son expérience professionnelle ;

- discussion de 10 minutes minimum avec le jury portant sur cette présentation ;

- discussion de 10 minutes avec le jury, portant sur les compétences requises pour le type d’emploi correspondant à la qualification de programmeur.

Notre organisation vous demande de bien vouloir prendre en compte les demandes des agents du S.O.I. afin qu’une prime de fonction informatique leur soit enfin versée en tenant compte de la validation de leur expérience.

MADAME L’ADJOINTE AU MAIRE AVAIT ETE SAISIE SUR CETTE QUESTION PAR LA CGT LE 12 JANVIER 2006, NOUS ATTENDIONS SON EXPRESSION ET SON POSITIONNEMENT LORS DE CE CTP.

FORCE EST DE CONSTATER QU’ELLE NE S’EST PAS EXPRIMEE ET QUE LES AGENTS DU SOI ATTENDENT AUTRE CHOSE QUE LE MUTISME DES ELUS SUR LEURS CONDITIONS DE TRAVAIL ET LEURS REMUNERATIONS.

Astreinte des gardiennes des résidences

La CGT par courrier en date du 27 février 2006 demandait à Madame l’Adjointe au Maire de se positionner sur la période d’astreinte des gardiennes de résidence du CASVP.

En effet, les gardiennes de résidence sont actuellement à la disposition du CASVP 22 heures sur 24 du lundi matin au vendredi soir et tenues 22 heures sur 24 de ne pas sortir de leur domicile (7h45 de travail effectif, 2 heures de pause, 3h15 d’astreinte sur la journée et astreinte la nuit de 20h à 7h00).

En réponse à la demande de la CGT, Madame l’Adjointe au Maire par courrier du 10 mars 2006, nous fait savoir qu’une étude sera entreprise pour évaluer la possibilité de télétransmission des appels d’urgence des résidents et des alarmes techniques et peser l’ensemble des conséquences de la suppression des astreintes destinées à assurer la sécurité des résidences.

Lors de ce CTP, la CGT a souligné qu’elle revendiquait le progrès social pour les femmes comme la majorité municipale qui nous dit qu’il faut concilier vie de famille et vie professionnelle…

La municipalité parisienne prétend soutenir les femmes et agir pour simplifier leur quotidien…

Nous constatons que les femmes gardiennes de résidence du CASVP sont vissées sur leur lieu de travail 22 h sur 24.

Acceptable ou inacceptable ?

Pour la CGT inacceptable !

Si le gouvernement veut faire sortir les femmes du chômage…pour les renvoyer à la maison. La Mairie de Paris les parque sur leur lieu de travail 22 h sur 24.

La CGT ne peut entendre qu’une étude sera entreprise pour une suppression des astreintes.

Madame l’Adjointe au Maire ne nous dit pas quand ? Jusqu’à maintenant pour enterrer une revendication, on nous disait qu’une étude était en cours, maintenant on nous dit qu’une étude sera entreprise. La CGT ne fête pas la St Glinglin et attend autre chose que des réponses à la 6/4/2.

NOUS DEMANDONS L’OUVERTURE DE NEGOCIATIONS SUR LES CONDITIONS DE TRAVAIL DES FEMMES GARDIENNES DE RESIDENCE DU CASVP.

RH 21

Nous réitérons notre demande de présentation aux représentants du personnel de ce nouveau logiciel.

Trop d’erreurs :

Des agents sans salaire en fin de mois ;

Des agents payés à 80% ;

Des anomalies sur les bulletins de salaire ;

Des bizarreries apparaissent en entête, (Ville de Paris se substitue à Centre d’Action Sociale), le n° de siret du CASVP est changé, les hospitaliers ont 2 lectures en ce qui concerne le régime indemnitaire…

Pourquoi une chape de plomb sur ce nouveau logiciel et zéro explications aux représentants du personnel ?

LA DIRECTION GENERALE S’ENGAGE A ORGANISER UNE REUNION D’INFORMATION AUX REPRESENTANTS DU PERSONNEL SUR RH21 AU PLUS VITE.


Contractuels recrutés en attente du concours (résidence santé)

Le CASVP fait signer des contrats spécifiant (horaires mobiles), alors que le guide d’application de la RTT stipule aucun horaire mobile dans les résidences santé.

Nous demandons que la Direction Générale prenne toutes les dispositions nécessaires pour le respect de la réglementation et des conditions de travail des agents.

ORDRE DU JOUR DU CTP DU 13 MARS 2006


7 demandes d’avis étaient à l’ordre du jour.

1 Transfert au Département de Paris des missions de Secrétariat du Fonds de Solidarité Logement - FSL) et de la catégorie un de l’accord collectif départemental assurées par le CAS-VP.

2 Attribution de la NBI

3 Plan de Formation 2006

4 Elaboration d’un nouveau modèle de fiche de notation

5 Transfert des Etablissements d’Aide aux Travailleurs Migrants (EATM) gérés par le CAS-VP à l’Association Accueil et Formation (AFTAM).

6 Création d’une équipe d’intervention inter-Clubs

7 Règlement de fonctionnement du service de soutien à domicile du CAS-VP

LES ECHOS COMPLETS DE CE CTP VOUS SERONT ADRESSES SUR SIMPLE DEMANDE PAR RETOUR DE MAIL

cgt-casvp.syndicat@paris.fr