VAE AIDE SOIGNANT

Depuis la création de la VAE,
la CGT se bat pour son application au CASVP.
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LA CGT A GAGNÉ,
APRÈS UNE LONGUE NÉGOCIATION :
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L’accès direct au corps des Aides Soignants pour les agents ayant obtenu le diplôme par la VAE est acquis.
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Pour la CGT, il ne pouvait y avoir deux poids et deux mesures
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le DPAS acquis par la formation professionnelle qui permet l’intégration directement dans le corps des Aides Soignants ET le DPAS obtenu par la VAE que la Direction du CASVP ne reconnaissait pas puisqu’elle voulait que l’agent passe le concours sur titre.
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Aujourd’hui, grâce à notre combat, les agents sont affectés dès l’obtention du diplôme par la VAE sur un poste d’Aide Soignant.
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Pour les agents qui n’ont pu obtenir la totalité des modules nécessaires à l’obtention du DPAS, la CGT a demandé à l’administration :
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- un recensement très précis à ce sujet ;
- la mise en œuvre d’un suivi, accompagné d’une formation de validation des modules manquants ;
- la dispense du concours d’entrée, pour ceux qui souhaitent entrer en école d’Aide Soignant pour finaliser leur diplôme.
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La CGT demande aux agents ayant entrepris la VAE Aide Soignant de nous contacter, afin d’optimiser la revendication de la CGT et de la faire aboutir.
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Pour mémoire, la CGT a toujours du arracher la mise en place de la VAE (Aide Soignant, Auxiliaire de Vie, CAFERUIS…) car les directions d’établissements, la direction générale et la Mairie de Paris ont toujours freiné des quatre-fers, semant de nombreuses embûches sur la route des agents lors de la constitution de leur livret de recevabilité.
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Continuons le combat,
pour la reconnaissance de nos métiers.
Intervenez ! Syndiquez-vous ! Contactez la CGT !

CHRONIQUE DE LA VIE D’UNE SALARIEE DU CASVP

Article du " courrier du CASVP " n°194 du mois d’avril 2007
dans sa version non censurée.
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Adeline, 30 ans, seule avec une fille de 10 ans.

" Je suis agent hospitalier au CASVP depuis 2001, je suis entrée en CES. A ce moment là, il faut admettre d’être jeté en fin de contrat car c’est du contrat privé.
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On m’a retiré mon poste fixe car je demandais une mutation. Cela veut dire que je n’avais pas de tâches attribuées, on travaille au jour le jour ou quelques heures quelque part.
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En vérité les agents hospitaliers on est vraiment de la merde. L’agent a toujours tort car il n’a pas de diplôme ni de vrai métier. Il doit tout faire, tout ce qu’on lui demande.
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Normalement, dans le travail, il y a un protocole, on doit laver la personne avant le petit-déjeuner si elle s’est souillée pendant la nuit. On ne doit pas la mettre à son repas en la laissant sale mais à la résidence on m’obligeait à le faire. On ne respecte pas les personnes. Pour les lits je refusais de les faire avec des draps déchirés ou plein de trous.
Il y a une boîte de gants par agent par semaine, on lave les personnes avec des gants déjà utilisés ; c’est pareil pour le lavage, on lave avec des seaux d’eau sale pour économiser les dosettes. On ne respecte aucune règle. D’ailleurs, on nous dit que le temps à se laver les mains, par exemple, c’est pas du travail.
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On est harcelé, alors on craque. Je me suis retrouvé malade. Je suis tombée en dépression, j’ai dépassé les 3 mois d’absence et je n’ai pas eu la maladie professionnelle. Alors j’ai perdu la moitié de mon traitement. J’avais 450 euros de traitement et 300 de complément de mutuelle, je ne m’en sortais pas. J’ai eu des chèques sans provisions, des retards de loyers. J’étais poursuivi pour l’assurance, c’était 200 euros, mais l’assistante sociale m’a dit qu’elle n’avait pas d’argent. Alors j’ai eu 100 euros et j’ai du emprunter à quelqu’un pour le reste. J’ai du me mettre en surendettement. A cause des soucis, ma maladie s’est aggravée.
Ça a duré plus d’un an, comme ça. Depuis un mois, je retravaille et j’ai retrouvé mon traitement, mais j’ai toujours des dettes de loyers et à la banque.
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Aujourd’hui, c’est très dur de vivre et d’avoir un enfant. "
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Les employeurs refusent de reconnaître que les conditions de travail engendrent de plus en plus de stress et de maladies qui poussent les salariés dans le désespoir, voir pire.
Telle est l'évidence. De plus, la notion de facteurs aggravants est appliquée pour le citoyen moyen, mais n'existe pas pour les patrons. Ceux- là allaient déjà mal, diront-t-ils...
Pour la CGT, l'être humain vaut plus qu'un citron que l'on jette après l'avoir pressé. Soutenez notre combat.
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LA DIRECTION DU CASVP
CENSURE LA CGT
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La CGT dénonce l’hypocrisie
de nos dirigeants !
LA DIRECTION*DU CASVP CENSURE
sAnalyse et commentaires CGT
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RAPPEL DES FAITS
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La CGT-CASVP a été conduite à apposer le mot CENSURÉ sur son article dans le journal patronal " Le courrier du CASVP " du mois d’avril 2007, la directrice générale nous ayant tenu des propos peu ambigus sur ses intentions.
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Son commentaire en tant que responsable de la publication, au bas de la tribune syndicale du journal, confirme par ailleurs parfaitement sa position :
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" J’ai demandé à ce syndicat une formulation plus neutre… "
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Dans la réalité, cet article n’est en fait rien d’autre qu’une description d’éléments de la vie quotidienne dans une maison de retraite du CAS-VP et des conséquences personnelles sur un agent. Les vérités même les plus simples dérangent. La direction générale se replie et se dissimule en accusant la CGT d’attaquer les salariés du CASVP lorsque nous décrivons leurs conditions de travail. La chose serait comique si elle ne traitait pas de faits réellement graves, contraires au respect et à la dignité de la condition humaine.
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Notre organisation est appelée comme d’autres à fournir régulièrement un article pour la parution du Journal de l’employeur, " le courrier du CASVP ". La CGT-CASVP, quant à elle, compte exploiter cet espace pour dénoncer les conditions de travail des salariés en leur donnant le pouvoir de parler de leurs problèmes de vie quotidienne, de travail, d’endettement ou de logement, de femme, d’homme, de parents, bref tout ce qui conditionne la vie du salarié ayant son travail pour seule ressource.
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L’article incriminé est la stricte retranscription des propos d’un agent hospitalier du CASVP qui témoigne de sa souffrance personnelle liée à son environnement professionnel et à la faiblesse de ses ressources diminuées par la maladie. Il s’agit pour nous de revenir à une pratique syndicale qui donne entièrement la parole au salarié. Ce choix éditorial en est une illustration.
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Récemment, un communiqué de la CGT-CASVP intitulé " leurs conditions de travail détruisent nos vies " accablait notre employeur sur sa responsabilité pleine et entière en la matière.
La question des conditions de travail des personnels hospitaliers n’est pas nouvelle, nous avons ouvert le débat il y a bien longtemps, les maltraitances dont sont victimes les salariés ou les usagers en raison du dénuement des services, de leur organisation et du sous emploi sont connus et parfois illustrés par l’actualité. Un tract en date d’octobre 2006 intitulé " Etre vieux et dépendant à Paris " qui dénonçait les conditions de travail et le silence coupable de nos dirigeants avait provoqué une colère malhonnête des responsables à la Mairie de Paris.
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Le public, tout comme la majeure partie de nos collègues subit les conséquences de cette politique.
Cela dit, il nous appartient de donner des témoignages et la description des réalités concrètes méconnus de la population et que les pouvoirs publics et leurs serviteurs occultent.
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La direction générale utilise un argument éculé et classique pour marginaliser et discréditer les luttes de ceux qui s’expriment : selon notre employeur nous mettrions en cause le personnel et l’institution.
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La manœuvre est grossière, nous l’entendons régulièrement. Elle est idéologiquement marquée. " Remettez en cause le modèle de domination et ses conséquences et c’est vos collègues que vous attaquez ", nous dit alors celui qui est en position de maîtrise et d’autorité.
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Les salariés ne sont pas responsables de leurs conditions de travail, du dénuement des services, de l’autoritarisme des chefs, des bas salaires, de leurs conditions de vie, bref tout ce qui détermine ce qu’ils sont dans leur vie ou leur travail.
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Ils ne sont pas responsables de la mise en œuvre de pratiques, de politiques, de modalités de travail en contradiction totale avec leurs principes et tout simplement avec le respect de soi ou des autres ?
La condition de salarié est ce qu’elle est, celle d’un sujet dominé économiquement, socialement, symboliquement et culturellement.
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Pour notre part, nous affirmons et maintenons qu’un agent hospitalier payé moins de mille euros par mois, de faible niveau de formation, seul avec un enfant à charge, en difficulté de logement, n’a que peu de moyens de construire sa révolte quotidienne, sa contestation des conditions de travail et la remise en question de sa vie et de ce qui lui est imposé.
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L’autorité ne souffre pas d’exception et marginalise nécessairement l’élément rebelle. Nous connaissons tous parfaitement la condition de celui qui essaie de remettre en cause un fonctionnement dont le plus grand nombre doit s’accommoder contraint et forcé.
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Nous ne ferons pas l’affront à Madame la Directrice Générale d’affirmer qu’elle méconnaît ces évidences. Nous affirmons simplement que sa position professionnelle, ses engagements et sa place dans le rapport social lui imposent un discours : le discours de la classe dominante, c’est a dire celui du patron.
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Le travailleur est ce qu’il est, un être dont la conscience s’organise au quotidien entre sa liberté et les contraintes. Il lutte à chaque instant en défendant son espace d’autonomie à l’intérieur d’un espace plus grand balisé par l’autorité et l’obligation.
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Notre collègue se débat comme elle peut avec son quotidien et tente comme elle le peut d’organiser sa révolte contre sa condition. Parent célibataire, locataire de son logement, de faibles ressources, sans grandes possibilités d’évolution professionnelle, ayant connu les galères et contraintes de l’absence d’emploi.
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Comme beaucoup d’autres, cette collègue est dans la crainte du pire, de l’exclusion, de la perte de son emploi ou d’une partie de ses ressources si elle venait à exprimer trop fort ses refus. Sa maladie, liée à ses conditions de travail lui a déjà valu la diminution de son traitement à 450 euros.
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Selon nos dirigeants, le salarié doit donc se plier à un système établi dont la seule volonté est de servir les intérêts de la minorité dominante et cela nous le refusons et le combattons en tant que dignes représentants de la masse salariale depuis que la CGT a vu le jour.
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Nos patrons tente d’imposer une autorité qui ne respecte pas la pensée des personnels dits d’exécution, niant leur capacité et leur sens de la responsabilité.
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La pression du système s’exerce à tous les niveaux de la direction de l’entreprise ou de l’administration jusqu’au simple salarié pour empêcher la liberté de penser autrement et d’exprimer la contradiction, même dans l’intérêt du travail ou de l’organisation du service.
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Ainsi, il devient dérangeant de proposer une idée car elle remet en cause tout l’édifice permettant de contrôler la force que représente l’ensemble des salariés.
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Alors, tout est mis en œuvre pour individualiser et diviser voir opposer les salariés, que ce soit sur le salaire, les primes, les responsabilités, le travail…
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Travailler ne suffit plus, il faut avoir de bonnes relations avec sa hiérarchie pour pouvoir survivre et assumer sa vie au quotidien, se loger, se nourrir, rembourser ses crédits, élever dignement ses enfants…
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Le salarié a le seul choix entre accepter et subir ou contester et être exclu du système.
Le harcelé ou l’exclu est toujours seul.
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Le témoignage d’Adeline est révélateur de cet engrenage contre lequel nous pouvons nous opposer en témoignant de notre galère quotidienne, car chacun pourrait y faire face un jour ou l’autre.
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La CGT a toujours été un rempart contre le système d’exclusion et il est grand temps de rejoindre la seule force d’opposition qui peut permettre le respect et la dignité des hommes et des femmes dans notre société.
N’attendons pas d’être dans les problèmes sociaux ou de santé pour se rendre compte qu’il est trop tard pour réagir.
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Ce que la direction générale appelle " attaque contre les collègues ", nous le nommons au contraire " solidarité et prise de parole ". Les salariés ne sont pas dupes de ces manœuvres, les salariés font la part des choses et ne reconnaissent pas les pratiques dilatoires de l’autorité patronale.
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Nous continuerons à restituer la parole vraie des salariés. Nous appelons nos collègues à nous contacter pour témoigner de leurs conditions de vie et de travail.

La CGT dit NON à un système qui ne partage pas les richesses produites et tourne le dos à la solidarité humaine.
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La CGT dit NON à l’exploitation du salariat, à la rentabilité à tout prix, à la réforme pour invalidité d’hommes et de femmes usés par leurs conditions de travail, aux accidents de travail et aux maladies professionnelles non reconnues, aux harcèlements et au mépris de nos patrons…
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La CGT entend se battre contre les pouvoirs politiques et économiques qui sont les seuls responsables des exclusions et de nos problèmes et exige une réparation totale et immédiate.
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Cette lutte ne fait que commencer
mais ne pourra pas se faire sans vous.
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Votre vie, notre combat, c’est ici et maintenant.
Rejoignez nous.
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PERMANENCE CGT D'ENTRAIDE SOCIALE ET DE SOLIDARITE
Bourse du travail , 3 rue du Château d'eau, Paris 10,
métro République,
Les mardi ouvrables de 17h30 à 19 heures,
4e étage, bureau 430.
(Recensement des mal logés, conseil en surendettement,
dette de loyer,aide aux dossiers, recherche d'orientation etc.)

ALLOCATION HEBERGEMENT D’URGENCE

Le syndicat CGT du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris associé au syndicat CGT du nettoiement a ouvert une permanence d'accueil des mal logés des administrations parisiennes depuis février dernier (Bourse du Travail, 3, rue du château d'eau, chaque Mardi de 17h30 à 19 h, bureau 430) .
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Au terme d'une campagne de sensibilisation sur la question du logement, des SDF, des mal logés parmi les agents de nos administrations, l'Hôtel de Ville nous inventait ses premières solutions.
Nous avons dénoncé le hold-up pratiqué par l'Hôtel de Ville sur les fonds de l'AGOSPAP pour prendre en location un immeuble d'hôtel pour un coût de 1,2 millions par an.
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Ceci pour faire l'économie d'une vraie politique de logement et notamment offrir un véritable service de logement digne de la collectivité parisienne pour ses agents en difficulté.
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L'administration parisienne vient de mettre en place l'ALLOCATION HEBERGEMENT D'URGENCE dont la fonction est de verser 30 euros par jour aux agents mal logés de la Ville pour qu'ils se payent une chambre d'hôtel.
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A ce jour, cette disposition annoncée avec fracas dans la dernière " Lettre Capitale " jointe à la fiche de paie d’avril 2007, n’est pas mise en place au CASVP et n’a fait l’objet d’aucun communiqué de la Direction Générale. Nous venons de la saisir à ce sujet.
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Ne soyons ni dupes, ni naïfs : l'équipe municipale répond par une mesurette au problème du logement qui est en train de devenir un sujet politique de premier ordre et au moment où apparaissent des débuts de mobilisation sur la question.
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En parallèle, le même Hôtel de Ville n'a à ce jour, rien répondu à la situation des dizaines de mal logés qui se sont présentés à notre permanence, certains sont parfois dans des situations dramatiques.
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L'Hôtel de Ville dans son communiqué sur l'allocation d'hébergement d'urgence nous parle d’hébergement digne transitoire. C'est bien mal connaître la réalité des hôtels parisiens et la durée imposée. Des personnels de nos administrations attendent depuis parfois plus de 7 ans dans des foyers spécialisés de la Ville (Société le Richemont, gadget privé de la RIVP) et se voient menacés d'expulsion pour n'avoir pas trouvé eux mêmes leur solution.
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Pour notre part, nous ne nous en tiendrons pas là, des agents nous contactent pratiquement tous les jours pour nous encourager dans notre action et nous demander des renseignements.
Les syndicalistes et leurs soutiens parmi nos collègues tiennent à faire savoir qu'il s'agit pour nous du début d'un combat qui doit s'étendre et sensibiliser par l'action et le débat la population à la possibilité d'un logement accessible pour tous.
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LE LOGEMENT N'A PAS VOCATION A ETRE RARE POUR LE MALHEUR DU PLUS GRAND NOMBRE ET POUR LE MEILLEUR BENEFICE D'UNE MINORITE FINANCIERE. CES DROITS PROTEGES QUI EXISTENT POUR TOUS COMME L'EDUCATION OU LA SANTE DEVRONT S'ETENDRE AU LOGEMENT.
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C'est possible, nous nous y employons.
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Dans l'attente, l'Hôtel de Ville devra reloger les agents en situation d'exclusion, autrement que dans des hôtels, en foyers provisoires ou en grande banlieue.
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Ce projet qui est le notre ne pourra émerger que par l'action concrète et organisée en exigeant des logements.
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Nous vous tiendrons informés.
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N'hésitez pas à nous contacter à la Permanence d'Entraide Sociale et de Solidarité pour faire connaître votre situation de logement (ou pour d'autres orientations ou conseil d'ordre social).
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PERMANENCE D'ENTRAIDE SOCIALE ET DE SOLIDARITE
*
Bourse du travail , 3 rue du Château d'eau, Paris 10, métro République,
Les mardi ouvrables de 17h30 à 19 heures,
4e étage, bureau 430.
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(Recensement des mal logés, conseil en surendettement, dette de loyer, aide aux dossiers, recherche d'orientation etc.)

FATIGUE, STRESS, PRESSIONS, CULPABILISATIONS, ACCIDENTS, MALADIES…

Leurs conditions de travail détruisent nos vies
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REPARATION !
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La presse évoque régulièrement ces temps-ci des drames des travailleurs de l’industrie poussés à bout par leur conditions de travail, touchés par la dépression et parfois acculés au suicide.
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Il est un autre secteur moins bien connu du public et qui produit pourtant chaque jour sa part de souffrance.
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Les salariés des maisons de retraite, infirmières, aides soignantes et agents hospitaliers, les aides à domicile vivent quotidiennement la menace et la maltraitance au nom de la " rentabilité " et de l’économie à l’embauche.
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A titre d’exemple, l’utilisation d’un lève- malade est obligatoire mais impossible pour la toilette quotidienne des personnes âgées dépendantes. Cet outil essentiel exige deux personnes et les sous effectifs chroniques empêchent son utilisation.
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Aussi, au fil des jours, des semaines et des années, les femmes et les hommes qui travaillent à un rythme et dans des conditions inacceptables se brisent les reins à manipuler les corps de nos anciens.
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C’est le début de l’exclusion programmée du salarié.
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Car le patron ne s’arrête pas là… en cas de maladie ou d’accident, il ne reconnaît en rien sa responsabilité et invoque systématiquement le non respect de l’obligation d’utiliser la machine.
C’est alors que commence un second calvaire du travailleur malade ou accidenté : il ne lui reste que réforme, inaptitude, maladie, dépression et parfois exclusion ou pire…
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Les procédures de recours demandent de plus en plus d’expertises médicales coûteuses à la charge des salariés. Ils ne peuvent faire face à ces charges supplémentaires, alors, de fait, ils se résignent et culpabilisés, ils regagnent leur poste de travail brisés.
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Une aide-soignante sur trois part en retraite pour invalidité
due aux lourdes taches
et
à l’aggravation des conditions de travail
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LE SILENCE EST L’AMI DU PATRON !
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Afin de maintenir le secret sur la condition anachronique des salariés, la direction générale a exercé des pressions sur notre syndicat pour que ne soit pas publié un témoignage édifiant de la situation d’un agent hospitalier dans le journal patronal " Le courrier du CAS ".
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Il est temps de rompre le silence de glace qui règne sur cette question, les langues doivent se délier, la parole doit être prise et la vérité de cette condition ouvrière dévoilée.
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Les manœuvres de dernière minute de l’employeur et de ses serviteurs sont déjà hors de propos et d’arrière garde.
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Les salariés connaissent notre force et notre détermination pour défendre leurs intérêts face au patronat qui les exploite.
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NON ! La CGT ne cédera pas à la pression et les personnels du CASVP savent qu’ils peuvent nous faire confiance. Notre intégrité sera toujours notre force face à l’administration.
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Une nouvelle lutte exemplaire doit commencer pour sortir les salariés de l’exclusion et de l’asservissement dans lesquels on veut les maintenir.
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Avec la CGT, les travailleurs du CASVP peuvent exiger la reconnaissance des maladies professionnelles et accidents du travail dans les établissements du CASVP ainsi qu’un véritable droit au reclassement lorsque l’âge, l’usure, la fatigue ou la maladie ne leur permettent plus d’exercer leur métier.
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Cette lutte ne pourra se gagner que collectivement en faisant obstacle à l’intérêt individuel dont se sert le pouvoir pour mieux nous diviser et donc nous maîtriser.
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Pour ce faire, La CGT-CASVP vous donne son propre espace d’expression syndical dans le journal du CASVP pour exprimer vos mécontentements et témoigner de votre calvaire au quotidien.
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Vous pouvez consulter aussi nos sites Internet pour plus d’informations et nous contacter par mail, par courrier, par téléphone ou par fax pour construire ensemble le rapport de force nécessaire et inévitable à l’aboutissement de nos revendications salariales.
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Exprimez-vous ! Rejoignez notre combat !
C’est le vôtre !

PSYCHOLOGUES du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris

ECHOS DE LA REUNION DU 16 MAI 2007
AVEC LA DIRECTION

- Le 6 décembre 2006, la CGT demandait à Madame la Directrice Générale l’ouverture d’une négociation sur la situation des psychologues du CASVP en présence de toutes les organisations syndicales.
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- Le 16 mai 2007, la direction du CASVP recevait les organisations syndicales.
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LES ORIENTATIONS SOUTENUES PAR LA CGT,
LORS DE CETTE REUNION :
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- la création d’un corps de psychologues au CASVP, comme dans la fonction publique territoriale ;
- le maintien en poste des psychologues contractuels, jusqu'à réussite au concours ;
- l'évolution du " statut " des psychologues contractuels à temps non complet (pour ceux qui souhaitent poursuivre une activité extérieure au CASVP et qui ne souhaitent pas passer le concours) ;
- la requalification des CDD actuels ;
- l’accès aux primes et indemnités ;
- l’application du 1/3 temps F.I.R. ;
- l’application du protocole ARTT du 7 11 2001 ;
- une protection de l'indépendance des méthodes de travail et le respect de la déontologie professionnelle.
- La transformation des CDD en CDI, pour ceux qui ont plus de 6 ans d’ancienneté au CASVP.
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ETAT DES LIEUX DE L’EFFECTIF
DES PSYCHOLOGUES DU CASVP AU TIII
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- 35 Psychologues sont en poste pour un temps de travail moyen de 20 heures hebdomadaires, soit l’équivalent de 20 emplois à temps plein.
- 6 Psychologues exercent à temps plein.
- 3 sont à ce jour en CDI.
- 22 travaillent en EHPAD et 13 en PSA, sections…
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DISPOSITIONS ARRETEES PAR L’ADMINISTRATION
A L’ISSUE DE LA REUNION DU 16 MAI 2007
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Création d’un corps de psychologue au CASVP :
- Refus de l’administration.
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Transformation des CDD en CDI, pour ceux qui ont plus de 6 ans d’ancienneté au CASVP :
- Cette disposition du droit communautaire dont la CGT demandait l’application systématique pour les contractuels en poste depuis plus de 6 ans est entérinée.
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Durée des contrats :
- Le 1er contrat sera de 1 an, le 2ème contrat sera porté à deux ans, le 3ème contrat à 3 ans, le 4ème contrat sera en CDI.
Revalorisation des rémunérations :
- La direction du CASVP n’envisage aucune revalorisation des rémunérations quelque soit l’ancienneté (paiement à l’indice brut 510 correspondant au 5ème échelon de psychologue de classe normale, du début à la fin de carrière).
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Primes et indemnités :
- L’administration envisage d’attribuer la prime de service (7,5% du traitement brut).
En ce qui concerne l’accès à d’autres primes (indemnité de sujétion spéciale, indemnité forfaitaire pour travaux supplémentaires d’enseignement, indemnité de risques et de sujétions spéciales des psychologues), c’est un refus pour des prétendues incompatibilités statutaires (infondées pour la CGT)…
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Application du 1/3 temps F.I.R. :
- Illusoire pour la direction du CASVP, de par les contraintes budgétaires.
- Un groupe de travail sera créé à ce sujet pour tendre vers un temps de formation qui n’est pas défini à ce jour.
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BILAN DE LA NEGOCIATION
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Versement de la prime de service, application du droit communautaire sur le CDI, allongement de la durée des CDD, peut être une ouverture sur le temps F.I.R.
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COMMENTAIRES DE LA CGT
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Puisque la Mairie de Paris, refuse de donner les moyens au CASVP de créer un corps de psychologues, elle doit accepter de mettre en place un déroulement de carrière pour les psychologues contractuels (obtenu par la CGT dans certains établissements publics), attribuer l’indemnité de sujétion spéciale (comme pour les agents titulaires) et négocier sur le temps F.I.R.
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En résumé, la Mairie de Paris ne doit pas réaliser des économies budgétaires sur le dos des travailleurs précaires, en leur refusant l’accès à un légitime statut.
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AVEC LA CGT DEFENDEZ CES REVENDICATIONS
PRENEZ CONTACT AVEC LA CGT !
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CGT/CASVP - 23/25, rue Bobillot 75013 Paris
Tél : 01 53 80 97 60 Fax : 01 53 62 94 25

PSA Bastille

La CGT du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris
*
à Madame Mylène STAMBOULI
Adjointe au Maire de Paris
Chargée de la lutte contre l’exclusion

Notre organisation syndicale a rencontré le 27 avril 07, en Assemblée Générale les agents de la Permanence Sociale d'Accueil Bastille.
Si ce nouvel établissement donne aux agents de meilleures conditions matérielles de travail et améliore le service rendu aux usagers en qualité de réception, tout le monde constate que les problèmes de fond ne sont pas résolus :

- L’insuffisance du nombre de postes au premier accueil des usagers nécessite la création en urgence d’un poste budgétaire supplémentaire d’assistant de service social ;

- Un renforcement de la sécurité doit être prévu incessamment avec la mise en place d’une entrée des usagers de la P.S.A. indépendante de la sortie et l’affectation d’un 2ème vigile ;

- Un accès privilégié, de la P.S.A. aux structures d’accueil gérées par le CASVP (C.H.R.S.) doit être défini expressément ;

- Des droits équivalents pour les usagers S.D.F. parisiens à ceux des parisiens bénéficiaires d’un logement doit être actée. C’est à dire l’accès à certaines prestations du titre II et III du règlement municipal d’aide sociale tels que la carte émeraude pour les handicapés et les SDF âgés, l’accès aux résidences appartements du CASVP… ;

- La redéfinition des compétences des sections vis à vis des personnes ayant perdu récemment leur logement doit être accentuée.
Les agents des P.S.A. constatent souvent que des usagers qui pourraient être pris en charge en sections sont orientés de façon trop systématique vers les P.S.A..

C’est donc surtout des moyens nécessaires à l’exercice de leurs missions que réclament les agents des P.S.A.. Ils ne peuvent se cantonner à la distribution d’aides financières qui souvent ne sont que palliatives.
Il se dégage de ce fait une grande frustration pour les agents de ne pas pouvoir mener leur mission jusqu’au bout, faute de pouvoir proposer notamment des solutions d’hébergement ou de logement pérennes.

Vous devez donc réaffirmer le choix du service public comme outil de solidarité pour répondre aux besoins des personnes sans domicile fixe.
*
- Il assure une garantie d’accès aux droits humains fondamentaux.
- Il faut qu’il soit doté de moyens à la mesure de ce qu’il doit représenter.
- Il doit être prioritaire et préféré à l’associatif.
*
Les principes des Services Publics sont des enjeux d’une brûlante actualité : égalité d'accès, de traitement, adaptabilité aux besoins de la population, péréquation et solidarité…
Ces principes sont un défi de taille car ils supposent, dans une optique à long terme, de s'écarter des critères de la rentabilité financière.
Il s’agit donc de doter les P.S.A. de moyens à la hauteur des besoins.
L’exécutif parisien doit faire preuve d’une volonté politique forte à ce sujet. Elle doit se traduire par des actes concrets, très attendus des personnels, mais aussi des parisiens.

Sur toutes ces questions nous souhaitons vous rencontrer rapidement.

Par ailleurs, d’autres « problèmes annexes » nécessitent une entrevue avec la direction locale de la P.S.A. :
- Le personnel administratif ne trouve pas son compte dans la délivrance des cartes d’accès au restaurant Baudricourt puisqu’il est à la fois instructeur et décideur de la prestation.
- Il ne conteste pas le fait d’instruire mais ne souhaite pas décider, compte tenu des conséquences qui pourraient en résulter.

Cette situation nous amène à constater que les fiches de poste ne sont pas définies et des informations contradictoires sont parfois délivrées aux agents par la direction.
Certaines rumeurs laissent à penser que des agents actuellement sur un poste pourraient être affectés demain sur un autre sans aucune justification fondée.

Recevez, Madame, nos salutations syndicales.

Une forte aspiration au changement à vivre et travailler dignement

Après les élections présidentielles, la Cgt s'adresse aux salariés

Nicolas Sarkozy est élu Président de la République. Les organisations patronales, Medef et Cgpme, s’en réjouissent d’ores et déjà et offrent leur concours à la mise en œuvre rapide des réformes qu’elles préconisent.

Des rendez-vous sont annoncés par le Président de la République et par le Medef.

Avec vous, la Cgt se donne pour objectif de formuler des propositions dans tous les lieux où les intérêts des salariés seront en jeu et de trouver ensemble les formes de mobilisations convergentes et solidaires qui nous permettront d’obtenir des résultats concrets immédiats, améliorant la vie et le travail de chacune et de chacun : salarié, privé d’emploi, retraité.

Vous avez manifesté durant cette période électorale une forte aspiration au changement. Elle s’est traduite par :

- l’importante participation à l’élection présidentielle qui illustre le très vif intérêt que les citoyens portent à la politique. Cette vitalité démocratique est porteuse d’espoir ;
- de nombreuses mobilisations syndicales pour les salaires, l’emploi, la santé, les conditions de travail, les libertés, le respect, la dignité, les services publics, le logement, l’environnement, l’avenir de notre planète ...
Ces luttes rassemblées, unitaires révèlent une très forte aspiration à la reconnaissance du travail et des qualifications à travers l’augmentation sensible des salaires et une réelle évolution des carrières.

Elles traduisent aussi le refus des inégalités sociales et dénoncent la mauvaise répartition des richesses créées.

Voilà bien le grand absent du débat : jamais le travail n’aura créé autant de richesses. Mais elles sont confisquées par la rentabilité toujours accrue exigée par les actionnaires. La réponse aux besoins sociaux passe par un autre partage.

La Cgt entend relever le défi du progrès social en agissant pour faire du travail, sa place dans la société, ses valeurs, son contenu et les droits des salariés une priorité capable de tirer toute l’économie.

Pour gagner plus, la Cgt propose l’augmentation du Smic à 1 500 euros brut dès le 1er juillet 2007, une augmentation de tous les salaires par la reconnaissance des qualifications et la refonte des grilles de rémunérations, l’égalité salariale entre les femmes et les hommes.

Pour travailler mieux, toutes et tous, la Cgt propose :

- le droit à un travail digne et reconnu par la résorption de la précarité et du chômage, la possibilité offerte aux salariés précaires et à temps partiel imposé d’obtenir un CDI à temps plein ;
- de préserver et de développer l’emploi industriel et l’emploi public, une condition indispensable pour la croissance, le plein emploi et la réponse aux besoins sociaux.

Pour protéger les salariés, reconnaître le travail et promouvoir la santé, la Cgt propose :

- la mise en place d’une sécurité sociale professionnelle garantissant la pérennité du contrat de travail en cas de perte d’emploi. Elle constituerait un des volets du nouveau statut du travail salarié qui accorderait des droits garantis collectivement, attachés à la personne, opposables à tout employeur et transférables d’une entreprise à l’autre ;
- que le travail, ses valeurs, sa place et son rôle soient reconnus comme un droit, un élément de construction de soi et de développement de la société. Cette ambition impose non de travailler plus mais mieux et autrement ;
- d’intervenir sur son travail et son environnement, sur les modes d’organisation, de contrôle et de prévention conditionnant sa santé et donc sa vie ;
- de développer les services publics permettant l’effectivité des droits fondamentaux (logement, santé, éducation, culture, énergie...) et l’égalité de traitement des usagers sur tout le territoire tant sur l’offre, la qualité que sur le tarif des services rendus ;
- le droit à la retraite pour tous dès 60 ans, avec les moyens de vivre dignement et des départs anticipés possibles, dans le privé comme dans le public, pour prendre en compte la pénibilité du travail et les longues carrières.

Pour une réelle démocratie sociale, la Cgt propose cinq mesures indissociables :

- face à un patronat organisé, reconnaître les syndicats comme seules organisations aptes à représenter les salariés dans le dialogue social ;
- pouvoir élire des représentants du personnel dans toute entreprise, quelle que soit sa taille ;
- exiger la validation de tout accord par la signature de syndicats représentant la majorité des salariés concernés ;
- garantir le droit de grève dans les entreprises privées et publiques, grandes ou petites, comme moyen d’expression démocratique ;
- permettre aux salariés et à leurs représentants, par des droits nouveaux, d’intervenir dans la gestion, d’anticiper des mutations économiques dans les grandes comme dans les petites entreprises.

La démocratie ne se réduit pas à l’expression citoyenne à l’occasion d’une élection politique. Elle implique que les grandes décisions économiques et sociales soient soumises à concertation et négociation. Pour que les revendications des salariés, des chômeurs et des retraités soient prises en compte, il est nécessaire de renforcer le syndicalisme et son unité. Ce sont des éléments déterminants pour mieux répondre aux attentes exprimées.

L’avenir ne se fera pas sans les salariés et sans un syndicalisme reconnu, écouté et renforcé, sans un syndicalisme plus uni.

Près de 20 000 salariés ont décidé de rompre l’isolement et ont fait le choix de se syndiquer à la Cgt depuis le début de l’année. Elles et ils ont décidé de se donner les moyens de constituer une force collective solidaire pour défendre leurs intérêts, leurs droits et en gagner de nouveaux.

Relevons ensemble le défi du progrès social !

Politique et syndicalisme

COMMUNIQUE CGT-CASVP - ELECTIONS PRESIDENTIELLES

La pratique du syndicalisme indépendant et démocratique passe par le refus de donner des consignes de vote.

La lutte du syndicalisme de combat se fait sur le terrain de la conquête sociale ou de la défense des droits et non sur celui des tribunes conduisant au pouvoir et notamment, dans notre cas de figure présent au pouvoir personnel.

La CGT prend d’ores et déjà acte de la situation et entend donner le change aux menaces à peine voilées contre les acquis sociaux, les 35 heures, l’assurance maladie, la retraite, le droit de grève et la force syndicale.

Le candidat gagnant a fait son choix parmi les syndicats par ses déclarations en appelant à la formation d’un « grand pôle réformiste », autrement dit obéissant.

Le secrétaire général de la CFDT à découragé les luttes sociales en déclarant « antidémocratique » un « troisième tour social » envisagé par Bernard Thibaut.

Pour notre part, nous considérerions comme anti-syndical et par conséquent antidémocratique que de renoncer à la lutte et au rapport de force qui font le contenu même de l’action syndicale depuis toujours.

Nous ne voulons pas attendre que les droits soient retirés ou diminués pour réagir. Le monde du travail a ses règles qui ne sauraient être transférées au seul débat du pouvoir et du chef de l’Etat et de la représentation nationale.

La lutte sociale est une dimension essentielle du fonctionnement démocratique et sa dévalorisation relève de l’irresponsabilité d’une grave décision lorsque l’on a en charge une grande organisation syndicale.

Pour notre part, le projet d’unir les salariés pour l’amélioration de leur condition et la transformation sociale garde tout son sens et singulièrement le reprend avec une acuité particulière lorsque les droits sont menacés.

Et ils l’ont rarement été aussi ouvertement.

Nous ne nous faisons pas d’illusion, car le pragmatisme patronal s’applique partout et parmi nous comme ailleurs. Nous ferons les frais des mesures d’économie, de l’atteinte au droit, aux bas salaires et aux conditions de travail ou aux libertés syndicales que voudra l’Etat en la personne de son chef et du gouvernement.

Notre employeur s’appuie régulièrement sur la référence légale pour ne faire que le minimum, aussi pouvons-nous craindre les suites qu’il faut dès maintenant prévenir par notre capacité à refuser l’atteinte de nos conditions de vie par ceux qui détiennent le pouvoir, les pouvoirs.

La perte du pouvoir d’achat depuis 2000 (plus de 80 euros par mois pour un salaire de la fonction publique de catégorie C, soit près de 900 euros par an), la spéculation sur le logement tout particulièrement à Paris, les conditions de vie générales nous mettent dans un processus de recul social inégalé depuis longtemps et qui risque de s’aggraver.

Notre organisation syndicale CGT appelle tous les salariés à rester vigilant, à envisager l’union et l’organisation des luttes et des syndicats qui ont choisi leur camp.


Se syndiquer à la CGT :

- c’est un geste de liberté,

- c’est choisir d’intervenir efficacement pour faire entendre sa voix,

- c’est aussi un droit statutaire et constitutionnel,

- c’est un acte d’espoir et de solidarité.

Je souhaite :

> Prendre contact
> Me syndiquer 
> Participer à une formation d’accueil


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A remettre à un délégué de votre connaissance ou à renvoyer à
La CGT du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris
23/25, rue Bobillot - 75013
01 53 80 97 60 – Fax : 01 53 62 94 25

Mail : cgt-casvp.syndicat@paris.fr
Blog : http://cgt-casvp.blogspot.com

ELECTIONS PRESIDENTIELLES

La CGT va s’adresser aux salariés
*
L’importance de la participation à l’élection présidentielle manifeste le très vif intérêt que les français portent à la politique.
La citoyenneté compte parmi les valeurs fondamentales de notre pays. La CGT s’en félicite et respecte le résultat du suffrage universel.

Les électrices et électeurs auront l’occasion de s’exprimer lors des prochaines élections législatives des 10 et 17 juin prochains.

Nicolas SARKOZY est élu Président de la République.
*
Les organisations patronales, MEDEF et CGPME, s’en réjouissent d’ores et déjà et offrent leur concours à la mise en œuvre rapide des réformes qu’elles préconisent.

Cela confirme la validité de l’alerte adressée aux salariés par la CGT.

Dans ce contexte, les salariés ont besoin d’une CGT remplissant pleinement son rôle d’organisation syndicale et portant les revendications partout où elles sont en jeu.

La campagne a témoigné d’une forte attente de changement, tant dans la société que dans le travail.
La CGT estime que l’élection confirme la vigueur de ces attentes.
Il est légitime qu’elles continuent de s’exprimer au travers d’actions revendicatives, dans les entreprises, les branches, les territoires.

En matière de revalorisation du travail et des salaires, de plein emploi et de politique industrielle, de développement des services publics, de sécurité de l’emploi et des contrats de travail, la CGT se donne pour objectif de consulter et rassembler les salariés pour obtenir des résultats concrets et positifs, vis-à-vis des directions d’entreprises, du patronat, des pouvoirs publics.

La démocratie ne se réduit pas à l’expression citoyenne à l’occasion d’une élection. Elle implique que les grandes décisions économiques et sociales soient soumises à concertation et négociation. Ainsi la démocratie sociale doit tenir toute sa place, avec une légitimité reconnue, appuyée sur le droit et les libertés syndicales.

La CGT y veillera.

La CGT s’adressera, dans les prochains jours, à l’ensemble des salariés, chômeurs et retraités. L’unité des syndicats et la progression du nombre de syndiqués sont des enjeux déterminants.

La CGT appelle les salariés à se syndiquer afin de renforcer l’action collective au service de leurs aspirations.

● Guide des attachés d’administrations parisiennes

👉 Statut particulier du corps des attachés d'administrations parisiennes - à jour en 2021

1) Statut (décret 2007-767 du 9 mai 2007 - à jour au 26/12/2016)
Arrêté du 23 juin 2017 (fonctions prises en compte pour l'application de l'article 25-1 du décret du 9/05/2007)

2) Décret 2016-1881 du 26/12/2016

3) Intégration des attachés du CASVP (décret 2010-1014 du 30 août 2010)

4) Grilles indiciaires

5) Échelonnement indiciaire des attachés des administrations parisiennes (décret 2016-1883 du 26 décembre 2016)

6) Dispositions communes aux corps de catégorie A (Délib DRH 22 du 7 07 2008)

7) Prime de fonctions et de résultats

87) Réponse DG abattements absences PFR