Salariée à la rue, le gâchis continue...

Une salariée de la 9ème section du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris se trouve actuellement sans abri à la suite de l'effondrement de son appartement à Paris 10ème.

La situation est dramatique : femme seule et sans soutien personnel, âgée de 60 ans, touchée par un handicap, en temps partiel thérapeutique.

A ces éléments s'en ajoute un autre : un traumatisme provoqué par l'accident (elle est passée au travers de son plancher pendant l'effondrement avec un état de choc pris en charge dans un première temps par l'intervention des pompiers).

Cette femme proche de la retraite, blessée, traumatisée et handicapée reste finalement seule aujourd'hui et demeure sur son palier avec son chien.

Notre organisation lui donne le soutien et la solidarité, elle est mise en contact avec le réseau de lutte et de soutien des mal logés organisés.

Au terme d'un tel évènement, le service social de l'employeur devait envisager une réponse adaptée. Rien n'a pu être fait à temps en ce sens.

A l'issue d'une réaction de notre organisation, le service social fait «brutalement» un sursaut et propose royalement une prise en charge hôtelière pour une dizaine de jours...
L'évènement a eu lieu il y a 4 mois maintenant.
Les travaux de remise en état doivent encore contraindre à une attente de 3 mois.

A ce jour, l'intéressée a refusé la proposition. Celle-ci est indécente mais surtout inefficace.

Elle est l'illustration édifiante de l'indigence en matière d'action sociale.

Un sujet traumatisé, âgé, touché par le handicap, sans abri et sans aide réelle.

Toutes les circonstances étaient réunies pour mesurer l'urgence et prévenir un processus de marginalisation dont les conséquences à cet âge peuvent être irréversibles.

Il est remarquable qu'une administration ayant vocation à engager et appliquer une politique d'action sociale soit aussi incapable d'évaluer une situation aussi exemplaire et prévenir les conséquences de son incapacité.

En effet, l'évènement vécu par cette salariée est fort d'enseignement : le sujet traumatisé, accidenté et démuni mis en face de sa nouvelle situation doit être pris en charge au plus vite afin d'empêcher une adaptation de la personne à sa nouvelle situation. Processus bien connu, cette adaptation constitue un système où le sujet va s'économiser à tout changement ultérieur : la personne s'organise dans sa nouvelle vie avec ses dénuements, ses pertes, ses blessures et commence à s'identifier à ce qu'elle devenue : un sans abri.

Dans de telles circonstances, ne reste à cette salariée que les soutiens qui vont tenir sa situation, la retenir pour éviter les marginalisations nouvelles. Notre organisation s'y emploie avec l'équipe militante de proximité et le réseau de mal-logés solidaires.

L'engagement social et de solidarité de notre organisation fera de son mieux.

Nous appellerons à un soutien bientôt.

Nous organisons les suites nécessaires.
*

SMIC et Minimum de rémunération dans la fonction publique.

A propos du décret du 24 avril 2008

Le Décret n°2008-400 du 24 avril 2008, paru au Journal Officiel du vendredi 25 avril 2008 modifie le tableau de correspondance entre les indices bruts et les indices majorés.

Sachant que le traitement de base est calculé sur le nombre de points d’indices majorés.

Par ce système, le décret permet une augmentation des traitements les plus bas en ajustant le montant du minimum de traitement de la fonction publique au nouveau montant du SMIC au 1er mai 2008.

Le traitement brut minimum de la fonction publique est ainsi porté à l’indice majoré 288, soit 1 312,40 euros mensuels.

Cette revalorisation entraîne la modification des indices majorés :
- pour les 3 premiers échelons de l’échelle 3 ;
- les deux premiers échelons de l’échelle 4 ;
- le 1er échelon de l’échelle 5 qui passent tous à l’indice majoré 288.


Nous assistons là, à nouveau, à un tassement par le bas. Les augmentations salariales dans la fonction publique (0.7% pour 2008) sont largement en dessous de l’inflation. Lorsque le SMIC est augmenté, le minimum de rémunération dans la fonction publique doit être augmenté sinon il est en dessous du SMIC.

La politique salariale dans la fonction publique entraîne des aberrations de plus en plus inacceptables.

Prenons l’exemple d’un agent qui va être recruté à l’Echelle 3 (Echelle de démarrage dans la fonction publique).

a) Il débute au 1er Echelon – Indice brut 281, indice majoré 288

b) Au bout d’un an, il passe au 2ème échelon – Indice brut 287, indice majoré 288. – pas d’augmentation du salaire

c) Au bout d’un an et 6 mois ou de deux ans (selon la durée passée dans le 2ème échelon), il passe au 3ème échelon - Indice brut 293, indice majoré 288 – pas d’augmentation du salaire.

d) Au bout d’un an et 6 mois ou de deux ans (selon la durée passée dans le 3ème échelon), il passe au 4ème échelon - Indice brut 298, indice majoré 291. Il augmente son salaire de trois points d’indice majoré soit 4,5569 X 3 points = 13.67 euros Brut.

Entre le moment où l’agent entre dans la fonction publique et la première augmentation du pouvoir d’achat et s’il a toujours avancé à la durée minimum, il aura attendu quatre ans. Pour avoir 13,67 euros brut….


D’autre part, s’il fallait un exemple pour bien montrer la smicardisation du niveau d’entrée dans la fonction publique, il suffit de voir le début de carrière d’un agent qui entre dans la catégorie C avec diplôme et concours (exemple adjoint technique de 1ère classe ou adjoint administratif de 1ère classe ).

Il débutera à l’échelle 4, au 1er Echelon - indice brut 287, indice majoré 288.

C’est-à-dire le même indice majoré qu’à l’échelle 3 et donc le même salaire et quand il arrivera dans le deuxième échelon, il se retrouvera encore dans le 288, donc toujours pas d’augmentation du pouvoir d’achat…

Plus que jamais est à l’ordre du jour, la lutte des fonctionnaires avec la CGT pour la revalorisation générale de la valeur du point d’indice.

Mal-logés - Communiqué de la CGT du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris

Le syndicat CGT du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris a engagé un débat et une lutte depuis 18 mois sur la situation des mal-logés, des sans-domicile à Paris et plus particulièrement dans les administrations parisiennes et le Centre d'Action Sociale.

À ce jour, en dépit d'interpellations répétées de notre organisation, l'employeur public reste sourd à des signalements de cas dramatiques de personnes à la rue, de personnes brisées par la précarité de leur hébergement.

Ainsi, récemment une salariée handicapée, seule, sinistrée et âgée de 60 ans se retrouve sans domicile et demeure sans logis.

À la suite du signalement de ce dernier fait, d'autres situations sont venues jusqu'à nous et d'autres personnes vont sans doute se manifester.

En outre, à la suite à notre action, l'adjointe au maire chargé de la solidarité et des affaires sociales a du renoncer a expulser des travailleurs de notre administration vivant depuis longtemps en foyer

Dans le même moment, la Mairie de Paris se gausse d'une politique de logement audacieuse.

Au vue de la situation et de l'absence de toute perspective pour nombre de salariés en difficulté, notre syndicat a décidé d'apporter son soutien au collectif des mal-logés en lutte, jeune organisation de revendication et d'action de mal-logés qui a su accueillir et apporter sa solidarité à des salariés des administrations parisiennes dans le besoin.

Désormais, l'urgence ne permet plus d'attendre et l'ouverture de locaux vides devra être envisagée afin d'apporter une solution immédiate aux cas les plus douloureux.

Le syndicat CGT du Centre d'Action Sociale de la ville de Paris interpelle les organisations de la Cgt de Paris et le secteur interprofessionnel.

La question du logement va constituer dans les années qui viennent une nouvelle forme de recul social, de précarisation et d'appauvrissement pour les salariés.

La revendication de la mise en place d'une politique de construction massive de logement ne peut plus faire l'économie d'une action syndicale significative et rapide.

Paris, le 28 avril 2008

Les 40 ans de Mai 68

Suivez le débat exceptionnel du 29 avril
sur LCP Sénat


A l'occasion du quarantième anniversaire de Mai 68, la confédération crée l'événement le 29 avril prochain à Montreuil dans le patio de l'immeuble de la CGT (263 rue de Paris).

Cette journée sera marquée par un rendez vous unique : une table ronde débat avec :

- Georges Séguy, secrétaire général de la CGT en 68
- Jean-Louis Moynot, membre du bureau confédéral de la CGT en 68
- Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT
- Bruno Julliard, ancien président de l'UNEF

Suivez ce débat exceptionnel en léger différé sur la Chaîne Parlementaire Sénat à partir de 16h30.

http://www.publicsenat.fr/emissions/evenement/

TRES FORTE MOBILISATION A l’A.G. DES ASSISTANTS SOCIO-EDUCATIFS CASVP / DASES du 17 AVRIL 2008

Des propositions concrètes sont maintenant
attendues de la nouvelle Adjointe au Maire
chargée des affaires sociales,
Mme Olga TROSTIANSKY.

Une délégation intersyndicale était reçue le 16 avril 2008 par Mme Olga TROSTIANSKY.

Trois points positifs à l’issue de cette entrevue :

- Mme TROSTIANSKY accepte la base d’une négociation commune (CASVP/DASES) ;
- Propose l’ouverture de celle-ci début mai 2008 sur le régime indemnitaire des assistants socio-éducatifs et des CSE ;
- Envisage d'en concrétiser le résultat en présentant une proposition au conseil municipal de juillet 2008 dans le cadre du budget modificatif.

Pour rappel :

Mme Gisèle STIEVENARD ex-adjointe au Maire chargée des affaires sociales a toujours :
- renvoyé la négociation en 2009 ;
- refusé de fixer une date ;
- rejeté la base d’une négociation commune incluant les travailleurs sociaux des deux administrations (CASVP/DASES).

Point négatif :

- Aucun chiffre, ni proposition concrète n’est avancée à ce jour, par Mme TROSTIANSKY…

1ère résolution de l'A.G.

L’AG réunie le 17 avril 2008 décide donc de maintenir la pression en appelant à une nouvelle AG décisionnaire sur les propositions qui seront formulées début mai 2008 par Mme TROSTIANSKY le :


MARDI 13 MAI 2008 de 12 à 14 heures
salle Grande Croizat
Bourse du Travail
3, rue du château d'eau - 75010 Paris


2ème résolution de l'A.G.

L’A.G. décisionnaire du 17 avril 2008

ENTEND DÉVELOPPER UNE ACTION
AU NIVEAU NATIONAL
POUR UNE REQUALIFICATION
DE LA PROFESSION

Si la lutte pour une augmentation des primes à la Ville de Paris demeure une priorité, elle ne doit pas faire oublier une revendication essentielle des travailleurs sociaux qui doit se régler au niveau national.

Il a été décidé en intersyndicale de mobiliser pour une reconnaissance et une requalification de la profession d’assistant socio-éducatif au niveau national :

- technicité ;
- prises de décisions ;
- responsabilité professionnelle ;
- expertise…

TOUT CELA DOIT SE TRADUIRE PAR
UNE RECONNAISSANCE
DU DIPLOME A BAC + 3
ET UN RECLASSEMENT
DES ASSISTANTS SOCIO-EDUCATIFS

EN CATEGORIE A.

Un courrier va être adressé en ce sens dans les prochains jours pour l’ouverture de négociations au président du conseil supérieur de la fonction publique territoriale et au ministre chargé des collectivités territoriales.

Un comité de rédaction a été constitué durant l’AG, il rendra compte au plus tôt de l’avancée de ses travaux.

A l’instar des fortes mobilisations
des assistantes sociales de 1991 :

"le 21 novembre 1991 : le Conseil d'Etat est occupé
par les assistantes sociales en colère"

Les réseaux des organisations syndicales doivent agir dès maintenant dans la France entière pour mobiliser et faire avancer cette légitime revendication.

Un dossier argumenté précis et détaillé sera monté.
Un rapport de l'IGAS peut servir de base de départ.
(pour en savoir plus...)

Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues.

MERCI DE FAIRE REMONTER
TOUS VOS COMMENTAIRES ET INITIATIVES
AUPRÈS DE L’INTERSYNDICALE

Contacts CGT/CASVP :
Christine FINIDORI, Dalila MAAZAOUI, Jean-Michel LAGADEC
Contacts CGT/DASES :
Monique ROUSSET, Corinne COMPERE, Maria ASSOULINE
Merci d'utiliser la messagerie de la Ville.

Assistants socio-éducatifs, Conseillers socio-éducatifs - AG de 12 à 14 heures


Après l’avancée du 21 février 2008
Poursuivons l’action,
le jeudi 17 avril !



La mobilisation du 21 février a été plus forte que celle du 29 janvier.
Plusieurs services sont restés fermés.
Des articles de presse dans Le Parisien et les ASH (en savoir plus...) ont relayé notre mouvement.

Contraints par cette deuxième forte mobilisation, des représentants de l’exécutif ont finalement accepté de recevoir une délégation intersyndicale.


Nous avons été reçus par le Directeur de Cabinet de Madame STIEVENARD et son adjoint, un membre du Cabinet de Monsieur DAGNAUD et la Chef du Secrétariat des Ressources Humaines.

Ils ont admis l’urgence de ce dossier, contrairement à la position prise par l’Administration lors d’une précédente rencontre, qui repoussait à 2009 l’ouverture de négociations.

Cependant, ils n’ont pas souhaité s’engager sur un calendrier précis, compte tenu de la proximité des élections.

Toutefois, ils sont “ très attentifs à l’évolution du travail social à Paris ” et ont “ reconnu l’augmentation des charges de travail et de nos responsabilités ”.

Ils ont affirmé être d’accord sur le fond et avoir la volonté d’ouvrir rapidement des négociations sur un calendrier qui sera fixé par la nouvelle équipe municipale.

La délégation intersyndicale a réaffirmé sa détermination de voir aboutir ce dossier en annonçant qu’une demande d’audience sera adressée à la nouvelle équipe. D’ores et déjà, un courrier est prêt à être envoyé à l’adjoint au Maire chargé des Affaires Sociales dès sa nomination.

Ce changement de position de l’exécutif est la conséquence directe de la mobilisation des personnels sociaux.

Il faut la maintenir face à de nouveaux interlocuteurs :

ASSEMBLEE GENERALE
CGT / UNSA / FO

LE JEUDI 17 AVRIL
entre 12H et 14H
Salle Léon Jouhaux
65, rue de Turbigo 75003 PARIS
M° République/Temple/Arts et Métiers

Cette assemblée générale est organisée dans le cadre des heures d’information syndicale, elle est autorisée par l’Administration.

Une salariée du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris à la rue !







QUE FAIT LE PATRON ? RIEN !


Un agent de section du CASVP se trouve actuellement sans abri.

LES FAITS

A la suite d’un effondrement de son sol, une partie de l’immeuble a du être fermé sur ordre préfectoral jusqu’à remise en état (plusieurs mois).

La personne est âgée de 60 ans, isolée, sans aide, en difficulté de santé (temps partiel thérapeutique).

LA MOBILISATION

Depuis deux ans, notre organisation a engagé une lutte pour que soit traité ce genre de situation et que plus un salarié de la Ville ou du CASVP ne se retrouve dans cette situation.

À défaut d’une vraie politique de logement, il a été mis en place un dispositif supplétif pour lequel nous exprimons plus que des réserves : le chèque hébergement.

Pour autant, le problème n’est pas clos.

Cet agent se trouve toujours sans abri : en effet, le chèque d'hébergement n’a pas pu être employé.
Le bureau des sinistres se lave les mains de cette affaire et ne compte pas intervenir.

Appelé à réagir, le bureau du personnel n’a rien pu faire, le service social reste lui démuni faute de moyen.
Sollicité depuis une semaine, le service de Madame Trostianski reste silencieux.

Manifestement notre campagne et nos actions depuis deux ans n’ont pas suffi.

L’équipe municipale s’est bien illustrée par sa présence à la Nuit de solidarité avec les mal-logés organisée le 5 mars derniers par l’association « Les enfants de Don Quichotte » et diverses associations mais ceci ne coutait pas cher.

Il est clair que sans une mobilisation de chaque instant le rapport de force ne se maintient pas.

Par conséquent, nous appelons par le présent tract à tous les syndiqués, les sympathisants mais bien évidemment tous les salariés solidaires à discuter de cette situation pour la faire connaître.

A défaut d’une solution acceptable dans les meilleurs délais, nous nous concerterons pour appeler à la solidarité et mettre en place une action tout autant nécessaire que significative.

Nous informerons nos militants qui transmettrons.

Le patron de la ville doit prendre ses responsabilités sur l’habitat de ses travailleurs.

Nous ne manquerons pas de le lui rappeler.

Un seul mot d’ordre : aucun travailleur à la rue !

ORIGINAIRES D’OUTRE-MER

GUADELOUPEENS – MARTINIQUAIS
REUNIONAIS – GUYANAIS

- Le congé bonifié est un droit statutaire
- Sa remise en cause est une attitude coloniale

1848 2008

Le Président de la République veut supprimer les congés bonifiés à la Fonction Publique lors du 160ème anniversaire de l’Abolition de l’Esclavage.

La CGT DOM/TOM organise à ce sujet une :

ASSEMBLEE GENERALE
JEUDI 17 AVRIL 2008
A LA BOURSE DU TRAVAIL
3 RUE DU CHATEAU D’EAU – 75010 PARIS
M° République
SALLE : GRANDE CROIZAT
Assemblée Générale autorisée par l’Administration

Le personnel pourra y participer
soit de 9 h à 12 h ou de 14 h à 17 h.


Pour la deuxième fois, la CGT a rencontré le délégué interministériel sur les nouveaux droits aux Congés Bonifiés.

Notre organisation syndicale constate une remise en cause des Congés Bonifiés par le Gouvernement de Sarkozy soutenu par Monsieur Karam.


En aucun cas les droits aux congés bonifiés ne doivent faire les frais d’une économie d’argent.

Plusieurs points méritent discussion :

- Le chèque congés bonifiés

- Le fractionnement

- Centre Intérêt Matériels et Moraux (CIMM) et les critères d’accès

- Les critères principaux et complémentaires

- Un décret unique pour les 3 versants de la Fonction Publique (état, territoriaux, hospitalier)

- Les billets d’avion.

L’ALLOCATION HÉBERGEMENT D’URGENCE



AUX AGENTS EN SITUATION DE PRÉCARITÉ CONFRONTES


A UNE PERTE BRUTALE DE LEUR LOGEMENT ;
A UNE SITUATION D’HEBERGEMENT TEMPORAIRE
ET PRÉCAIRE.



► Contexte :

Au terme d'une campagne de sensibilisation et d’action menée par la CGT du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris et la CGT-Nettoiement sur la question du logement des SDF et des mal logés parmi les agents de nos administrations, l'Hôtel de Ville répondait par la création d’une Allocation d’Hébergement.



Par délibération (n°83) de son Conseil d’Administration en date du 28 juin 2007, le CASVP créait une prestation sociale, l’ALLOCATION HEBERGEMENT D’URGENCE afin de répondre aux besoins des agents les plus exposés au risque d’exclusion sociale suite à la perte de leur logement et leur permettre de bénéficier d’une solution d’hébergement transitoire avant de leur proposer un relogement.


Cette disposition palliative nécessitait pour la CGT-CASVP des précisions quant à son véritable contenu et son application concrète.


► Explications :

La CGT était reçue à sa demande en audience au siège du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris 5, Bd Diderot, le 13 novembre 2007.



Pour la direction du CASVP, l’ALLOCATION HEBERGEMENT D’URGENCE sera délivrée après enquête du service social du personnel aux agents qui en feront la demande et qui se trouvent

- en perte brutale de logement (expulsion, non renouvellement de bail, séparation…)
- confrontés à une situation d’hébergement temporaire et précaire chez des amis ou dans leur famille…


Cette aide sous forme de Chèques Personnalisés d’Accompagnement (CAP) d’un montant unitaire journalier de 30 euros sera délivrée aux agents qui accepteront un hébergement transitoire dans un hôtel désigné par le CASVP.


Pour la mise en place de ce dispositif, le CASVP est conventionné avec la chaîne d’hôtels ACCORD (coût à la nuit de 38 à 50 euros maximum). Il restera donc à la charge de l’agent une somme journalière de 8 à 20 euros.


Durant cette période d’hébergement, le service social du personnel s’engage à tout mettre en oeuvre pour proposer un relogement à l’agent.


► L’orientation de la CGT pour le logement des agents

Le logement n'a pas vocation a être rare pour le malheur du plus grand nombre et pour le meilleur bénéfice d'une minorité financière. Ces droits qui existent pour tous comme l'éducation ou la santé devront s'étendre effectivement au logement.



C'est possible, nous nous y employons.


Conformément à ses statuts, La Confédération Générale du Travail défend les intérêts de tous les salariés sans exclusive, en tous temps et en tous lieux. Elle intervient en conséquence librement sur tous les champs de la vie sociale.

Pour la CGT, l'Hôtel de Ville doit reloger les agents en situation d'exclusion, autrement que dans des hôtels, en foyers ou en grande banlieue.
Ces hébergements ne doivent être que provisoires et d’une courte durée.



Cette nécessité ne pourra émerger que par l'action concrète et organisée en exigeant des logements.


► Conseils de la CGT aux agents du CASVP en difficulté


Si vous êtes en situation de précarité, la CGT vous invite avant de saisir :
  • le service social du personnel du CASVP 5, Bd Diderot
    (01 44 67 16 77) ou
  • la M.U.S.*(01 42 76 79 79),
à vous rapprocher de notre organisation qui pourra vous conseiller et soutenir syndicalement votre demande face à la Direction Générale et au Maire de Paris.

01 53 80 97 60

*Concernant la M.U.S.
(Mission Urgences Sociales de la Mairie de Paris)

Les agents du CASVP suite à la demande de la CGT peuvent faire maintenant appel à ce service
01 42 76 79 79
Permanence 2, rue Lobau
Métro Hôtel de Ville
3ème étage bureau 357
du lundi au vendredi de 8.30 à 18.00.

Au sein de la DRH, la MUS a pour mission de trouver des solutions rapides de mise à l'abri des agents confrontés à des situations d'exclusion et de perte d'hébergement.

Missions
  • Mise à l'abri le jour même de tout agent en rupture d'hébergement
  • Evaluation sociale et accompagnement vers un relogement définitif
  • Si nécessaire, orientation des agents vers une prise en charge médicale appropriée
  • Accompagnement social renforcé des agents dans leurs démarches administratives, médicales...
  • Actions de prévention des situations d'urgence et de précarité sociale des agents.

1er MAI 2008




SALAIRES,
EMPLOI,
RETRAITE,
SANTÉ

Le 1er MAI,
J'Y VAIS.

● Le droit au congé de maladie






Les agents du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris relèvent à ce sujet du statut de la fonction publique territoriale.





POUR NOTRE POUVOIR D’ACHAT, MANIFESTONS MERCREDI 16 AVRIL à 14H00 Métro St François Xavier


MOBILISONS-NOUS
POUR NOS SALAIRES !



La question du pouvoir d’achat est la principale préoccupation pour des millions de franciliens : le coût du logement, des transports, des soins, de l’éducation, de l’énergie, des achats au quotidien sont en constante augmentation et pèsent très lourdement sur le budget des familles.

Avoir un travail et un salaire n’empêche plus aujourd’hui, en Ile-de-France, que des salariés, des retraités vivent dans leur voiture, dans la rue ou dans des foyers d’accueil, d’autres plongent dans l’exclusion, 10 % des franciliens (plus d’un million) vivent en dessous du seuil de pauvreté : Le travail et le salaire ne sont donc plus une garantie contre l’exclusion.


Cette situation a une cause principale : les salaires directs et indirects (couverture maladie, indemnisation du chômage et des accidents du travail, retraites…) sont trop bas !


Il faut casser l’idée reçue que les cotisations sociales seraient des « charges » supplémentaires alors que c’est un principe de solidarité mis en place pour contribuer au financement des retraites, de la sécurité sociale, des accidentés du travail, etc.

Salaires, traitements, allocations, retraites :
Il faut que ça bouge !

La stagnation des revenus du travail, la hausse des prix conduisent les salariés du public comme du privé à s’organiser pour gagner de meilleures conditions de vie. Le patronat et le gouvernement doivent en tenir compte. Ces luttes doivent s’amplifier dans l’intérêt de tous.

Les organisations syndicales CGT – CFDT – FO – UNSA – FSU – SOLIDAIRES – CFTC appellent les franciliens à se mobiliser et à agir dans l’unité pour :

- De véritables négociations sur les salaires, à la ville de Paris comme dans le privé.
- La revalorisation immédiate des traitements des fonctionnaires et stopper leur dégradation.
- Une augmentation des salaires au moins égale au niveau de l’inflation.
- La suppression des inégalités salariales particulièrement entre les hommes et les femmes.
- La revalorisation des retraites, et du minimum vieillesse et des minimums sociaux.
- La suppression des franchises médicales et remboursement des consultations et des médicaments
- Exiger la construction de logements sociaux, de qualité, en Ile de France pour garantir l’accès de tous les franciliens à un logement économiquement accessible.
- Développer une politique tarifaire des transports plus accessibles pour tous.

Les organisations syndicales CGT, CFDT, FO, UNSA, SOLIDAIRES, FSU, CFTC d’Ile-de-France s’engagent à se mobiliser dans les entreprises et appellent l’ensemble des salariés du public comme du privé à participer à la manifestation du mercredi 16 avril à 14 heures de la Préfecture de Région (Métro St François Xavier) au Medef national (métro école militaire).

Préavis de grève déposé par la CGT-CASVP de 0 à 24 heures.