Les travailleurs sociaux iront jusqu'au bout ! A.G. le 5 juin 2008 de 12 à 14 h - Bourse du Travail 3, rue du château d'eau - Grande salle Croizat
































DELANOE...
TROSTIANSKY...


Où êtes-vous ?

Manifestation du 29 mai 2008

Place de l'Hôtel de Ville :
Aucune écoute, aucune avancée, aucun élu disponible pour recevoir une délégation de l'intersyndicale…

Les C.R.S. pour seule réponse.
Un de nos collègues qui évacuait la rue de Rivoli dans le calme a été embarqué par la police...

Sans commentaires...


Réunion de l'intersyndicale
demain 30 mai 2008.

Çà va chauffer !

Rappel de l'historique du mouvement (cliquer ici...)

NE PAS OUBLIER

Lettre a adresser au Maire de Paris (modèle ci-après)
à envoyer par Fax au 01 42 76 53 43
(le double est à faxer dans les syndicats,
ces copies seront ensuite regroupées
et remises par l'intersyndicale
à l'Hôtel de Ville à Mme TROSTIANSKY).
Il est important d'agir rapidement.

Fax de la CGT/CASVP 01 53 62 94 25


Paris, le

Nom :
Prénom :
Fonction :
Service :
Adresse :

Monsieur Bertrand DELANOE
Maire de Paris
Hôtel de Ville
75004 PARIS

Monsieur le Maire,

Depuis le mois de janvier 2008, les travailleurs sociaux se sont mobilisés et très majoritairement exprimés pour la revalorisation de notre régime indemnitaire, nécessaire compte tenu sa médiocrité actuelle.

Je me permets de souligner qu’il est parmi le plus bas des agents de catégorie A et B de la Mairie de Paris, mais aussi des autres travailleurs sociaux employés dans les départements limitrophes.

Ce constat est une des conséquences de l’important turnover des agents, dont l’impact sur la continuité du service rendu au public n’est pas négligeable.

Or, malgré plusieurs rencontres avec les représentants des administrations, des cabinets des élus concernés et avec votre adjointe chargée des affaires sociales, nous sommes toujours sans proposition concrète et aucune perspective se dégage pour 2008.

Notre technicité, notre charge de travail et surtout nos responsabilités sont de moins en moins prises en compte.

Devant le refus d’ouverture des négociations pour revaloriser notre régime indemnitaire dans le cadre du budget modificatif 2008 et la désinvolture affichée par les représentants de la Ville de Paris rencontrés le mardi 13 mai, je tiens à vous faire part de mon indignation et de ma décision de participer au mouvement de grève décidé par l’assemblée générale des assistants et conseillers socio-éducatifs, réunie le 13 mai 2008 à l’initiative des organisations syndicales CGT, FO et UNSA.

Comme beaucoup de mes collègues, je vous demande d’arbitrer en faveur de nos revendications.

Je vous remercie de l’attention et des suites favorables que vous porterez à cette requête.

Croyant à votre engagement, je vous prie d’agréer, Monsieur le Maire, l’expression de mes respectueuses salutations.

Signature

Les Travailleurs sociaux ni écoutés, ni entendus !

Assistants socio-éducatifs
Conseillers socio-éducatifs

Dans le cadre du préavis de grève, l’intersyndicale a été reçue, le mardi 27 mai, par le directeur adjoint des ressources humaines de la Ville de Paris, le directeur adjoint de la DASES et la directrice des ressources humaines du CASVP.

« Réponses » à nos revendications = 0

► IFRSTS : refus de négocier.
► Minimum garanti : refus de négocier.
► Création d’une indemnité spécifique pour les formateurs de stage, distincte du budget de l’IFRSTS : l’administration y réfléchi depuis le mois de janvier !!!
► Attribution de la prime d’encadrement pour les CSE : en attente d’une hypothétique décision de l’Etat…
► Attribution de la prime départementale : refus de négocier.

Enfin pour les CSE : accès possible à des emplois fonctionnels de CSA (chef de service administratif) pour les CSE au 7ème échelon, sans condition d’âge avec un indice de début de grille de 658.

Le discours de la DRH s’est durci.
Elle mise sur la division entre les CSE et les ASE
et met en doute l’ampleur réelle du mouvement !
*

Prouvons-leur le contraire !!
Montrons que nos revendications
sont unanimes et légitimes !

Tous sur le parvis de l’Hôtel de Ville
le jeudi 29 mai à 10 heures

Un préavis à été adressé à Monsieur le Maire de Paris le 21 mai 2008 par courrier avec A/R

Continuer de faxer massivement dans les syndicats
le double de la lettre adressé à Bertrand DELANOE


ASSISTANTS ET CONSEILLERS SOCIO-EDUCATIFS

Pour que nos revendications soient enfin prises en compte par l'exécutif parisien, il est absolument nécessaire que nous soyons TOUS sur la place de l'Hôtel de Ville :

Le jeudi 29 mai à 10h00

PAS DE T.S. DANS LES SERVICES = FERMETURE

A CHACUN DE SE MOBILISER POUR OBTENIR
UN SALAIRE CORRESPONDANT
A NOS QUALIFICATIONS ET RESPONSABILITÉS.


Faxer rapidement la lettre à Bertrand DELANOE, avec copie au syndicat...

Pour en savoir plus sur l'historique du mouvement...

Vous pouvez laisser vos commentaires ou initiatives sur ce site.
*

Marina Pettrella

Une collègue assistante sociale menacée d’extradition vers l’Italie son pays d’origine.

Dans les années 1980, Marina appartenait à ces mouvements extrémistes en Italie qui prônaient la violence.

En 1993, elle s’est réfugiée en France après 8 années de prison préventive en Italie.
François Mitterand , dans un souci d’apaisement , promet alors aux italiens réfugiés en France « un asile à l’abri de toute sanction par voie d’extradition » pour autant qu’ils aient « rompu avec la machine infernale dans laquelle ils s’étaient engagés » et qu’ils renoncent à toute forme de violence.

Cette parole a été respectée pendant 20 ans, alors que l’Etat Italien refusait toute amnistie.

En 2002, cette politique d’asile est reniée par l’Etat français avec la « livraison » de Persichetti et en 2004, avec l’accord pour l’extradition de Césare Battisiti .

Le 21 août 2007, Marina Pettrella est arrêtée et incarcérée à la prison de Fresnes. Depuis elle fait l’objet d’une procédure d’extradition vers l’Italie à la demande du gouvernement italien.

En signant ce décret d’extradition, le gouvernement français condamnerait Marina à finir ses jours dans les geôles italiennes pour des faits remontant à plus de 25 ans.
Extrader Marina c’est trahir la parole de la France, c’est briser une famille (Marina a deux filles dont une née en France), c’est renier toutes ces années de dévouement aux autres, Marina exerçant comme assistante sociale dans le milieu associatif.

Celles et ceux qui ont renoncé à la lutte armée, qui ont fait le choix de la paix sociale, doivent pouvoir vivre en sécurité en France.

Que faire ?
Signer et faire signer la pétition en faveur de Marina sur le site www.paroledonnee.info
*

Ensemble le 17 juin 2008

"Travailler plus et gagner moins" et puis "travailler plus longtemps pour toucher moins à la retraite" : les salariés feront entendre une autre musique le 17 juin.

A l’issue d’une rencontre avec le groupe des députés UMP à l’Assemblée mardi 10 juin, Bernard Thibault, a jugé que « même si les députés ont été attentifs, rien ne nous incite aujourd’hui à renoncer à la mobilisation du 17 juin. » Partout en France, les manifestations se préparent donc, mêlant intimement la question de la durée du travail avec celle de l’avenir des retraites.

Le gouvernement a dévoilé vendredi son projet de réforme de la représentativité syndicale et du temps de travail, ouvrant de nouvelles possibilités de déroger aux 35 heures, tandis que lundi un accord est intervenu entre les 27 Etats européens sur le temps de travail. Il permet à un employeur de déroger à la durée maximale hebdomadaire de 48 heures, dans une relation de gré à gré avec le salarié. Il rend possible des durées de travail pouvant aller jusqu’à 65 heures hebdomadaires, voire plus.

Autant dire que c’est une véritable offensive cohérente sur le temps de travail qui se mène. Le ministre du Travail Xavier Bertrand a souligné mardi que le gouvernement voulait « aller plus loin » que les partenaires sociaux « pour simplifier légalement les choses » sur le temps de travail.

Loin de remplacer les retraites dans les préoccupations sociales, le dossier des 35 heures et de la durée légale du travail vient renforcer l’appel lancé par la CGT et la CFDT en prolongement à la mobilisation unitaire du 22 mai qui avait rassemblés 750 000 personnes. Cet appel auquel se sont joints la FSU et Solidaires va se traduire par des dizaines de manifestations.

MANIFESTATION A 14H30 DE BASTILLE A PORT ROYAL

Assistants et Conseillers socio-éducatifs

Revirement des représentants
de la Mairie de Paris…
Toutes et tous en grève le 29 mai !

L’intersyndicale a été reçue mardi 13 mai 2008, juste avant l’Assemblée Générale, par la directrice de Cabinet de Mme TROSTIANSKY, la chef des Ressources Humaines de la DASES ainsi que l’adjoint au chef des Ressources Humaines du CASVP.

Contrairement à ce qui avait été annoncé lors de l’audience du 16 avril dernier, la question de revaloriser le régime indemnitaire des sociaux en 2008 ne semble plus d’actualité !

Madame TROSTIANSKY nous avait assuré comprendre nos revendications et fait part de sa volonté de s’en entretenir avec les autres adjoints concernés. Aujourd’hui, le discours de la Mairie de Paris est tout autre : La directrice de Cabinet ne connaît plus nos revendications, a « besoin de s’imprégner du sujet pour le défendre », a besoin « d’avoir des billes et aujourd’hui elle n’en a pas »…

Il nous a également été resservi les propos tenus en janvier sous l’ancienne mandature en ce qui concerne l’effort très important consentit par la Mairie de Paris en matière de revalorisation indemnitaire.

Bref, la Mairie de Paris semble ennuyée
avec ce sujet et
aimerait bien
que le mouvement s’épuise.

Elle joue la montre !

Face à la fermeté de l’intersyndicale, la directrice de Cabinet s’est engagée à répondre avant le 31 mai quant à l’inscription ou non de nos revendications au budget modificatif de juillet 2008.
Soit :
► + 1 point minimum au coefficient de l’IFRSTS, pour les ASE et ASP pour atteindre le coefficient 5 en 2009.
► + 0,5 point pour les CSE
► minimum garanti de 300€ par mois d’IFRSTS
► création d’une indemnité spécifique pour les formateurs de stage in-dépendante du budget IFRSTS
► attribution de la prime d’encadrement pour les CSE
► attribution de la prime communale/départementale pour tous

Lors de l’assemblée générale des assistants et conseillers socio-éducatifs du 13 mai, les personnels ont conclu à la nécessité d’engager une action forte en appelant massivement à la grève le 29 mai 2008.

D’ici là, la mobilisation dans les services
doit s’amplifier, il a été proposé :


► Que chaque agent rédige individuellement une lettre au Maire de Paris (modèle ci-après) à envoyer par Fax au 01 42 76 53 43
► De suspendre certaines tâches administratives sans pénalisation des usagers :
- traiter les affaires signalées mais ne pas répondre à l’administration ;
- pas d’inscription des agents sur le plan canicule ;
- plus de données statistiques communiquées à l’administration ;
- ne plus rédiger l’évaluation sociale des contrats d’insertion…

GRÈVE LE 29 MAI 2008
FERMETURE DES SERVICES LE MATIN
RASSEMBLEMENT A 10 HEURES
SUR LA PLACE DE L’HOTEL DE VILLE


L’impact du mouvement dépend du nombre d’agents mobilisés.

L’intersyndicale informe par courrier les élus et les Administrations des actions collectives décidées ;

Un communiqué intersyndical est adressé à la presse qui est invitée à se rendre au rassemblement.

L’intersyndicale, CGT, FO, UNSA
reste plus que jamais unie et déterminée
pour faire aboutir une revendication légitime.

Lettre a adresser au Maire de Paris (modèle ci-après)
à envoyer par Fax au 01 42 76 53 43
(le double est à faxer dans les syndicats,
ces copies seront ensuite regroupées
et remises par l'intersyndicale
à l'Hôtel de Ville à Mme TROSTIANSKY).
Il est important d'agir rapidement.

Fax de la CGT/CASVP 01 53 62 94 25


Paris, le

Nom :
Prénom :
Fonction :
Service :
Adresse :

Monsieur Bertrand DELANOE
Maire de Paris
Hôtel de Ville
75004 PARIS

Monsieur le Maire,

Depuis le mois de janvier 2008, les travailleurs sociaux se sont mobilisés et très majoritairement exprimés pour la revalorisation de notre régime indemnitaire, nécessaire compte tenu sa médiocrité actuelle.

Je me permets de souligner qu’il est parmi le plus bas des agents de catégorie A et B de la Mairie de Paris, mais aussi des autres travailleurs sociaux employés dans les départements limitrophes.

Ce constat est une des conséquences de l’important turnover des agents, dont l’impact sur la continuité du service rendu au public n’est pas négligeable.

Or, malgré plusieurs rencontres avec les représentants des administrations, des cabinets des élus concernés et avec votre adjointe chargée des affaires sociales, nous sommes toujours sans proposition concrète et aucune perspective se dégage pour 2008.

Notre technicité, notre charge de travail et surtout nos responsabilités sont de moins en moins prises en compte.

Devant le refus d’ouverture des négociations pour revaloriser notre régime indemnitaire dans le cadre du budget modificatif 2008 et la désinvolture affichée par les représentants de la Ville de Paris rencontrés le mardi 13 mai, je tiens à vous faire part de mon indignation et de ma décision de participer au mouvement de grève décidé par l’assemblée générale des assistants et conseillers socio-éducatifs, réunie le 13 mai 2008 à l’initiative des organisations syndicales CGT, FO et UNSA.

Comme beaucoup de mes collègues, je vous demande d’arbitrer en faveur de nos revendications.

Je vous remercie de l’attention et des suites favorables que vous porterez à cette requête.

Croyant à votre engagement, je vous prie d’agréer, Monsieur le Maire, l’expression de mes respectueuses salutations.

Signature

Pour en savoir plus sur l'historique du mouvement...


Vous pouvez laisser un commentaire ci-dessous.

Attribution de la N.B.I. aux soignants du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris

AIDES SOIGNANTS,
INFIRMIERS ET CADRES DE SANTE
DES EHPAD
(Etablissements d'Hébergement pour
Personnes Agées Dépendantes)

LA CGT ATTAQUE EN CONTENTIEUX !

Après plusieurs tentatives d’amorce d’un dialogue social pour l’attribution de la NBI aux soignants exerçant en EHPAD et le refus constant de la Mairie de Paris de leur allouer cette bonification, la CGT a décidé d’agir juridiquement.

La CGT-CASVP a déposé un RECOURS CONTENTIEUX AU TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE PARIS LE 6 AOUT 2008 pour l’attribution de la NBI aux aides soignants, infirmiers et cadres de santé exerçant dans les EHPAD et les résidences services à forte section de cure du CASVP.

Notre exigence s’appuie sur les arguments suivants :

1) Les statuts et régimes indemnitaires de ces personnels sont totalement alignés sur ceux de la Fonction Publique Hospitalière. Dès lors, le décret 93-92 de la Fonction Publique Hospitalière doit s’appliquer par transposition aux agents du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris.

2) Le statut particulier du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris donne toute latitude au conseil d’administration pour décider de l’attribution de la NBI.

De ce fait, nous demandions instamment l’ouverture des droits à la NBI aux aides soignants, infirmiers et cadres de santé exerçant en EHPAD, par homologie avec leurs collègues de la Fonction Publique Hospitalière, en référence au décret 93-92 du 19/01/1993 :

"- Fonctionnaires nommés dans le corps des infirmiers cadres de santé ou dans le corps des infirmiers exerçant auprès des personnes âgées relevant des sections de cure médicale ou dans les services ou les unités de soins de longue durée auprès des personnes n'ayant pas leur autonomie de vie.
- Fonctionnaires nommés dans le corps des aides-soignants exerçant auprès des personnes âgées relevant des sections de cure médicale ou dans les services ou les unités de soins de longue durée auprès des personnes n'ayant pas leur autonomie de vie..."

Pourquoi devrait-il y avoir deux poids et deux mesures pour la même fonction, selon que l’agent exerce dans la Fonction Publique Hospitalière ou au Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris ?

Il s’agit véritablement
d’une discrimination inacceptable.

Les fonctionnaires et agents publics subissent de plein fouet la politique gouvernementale, ils sont les boucs émissaires de « la diminution des dépenses publiques » ils ne vont bénéficier cette année que d’une revalorisation indiciaire de 0,8 % (en réalité 0,6 sur l’année pleine) alors que l’inflation attendue est de plus de 3%, cet effondrement du pouvoir d’achat s’ajoute aux nombreuses pertes subies les années précédentes.

La CGT demandait donc le 7 mai 2008 au Maire de Paris, de ne pas priver les agents lorsque cela est possible d’un régime indemnitaire qui existe et qui dans le cas d’espèce de la NBI est le moins mauvais car il contribue au calcul de la retraite...

Faute d'accord, un dossier en contentieux a été déposé au Tribunal Administratif de Paris le 6 août 2008.

LE PATRON NE RESPECTE RIEN !

Un salarié du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris est mort...

Certes, c'est notre destinée à tous, mais que penser d'un employeur qui ne daigne même pas assister aux derniers hommages ?

C'est pourtant bien ce qui vient de se passer à Sarcelles. Christian ABON, agent hospitalier à la maison de retraite " le cèdre bleu " est mort dans l'anonymat de son employeur, le CASVP.

Aucune représentation de l'administration générale, ni locale n'était présente jeudi 24 avril pour lui rendre un dernier hommage.
Même pas une petite lettre de soutien, est-ce cela la valeur d'une vie entière d'un salarié au CASVP...

Méprisant ceux qui servent au quotidien le service public, l'administration ignore le respect minimum dû aux travailleurs et travailleuses.

Cette attitude démontre une fois de plus l'absence de reconnaissance de notre employeur et de certains de ses cadres, chacun se retrouvera...

Nous sommes exploités et méprisés jusqu'à la mort, est-ce normal ?
Ce ne sera en tout cas jamais la position de la CGT.
Pour nous, le respect n'est pas anodin mais mérite toutes les attentions.

Nous n'acceptons pas la fatalité à devoir subir l'individualisme et l'ignorance de ceux qui nous dirigent.
C'est cela aussi la lutte des classes...

Non titulaires - AG le 20/05/2008

L’AG du 20 mai : s’organiser entre tous les non titulaires.
(Ville de Paris et Centre d'Action Sociale)
Au cours d’une Assemblée générale participative, nous souhaitons pouvoir prendre en compte les préoccupations quotidiennes de chacun et discuter de nos revendications en tant que non titulaires :

- Un Plan de résorption de l’emploi précaire…

- L’arrêt immédiat des embauches de non titulaires, la création de postes à la hauteur des besoins et la titularisation de tous les agents occupant des postes permanents

- L’intégration effective des agents catégorie C sur les postes de permanents

- La requalification des « faux » vacataires sur postes permanents en CDD

- L’application de la loi concernant le passage de CDD vers des CDI au bout de 6 ans

- L’intégration selon l’ancienneté des emplois aidés avec formation si nécessaire

- Des négociations salariales pour les non titulaires

- Des CCP effectifs pour faire respecter les droits des non titulaires face aux non renouvellements, aux pressions, aux primes…

Par ailleurs, le collectif vous remettra un dossier sur vos droits de non titulaires.

RETROUVONS NOUS
POUR DÉBATTRE ET AGIR

Assemblée générale
Mardi 20 Mai
14h30-16H30
BOURSE DU TRAVAIL

3, rue du château d'eau
Métro République
Salle Eugène Varlin
(autorisée sur le temps de travail
dans le cadre des droits syndicaux)

Rejoignez le collectif des non titulaires
de la CGT Ville de Paris et du CASVP
à cgt.syndicat@paris.fr

en savoir plus...

LES AUTORISATIONS D'ABSENCE

Retard de paiement des salaires d'avril 2008

Communiqué de la CGT-CASVP

L'administration doit assumer ses responsabilités !

Un incident à la trésorerie du CASVP n'a pas permis le paiement des salaires du mois d'avril à la date prévue, le 25 du mois.

Il est évident qu'il y aura des conséquences pour les agents ayant des prélèvements en fin de mois ou des difficultés financières.

Pour répondre à un problème aussi sérieux, la direction n'a pas jugé utile d'informer les personnels, se limitant à envoyer une attestation de la trésorerie à toutes les UGD...

Comment peut-on imaginer un seul instant que le banquier puisse en tenir compte ??

Aussi, nous incitons toutes les personnes confrontées à des sanctions financières type agios ou rejet de prélèvements à nous adresser ces documents dès réception.

La CGT compte bien agir pour que le CASVP paie les frais occasionnés qui relèvent de sa seule responsabilité.

CONTACTEZ-NOUS
01 53 80 97 60
*

Travailleurs sans papiers

Communiqué de la CGT PARIS
Le mouvement de grève engagé depuis le 15 avril par des travailleurs sans papiers pour leur régularisation, avec la CGT et « Droits devant !! », dérange.

L’ampleur de la participation des travailleurs « sans papiers » aux manifestations du 1er mai montre le formidable potentiel de lutte engendré par cette grève chez tous les sans papiers.

Le 21 avril, le Cabinet de B. Hortefeux a fait savoir qu’il donnait des instructions aux Préfectures de la région parisienne pour examiner 1.000 dossiers de grévistes et de travailleurs sans papiers partie prenante du mouvement.

Lundi 28 avril, les dossiers des grévistes ont été déposés par la CGT dans les différentes Préfectures.

Le 30 avril, la coordination des collectifs de sans papiers du 75 a déposé de son côté 1.000 dossiers de ses adhérents et ceci de son propre chef à la Préfecture de Paris.
La Préfecture de Paris a renvoyé la coordination et ses 1.000 dossiers sur la CGT : véritable provocation qui malheureusement a été suivie d’effet.

Vendredi 2 mai, à 14h30, un grand nombre de ces sans papiers emmenés par les responsables des collectifs parisiens envahissaient la Bourse du Travail demandant à la CGT de prendre les dossiers refusés par la Préfecture de Police de Paris.

En montant cette provocation et en voulant dresser les sans papiers les uns contre les autres, la Préfecture de Police de Paris veut casser le mouvement des grévistes qui occupent leurs entreprises.

Comme nous l’avons dit à maintes reprises, il n’est pas question d’exposer face à la Préfecture des non grévistes tant que les dossiers de ceux qui sont dans le mouvement n’ont pas été résolus positivement.

Les sans papiers qui ont engagé le mouvement le 15 avril, et pour certains le 27 mars, sont des travailleurs. En se mettant en grève, ils font la démonstration de leur rôle et de leur place dans la société. Ils luttent pour les droits et la dignité de tous les sans papiers.

Pour signer la pétition en ligne...
Contact :
UD CGT 75 : 01.40.29.14.40

CONGES BONIFIES - MANIF NATIONALE LE 6 MAI


N’ATTENDONS PAS D’ÊTRE AU PIED DU MUR POUR RÉAGIR

Nous le savons, trop d’originaires ne profitent pas du droit aux congés bonifiés, par la seule volonté d’un directeur et d’une interprétation abusive des textes, cela a assez duré.

Assez de culpabilisation !

Prétendre que se sont les départs massifs de juillet/août qui font grimper les prix des billets d’avion vers les départements d’Outre-Mer, ensuite prendre ce prétexte pour justifier la volonté de réforme du délégué ministériel de remplacer par un chèque de 1200 euros et de fractionner les 30 jours de bonification. C’est scandaleux !

C’est là qu’est le danger, dans la cohérence. Et si le mot n’est pas prononcé, sachons lire entre les lignes.

Les droits spécifiques, dont le congé bonifié, sont bien sur la sellette.

Le 6 mai 2008 ne les laissons pas décider à notre place, car ce projet peut être voté en juillet ou en août 2008.

A l’appel de la CGT, nous allons nous mobiliser pour défendre notre dignité.

Nous devons faire le bon choix :

SOYONS NOMBREUSES ET NOMBREUX
DANS LA RUE

le MARDI 6 MAI 2008

A PARTIR DE 10 HEURES

POUR QUE LA MANIFESTATION NATIONALE

SOIT A LA HAUTEUR DE NOS ATTENTES

Rassemblement à 10h00, à Montparnasse
Départ à 11h00 vers Matignon (Varennes)
en marquant un arrêt rue Oudinot
devant le Ministère de l’Outre-Mer

Un préavis de grève a été déposé de 55 mn à 24 heures

Pour le 160ème Anniversaire
de l'Abolition de l'Esclavage

Samedi 10 Mai 2008
La CGT organise à son siège de Montreuil
un colloque-débats sur le thème
"LES ROUTES DE L'ESCLAVAGE"
avec la participation de personnalités scientifiques.
en savoir plus...


HOMMAGE ET RESPECT À UN DES NÔTRES !

Christian ABON, notre collègue, camarade et ami vient de nous quitter à l’âge de 60 ans.

A quelques instants de sa retraite, après plus de 35 ans de bons et loyaux services, il n’aura pas eu le temps de goûter à l’expérience d’un repos bien mérité après une vie de travail.

Ses collègues, ses amis et camarades de la Cgt lui rendent ce dernier hommage et se souviendront de celui que l’on appelait familièrement « le petit professeur ».

Nous somme touchés, bouleversés et proches.
Plus d’une trentaine de collègues, dont les responsables de la section syndicale CGT étaient présents lundi dernier pour lui rendre un dernier hommage avant son départ à la Guadeloupe.

L’ensemble de notre organisation exprime sa peine et présente avec force et humilité ses condoléances à Jeannette, son épouse, à sa famille, à ses amis…

LE MÉPRIS DE L’ADMINISTRATION !

Aucun responsable de l’établissement n’a daigné se déplacer pour lui rendre un dernier hommage...

Aucun membre de la Direction locale n’a jugé utile d’être présent, se faire représenter ou simplement transmettre un petit mot de soutien...

A tous les collègues qui sont déçus ou même choqués de ce manque de considération, nous disons qu’il vaut mieux comprendre dans cet acte irrespectueux notre réalité quotidienne.
Christian était un travailleur, il le reste même après nous avoir quittés. L’administration ne reconnait en nous que des bras et le jour ou nous partons nous restons ainsi.

Notre solidarité est notre force, nos liens notre arme pour rester fort et déterminés. Christian était engagé cégétiste, il avait choisi de se battre pour sa classe, celle des salariés.

Ses obsèques se sont passées entre travailleurs et entre eux seulement.
Que cela nous serve à mieux comprendre et mieux nous comprendre dans les épreuves à venir...
C’est le moindre des engagements que nous puissions prendre.

Saches Christian que nous n’oublions pas, que nous n’oublierons pas car tu fais partie de notre famille, celle des simples gens...
*

► FURTADO / JULIE

LA DIRECTION GÉNÉRALE
REVIENT SUR SES ENGAGEMENTS !

Historique de la lutte

Le 19 mars 2008 à 10h, la Direction Générale recevait une délégation de 12 agents très motivés et très en colère qui dénonçaient les dysfonctionnements et les pressions de leur direction locale.

L’audience durait 2h30.

Les engagements donnés par l’administration étaient les suivants :

- Amélioration de la communication et du dialogue social dans les 2 établissements.
- Etat des lieux organisé par la Direction Générale sur le fonctionnement et l’organisation des services.
- Audience dans un mois pour faire le point sur les progrès réalisés.
- Révision de toutes les fiches de notation pour les agents qui en feraient la demande auprès de la CGT.

Faute de décisions suffisantes, les personnels soutenus par la CGT maintenaient la grève et décidaient d’une journée de mobilisation.

Un rassemblement s’était donc tenu le jeudi 20 mars 2008 à «Furtado» et à «Julie» de 12h30 à 14h30 pour montrer la détermination des agents à obtenir satisfaction.

Pendant plus de 2h, plusieurs dizaines d’agents (infirmières, aides soignantes, agents hospitaliers, ouvriers etc…) défilaient dans les 2 établissements en revendiquant haut et fort leurs attentes. Les slogans des personnels exigeaient des effectifs et du respect dans leurs conditions de travail.
La mobilisation a continué dans la journée et dans la soirée avec l’arrivée des équipes de relève.

L’exigence du départ de l’encadrement a été maintes fois rappelée et réaffirmée.

Cette première journée d’action a été une réussite, même si l’administration a tenté de la dévaluer, allant jusqu’à donner aux médias des chiffres fantaisistes sur le nombre de grévistes.

Ainsi, l’AFP nous informait de 7 grévistes alors qu’il y en avait déjà 16 rien que sur «Furtado» (chiffre officiel donné par le service du personnel de l’établissement).

Cette manœuvre scandaleuse ne démobilisera pas le personnel sur la suite à donner pour obtenir satisfaction…

Dans l’attente des décisions de l’administration, nous informions la Direction Générale que nous suspendions le préavis de grève reconductible déposé.

La CGT attirait l’attention de la direction locale de «Furtado» et «Julie» sur ses responsabilités dans la situation actuelle, et qu’elle mettrait tout en œuvre pour faire valoir le respect des personnels.

Tout nouvel incident déclencherait automatiquement une réaction forte et immédiate de la CGT sur le lieu de travail avec un appel à la reprise du mouvement de grève.

COMPTE RENDU DE L’AUDIENCE
AVEC LA DIRECTION GENERALE
LE 19 MARS 2008 A 10H00

La délégation du personnel comprenant 12 agents des résidences Furtado et Julie était reçue à Diderot.

La Direction était représentée par Mme Laurence ESLOUS (Sous Directrice des Parisiens Retraités), Mr Frédéric LABURTHE-TOLRA (Adjoint à la Sous Directrice), Mme Jacqueline TRIN DINH (Chef du bureau des établissements d’accueil), Mme Christine LACONDE (Chef du Service des Ressources Humaines).

LE CONSTAT FAIT A LA DIRECTION
PAR LES AGENTS

LORS DE CETTE AUDIENCE

CONDITIONS DE TRAVAIL

Les agents ont dénoncé la direction de leurs établissements, le manque d’effectifs, le harcèlement comme moyen de gestion du personnel, l’absence de reconnaissance.

Ils ont exigé, le respect des usagers et des soignants, l’arrêt des pressions des petits chefs, de l’autoritarisme, des propos déplacés, de la remise en cause de leur vie privée, du chantage à la notation, à l’attribution des primes, à la titularisation…

Chacun des agents présents s’est exprimé sur ses conditions de travail et sur son ressenti.

Le constat était unanime, certains responsables
se croient tout permis.
Ils doivent partir…

La menace de sanction disciplinaire, de rapport, d’enquête est utilisée comme méthode de conduite par la direction.

Les agents sont excédés, le mot «suicide» a été prononcé par un collègue.

Il s’agit de prendre tout cela très au sérieux.

EFFECTIFS

Le sous-effectif pèse lourdement sur les conditions de travail.
Il manque à ce jour :
- 4 aides soignantes ;
- 2 ouvriers ;
- 1 responsable de cuisine.

ORGANISATION DU TRAVAIL

Le système de gestion :
- des CA ;
- des RTT ;
- des plannings ;
- la remise en cause des modules RTT ;
- la rotation anarchique des personnels imposée sans tenir compte des besoins des personnes âgées et sans la moindre concertation des personnels, ni information des résidants ;
doit cesser.

Les propos et/ou décisions hiérarchiques doivent être faits par transcription écrite référencée, datée, signée et aisément consultable par l’ensemble du personnel.

Ainsi seront évités les consignes ou ordres contradictoires.

LA RÉPONSE
DE LA DIRECTION GÉNÉRALE

Si les agents ont pu avoir le sentiment d’être écoutés, ils ont eu aussi celui de ne pas avoir été entendus, puisque la direction et l’encadrement des établissements ne sont pas remis en question.

CE QUI AVAIT ÉTÉ ENTENDU :

- la reprise des entretiens et de la notation des agents qui en exprimeraient le souhait (la CGT se chargeant de communiquer la liste des agents concernés à la Direction) ;
- Une promesse de recadrage des méthodes de la direction des établissements ;
- Un « audit » de la SDSPR sur l’organisation du travail dans les établissements ;
- Une nouvelle audience dans un mois pour faire le point sur la situation.

LES ENGAGEMENTS DE LA DIRECTION
N’ÉTANT PAS TENUS !

Lors de l’audience du 24 avril 2008, la direction générale a renié ses engagements pourtant inscrits noir sur blanc (se référer à son relevé de conclusions en date du 19 mars 2008, les 2 relevés de l'administration, 19/03 et 24/04 sont disponibles par mail).

De ce fait, les agents des résidences Furtado et Julie sont invités à s’exprimer lors d’une AG décisionnaire :

VENDREDI 16 MAI 2008
De 13H30 à 15H30
Salle de réunion habituelle

Réunion sur le temps de travail, dans le cadre des droits syndicaux.