FAITES VOS COMPTES !

AUGMENTER
********LES SALAIRES
****************ET LES PRIMES ! ! !

► C’est possible !
► C’est nécessaire !
► C’est urgent !

Le pouvoir d’achat n’en finit pas d’être rogné par la flambée des prix (augmentation du gaz, du loyer, alimentation…). Situation aggravée par les diverses annonces antisociales faites par le gouvernement, (franchises médicales, déremboursement de l’optique, allocations familiales…). Les salariés du privé comme du public et les retraités ont bien raison de se mobiliser pour exiger des augmentations de salaires et de pensions.

Les profits du CAC 40 ont franchi la barre des 100 milliards d’euros et 45 % de ceux-ci ont été reversés aux actionnaires. Depuis plus de vingt ans, la part des salaires dans le revenu national n’a cessé de baisser et aujourd’hui encore, aucun effort n’est demandé aux actionnaires et seule la rémunération des PDG des grandes entreprises s’envole.

Après avoir perdu son pari sur la croissance et ponctionné 14 milliards d’euros dans les caisses pour les offrir aux plus riches, Nicolas Sarkozy et son gouvernement présentent la facture aux salariés avec un plan de rigueur et la réduction des dépenses sociales.
 
Pour la CGT, répondre aux revendications salariales, c’est relancer la croissance économique par la consommation des ménages permettant la création d’emplois stables et des rentrées financières supplémentaires pour la sécurité sociale, pour les régimes de retraites par répartition.

La mobilisation et l’action de toutes et tous sont devenues nécessaires pour s’opposer aux reculs sociaux sans précédents dont sont victimes les salariés (perte du pouvoir d’achat, remises en cause des salaires, des primes, de la RTT, des libertés fondamentales...)

Au Centre d’Action Sociale 
de la Ville de Paris,
Le compte n’y est pas, loin s’en faut !

Lors de la présentation du bilan social 2007 au CTP du 23 juin 2008, La CGT n’a pas manqué de faire constater à Me Olga TROSTIANSKY Adjointe au Maire de Paris chargée du CASVP que les primes versées par la Mairie ne suivent pas LE COÛT DE LA VIE A PARIS :

Au Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris, l’augmentation dérisoire des primes en 7 ans de 1,07% des traitements versés ne tient aucunement compte de l’inflation, de la baisse du pouvoir d’achat et de l’augmentation considérable du coût de la vie évaluée à 8% minimum.

Sur ce simple constat du montant des primes versées au rabais, la CGT-CASVP ne pouvait pas honnêtement valider le bilan social 2007 présenté par la ville la plus riche et la plus chère de France...

En 2000, les primes et indemnités représentaient 25,86% des traitements versés.
En 2007, les primes et indemnités ont représenté 26,93% des traitements versés.
Nous ne manquerons pas de revenir sur ces montants moyens, car bien évidemment la très grande majorité des agents perçoit un montant de primes nettement inférieur à la moyenne.

Faites vos comptes ! Cherchez l'erreur !

Il faut savoir que si Mr DELANOE n’est pas décisionnaire sur les augmentations de salaires qui relèvent de l’Etat, rien ne lui interdit d’augmenter les primes et le nombre de bénéficiaires de la NBI, entre autres, qui relèvent de sa seule décision !!!

La CGT a donc de nouveau demandé une ouverture des négociations sur l’ensemble du régime indemnitaire au CASVP, avec comme revendication la mise en place d’un MIG (minimum de prime garanti) à 300 euros mensuels pour tous…

Si l’alignement du SMIC sur la hausse officielle des prix est toujours bon à prendre pour les salariés concernés (+ de 2 millions de salariés), cette augmentation est dérisoire face à l’ensemble des charges incompressibles des ménages. Elle ne suffira pas à maintenir le pouvoir d’achat réel de ces salariés et encore moins à l’améliorer.

Les agents du CASVP et de la Ville sont directement concernés puisque le salaire d’embauche, les 3 premiers échelons de l’échelle 3, les 2 premiers échelons de l’échelle 4, le premier échelon de l’échelle 5 sont rattrapés par le SMIC.

Si le gouvernement doit rouvrir les négociations salariales pour répondre aux revendications par des augmentations générales des salaires, le Maire de Paris doit de son côté donner l’exemple et tout mettre en œuvre pour une revalorisation conséquente des primes et indemnité avec la mise en place d’un MIG (minimum indemnitaire garanti) à 300 euros mensuels pour tous…

C’est pourquoi la CGT en fait une de ses principales revendications.