INDEMNITE COMMUNALE des ADJOINTS ADMINISTRATIFS du CASVP

TAUX 2008 INSUFFISANT !!!

Relancée de manière incessante par la CGT, la direction du CASVP vient de nous faire connaître les taux moyens annuels pour 2008 (paiement sur la paie de février 2009) :

Adjoints administratifs de 2ème et de 1ère classe : 350 €

Adjoints administratifs principaux de 2ème et de 1ère classe : 450 €

HISTORIQUE DE LA SITUATION

Par note de service du 28 novembre 2003, la Direction du CASVP décidait d’attribuer à 1/3 des adjoints administratifs principaux l’indemnité communale au taux annuel de 50 euros.

Un tollé déclenché par la CGT obligea la Mairie de Paris, l’année suivante, à attribuer cette indemnité à l’ensemble des adjoints principaux à un taux revalorisé.

Nouvel esclandre de la CGT, qui ne pouvait admettre que les adjoints de classe normale soient laissés pour compte.

De ce fait, cette indemnité a été étendue a tous les adjoints administratifs.

La CGT maintient constamment la pression concernant la revalorisation de cette indemnité pour les adjoints administratifs :

► Faut-il rappeler les taux mirobolants perçus par les sous-directeurs « 12 000 € », les administrateurs « 7 900€ » ....

► Faut-il rappeler l’attribution au mérite, « à la tête du client » qui engendre des injustices et des grincements de dents.

Bien évidemment, ni ce critère, ni le montant versé ne sont acceptables pour la CGT qui revendique une indemnité communale méritée (pas au mérite), à un minimum de 600 euros annuels pour tous les adjoints administratifs.

La CGT tient son cap et ne varie pas sur des revendications légitimes en matière de primes et indemnités :

► Minimum Indemnitaire Garanti (IAT 1 code paie 674 – la seule prime qui n’est pas liée à la manière de servir) à 300 € mensuels garantis pour tous les agents.

► Indemnité communale minimum de 600 € annuels pour tous les adjoints administratifs.

LA CGT DEMANDE L'OUVERTURE D'UNE NÉGOCIATION SUR LE RÉGIME INDEMNITAIRE.

Une réglementation du régime indemnitaire s’impose pour pallier la subjectivité du mode d’attribution « au mérite » préconisé au CASVP. Elle permettra de mettre fin aux errements et pressions exercées contre des agents par ce qui constitue aujourd’hui une partie du salaire. Des primes attribuées sans contrôle et sans cadre bien défini ne peuvent qu’engendrer des conflits professionnels, occasionner des frustrations et générer des injustices.

LA REALITE DE LA SITUATION AU CASVP

Les adjoints administratifs sur qui repose en grande partie la continuité du service, sont les plus maltraités du CASVP en ce qui concerne les rémunérations et le déroulement de carrière.

Les Adjoints Administratifs sollicitent la reconnaissance de leurs fonctions.

Leurs responsabilités se sont accrues et leurs missions ont considérablement évolué, depuis quelques années nécessitant :

► des compétences et connaissances professionnelles de plus en plus élevées,

► une technicité de haut niveau,

► une implication permanente.

Depuis l'informatisation, les adjoints administratifs ont fourni le gros des efforts de modernisation du CASVP. Leurs missions traditionnelles ont évolué ; la réglementation s’est complexifiée, des rôles nouveaux leur ont été assignés, leurs tâches se sont diversifiées et la polyvalence s’est accrue.

A ces qualifications nouvelles liées aux missions s’en sont ajoutées d’autres, liées à l’utilisation de logiciels parfois complexes (gestion, comptabilité, personnel, aides légales, aides facultatives...).

La maîtrise des outils de traitement de texte et de tableurs est maintenant systématiquement demandée pour la plupart des postes.

Beaucoup d’adjoints administratifs sont souvent plus proches du social que de l’administratif. Ils sont souvent confrontés en première ligne, dans une conjoncture sociale difficile à un public nombreux en grande difficulté... 

Compte tenu de la crise économique sans précédent, 2009 et les années à venir seront des années particulièrement difficiles pour les agents en contact avec le public et notamment pour les adjoints administratifs. 

Les adjoints administratifs du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris sont dans l’attente d’une véritable reconnaissance professionnelle qui passe par la revalorisation des rémunérations, l’amélioration des déroulements de carrière et des conditions de travail.

L'attribution d'une indemnité communale à un taux minimum de 600 euros annuels n'est pas une revendication démagogique !

NOS REVENDICATIONS NE SONT PAS EXUBERANTES,

ELLES SONT CALEES SUR LES REALITES SOCIALES.

L'exécutif parisien doit en tenir compte instamment !

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