RÉINTÉGRÉ !

suite et fin...

Rappel de l'affaire :

Sady L. a 55 ans. Il a été embauché comme adjoint d'accueil et d'insertion en décembre 1999, en CDD à l'échelle 3, échelon 1. Après 10 ans de « carrière » au CASVP, il était toujours rémunéré à l'échelle 3, échelon 1 (1345 € brut / mois). Profitant de la fermeture programmée en juillet 2011 d'un établissement pour travaux, la Direction du CASVP licencie notre collègue (fin de contrat comme ils disent). Il n'avait pourtant rien à se reprocher professionnellement, son rapport de notation 2009 en date du 16/11/2009 est rédigé textuellement comme suit « Ponctuel, assidu, agent sérieux. Fait partager son savoir faire aux agents nouvellement affectés ».

Sady frappe à la porte de la CGT le 29 janvier 2010 :

La CGT met immédiatement tout en œuvre pour la réintégration de notre collègue :

PHASE 1

  • Audience auprès de la direction générale (issue négative)
  • Pourparlers avec le cabinet d'Olga TROSTIANSKY Adjointe au Maire de Paris chargée du CASVP qui cherche à gagner du temps et au bout du compte n'ouvre pas la négociation...

PHASE 2

  • Recours contre la décision du CASVP.
  • La CGT saisit les groupes politiques de la Ville de Paris.
  • Bertrand DELANOE est saisi personnellement.
  • Tract/Pétition diffusé sur le CASVP, avec extension programmée sur toute la Ville de Paris.
  • Visite impromptue des militants CGT à l'Hôtel de Ville (cabinet HIDALGO, cabinet TROSTIANSKY, groupe communiste, groupe Les Verts...)
  • Emmanuelle BECKER Présidente de la commission préparatoire de la séance plénière du Conseil d’Administration du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris saisie par la CGT se positionne en soutien à notre action et demande par courrier à Olga TROSTIANSKY et à Laure de LA BRETECHE de réintégrer notre collègue.

L'activation de la PHASE 3 n'a pas été nécessaire...Sady L. est réintégré à compter du 1er avril 2010 (négociation avec la direction du CASVP, le 9/03/2010).

EPILOGUE

La preuve en est que solidarité est un mot qui veut encore dire quelque chose, puisque si Sady L. est réintégré il le doit au soutien des collègues sans qui rien n'aurait été possible. Sady L. et la CGT remercient ceux qui se sont mobilisés, notamment en signant massivement la pétition.

Ce soutien a été essentiel et déterminant. MERCI et BRAVO !