23 septembre 2010

PLUS DETERMINE(E)S QUE JAMAIS !

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  • 2,9 millions de personnes ont manifesté contre le projet de réforme des retraites.
  • La mobilisation est renforcée.
  • L’intersyndicale maintient la pression.

22/09 - MOUVEMENT DE GREVE DANS LES EHPAD DU CASVP

VOUS NOUS AVEZ FAIT SAVOIR
QUE VOUS ETES CONCERNÉ(E)S !

  • Vous n’êtes pas satisfaits de vos conditions de travail.
  • Vous estimez insuffisant le nombre de personnel dans votre service.
  • Vous estimez votre charge de travail trop forte voire insurmontable.
  • Vous estimez insuffisant le respect et la reconnaissance à votre égard.
  • Vous êtes insatisfaits de vos relations professionnelles.
  • Vous avez subi des pressions ou plus de la part de votre hiérarchie.
  • Votre hiérarchie n’est pas à l’écoute de vos problèmes.
  • Les avis de la médecine du travail ne sont pas respectés.
  • Vous rencontrez des problèmes pour vos congés, repos ou RTT.
  • Vous rencontrez des problèmes pour organiser votre vie privée.
  • Vous êtes insatisfaits de votre salaire et de vos primes.

Il va falloir maintenant prendre des décisions, dans des AG pour dire STOP !

EHPAD EN GREVE LE 22 SEPTEMBRE 2010

AG des personnels des EHPAD
le 22/09/2010 à 10h00
Bourse du Travail
3, rue du château d’eau
Métro République
salle Louise Michel au sous-sol.

Préavis de grève déposé sur toutes les EHPAD du CASVP pour la journée du 22 septembre, reconductible.

RIEN NE VA PLUS DANS LES EHPAD
DU CENTRE D’ACTION SOCIALE
DE LA VILLE DE PARIS !
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Le sous effectif est littéralement organisé, les agents sont au bout du rouleau, ils ne supportent plus de devoir boucher les trous de plannings ingérables !

Les agents dénoncent l’attitude de la direction de leurs établissements (trop éloignée de l'humain), le manque d’effectifs, le harcèlement comme moyen de gestion du personnel, l’absence de reconnaissance du travail fourni.

Ils exigent le respect des pensionnaires et des soignants, l’arrêt des pressions, de la polyvalence, de l’autoritarisme, de la remise en cause de leur vie privée, du chantage à la notation, à l’avancement, à l’attribution des primes…

DANGER

► La sécurité des résidents et des personnels n’est plus assurée, du fait que des agents se retrouvent souvent seuls dans les services !

► Du fait du sous effectif, le travail collectif s’est transformé en épreuve individuelle.

► Une organisation défaillante pèse lourdement sur les conditions de travail et de vie personnelle des agents !

MEGA

MOBILISATION !

Les personnels et les résidents sont en danger et la Mairie de Paris doit entendre l'appel de détresse lancé par le personnel qui totalement usé et démoralisé ne peut plus faire face dans de pareilles conditions de travail.

Paris, le 16 septembre 2010

Madame Laure de La Bretèche
Directrice Générale du CAS-VP
5, bd Diderot
75012 - Paris

Madame la Directrice,

Nous déposons pour toutes les EHPAD du CASVP, un préavis de grève pour le mercredi 22 septembre 2010 reconductible, conformément au 3ème alinéa de l’article 3 de la loi n° 777 du 31 Juillet 1963.

Les arrêts pourront débuter le mardi 21 septembre à 21 heures et se terminer le 23 à 7 heures, et sur la même amplitude pour les jours suivants.

Nous renouvelons au CASVP, la volonté des personnels des EHPAD de voir s’ouvrir immédiatement de véritables négociations sur la plate forme revendicative suivante :

- amélioration des conditions de travail (arrêt immédiat des pressions exercées sur les agents au quotidien, arrêt de la polyvalence et de la mobilité imposée, respect des fiches de poste et de la réglementation, attribution d’un matériel suffisant et adapté, ainsi que les fournitures à usage courant) ;
- remplacement de toutes les absences ;
- droit à 31 jours consécutifs de congés annuels pour tous, respect du choix des agents ;
- fixation d’un protocole uniforme à toutes les EHPAD concernant la gestion des plannings, des congés, des repos et des JRTT ;

- augmentation des effectifs (communication des effectifs budgétaires et réels par établissement ainsi que les dépenses liées au recours à l’intérim) ;
- gestion prévisionnelle des effectifs ;
- communication du budget consacré aux heures supplémentaires par établissement ;

- augmentation de l’enveloppe des primes et indemnités ;
- établissement d’un protocole fixant les critères d’attribution des primes ;
- attribution de la NBI ;
- suppression du comité de sélection à la formation professionnelle.

Dans l’attente, nous vous demandons de prendre toute disposition dans le respect du droit de grève, à commencer par l’application pleine et entière de la loi de juillet 1963 en matière de négociation préalable ou de concertation prévue par la circulaire n° 2 du 4 août 1981.

Veuillez agréer, Madame la Directrice, l’expression de nos salutations distinguées.

Pour le syndicat CGT du CASVP :
Michel THUEUX

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REFORME DES RETRAITES - VERS UN IMMENSE 23 SEPTEMBRE

MANIFESTATION AU DEPART DE BASTILLE
A 14 H 00 VERS DENFERT ROCHEREAU
(La CGT est située en fin de manifestation. La banderole de la CGT-CASVP est située dans le cortège après la CGT PARIS, après la CGT des services publics parisiens après la CGT nettoiement de la Ville de Paris
.

Trajet : Bd Henry IV, Pont de Sully, Bd St Germain, Bd Saint Michel, rue de l’Observatoire, Avenue Denfert, Place Denfert Rochereau

Ordonnancement CFDT – SOLIDAIRES – UNSA – FSU – CFTC – CGT…

Le 15 septembre, le gouvernement a fait voter dans l’urgence par l’Assemblée nationale la loi sur les retraites. Aucune négociation n’a eu lieu avec les organisations syndicales et les députés ont été censurés.

Alors que cette loi de régression sociale était adoptée à la hussarde, résonnait en France, en de multiples lieux, la volonté de faire reculer le gouvernement qui a fait de cette réforme le point de mire du quinquennat.

A Paris, Place de la Concorde, se rassemblaient, à l’appel de toutes les organisations syndicales, des salariés représentatifs de la diversité des entreprises franciliennes, des retraités et des chômeurs.

L’injustice de cette réforme suscite une colère chaque jour plus intense.

Le 23 septembre, nouvelle étape dans cette lutte, cette colère doit partout s’exprimer et se libérer !

Nous étions 2 millions 700 000 dans les rues le 7 septembre, dans des cortèges marqués par une combativité à la hauteur du recul social que MEDEF, gouvernement et UMP veulent nous imposer par la force.

Le 23 SEPTEMBRE, AMPLIFIONS LA MOBILISATION. ENVISAGEONS SES SUITES !

Le débat débute le 5 octobre au Sénat. La situation est ouverte

Dans les entreprises, dans les rues, dans tous les lieux publics, par la grève et des initiatives de toutes sortes, les salariés de tous âges, les retraités, les chômeurs, les jeunes, lycéens, étudiants ou en emploi, ont le pouvoir de défaire ce que les députés ont voté.

Notre responsabilité est historique.

LA CGT APPELLE LES SALARIES, PAR LA GREVE ET LA MANIFESTATION, A METTRE TOUT EN ŒUVRE POUR IMPOSER LE RETRAIT DE CE PROJET DE LOI ET POUR GAGNER UNE REFORME DE PROGRES SOCIAL.

RIEN N'EST JOUE
LUTTONS JUSQU'A LA VICTOIRE !

VIVRE UNE RETRAITE MERITEE... OU MOURIR AVANT ?

C’est bien là la question que chaque salarié doit se poser dans l’époque actuelle de remise en cause de l’âge nécessaire à la liquidation de nos retraites.

La seule solution imposée par notre gouvernement pour répondre au trou financier des caisses de retraites est de retarder le paiement des pensions en faisant travailler les salariés plus longtemps : 62 ans d’ici 2016...et après ? 65, 70, 80 ou plus ???

Faut-il travailler jusqu’à la mort pour garantir le fonctionnement de notre société ?

Pourtant, la retraite, comme son nom l’indique est un moment de répit pour exercer des activités sociales ou familiales impossibles pendant nos longues années d’exercice de travail quotidien.

Ce doit être, comme cela a été défini lors de sa création, un moyen d’être simplement soi-même avec des moments de loisirs et de partage avec sa famille, le temps qu’il reste à chacun pour réaliser autre chose que la servitude existentielle...

Ce n’est pas le cas actuellement avec le projet de réforme du système de retraite qui veut nous faire travailler plus longtemps, et en plus en gagnant moins !!!

De plus, il faut savoir que l’espérance de vie « en bonne santé, sans incapacité majeure» est en France inférieure à 63 ans... (Étude Insee-Eurostat 2009)

L’âge moyen de durée de vie augmente certes, mais dans quelles conditions et à quel prix...et comment ceux qui profitent financièrement de notre travail quotidien le reconnaissent-ils ???

La retraite est le droit de profiter, à un moment, du répit dans l’exploitation quotidienne de notre temps, notre énergie et notre santé...

Ce temps de service pour la nation doit être reconnu et valorisé, par rapport ne serait-ce qu’au regard des richesses et services rendus...

Que chacun s’interroge sur ce que serait notre nation si le travail quotidien que nous accomplissons s’arrêtait...

La réforme des retraites en cours de discussion par les députés ne résout rien et le gouvernement le sait bien.

Elle ne répond en rien aux enjeux actuels. A l’emploi notamment des jeunes, l’inégalité hommes- femmes, la pénibilité, la répartition des richesses, les carrières longues et le sort des femmes qui ont travaillé en temps partiel...

Le gouvernement s’appuie sur une reprise économique forte qui garantirait l’alimentation de nos caisses de retraite par l’augmentation des emplois donc des cotisants.

Or aujourd’hui cela n’est pas le cas tant les entreprises ferment et d’autres se délocalisent pour gagner toujours plus d’argent en exploitant les salariés d’autres pays qui seront payés une misère au regard de leur niveau de vie.

Tout cela n’est vraiment pas raisonnable et d’autres solutions sont nécessaires.

Il faut imposer les riches qui exploitent notre travail sans nous rendre la moindre reconnaissance.

Rien n’est à eux, tout ce qu’ils ont, ils nous l’ont volé, ne l’oublions pas !!!

Il nous faut réagir :

La CGT appelle à se battre pour une solidarité internationale qui permette à tous les travailleurs du monde de vivre dignement.

Cela passe bien évidemment par un partage des richesses produites, système qui a permis aux salariés de gagner par le passé les garanties sociales actuelles.

Est-il acceptable de voir des milliards circuler en bourse, et de devoir nous serrer la ceinture sur notre durée de vie...

Est-il acceptable de voir des sociétés fermer dans notre pays et voir d’autres se délocaliser où la main-d’œuvre est moins cher pour faire plus de bénéfices...

Il faut prendre l’argent là où il est produit et non sur les salariés qui assurent au prix de leur temps et de leur santé, au risque de leur vie souvent et de plus en plus...

La CGT appelle les salariés à se mobiliser pour que ces sociétés de capitalistes sans foi ni loi soient imposées si elles refusent le partage des richesses produites.

Un front uni de tous les syndicats sera présent pour interpeler les députés :

RASSEMBLEMENT
LE MERCREDI 15 SEPTEMBRE A 12h30

Devant l’Assemblée Nationale
PLACE DE LA CONCORDE
Métro Concorde

Un préavis de grève a été déposé de 1h à la journée complète pour ceux qui souhaitent débrayer lors de cette action nationale et intersyndicale

PDF...

23 septembre 2010

LA GREVE !

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Fortes de la réussite exceptionnelle du 7 septembre, les organisations syndicales de la Fonction publique - CFDT-CGC-CFTC-CGT-FSU-UNSA - considèrent que les annonces du Président de la République, qui se voulaient une réponse aux mobilisations, ne modifient pas le caractère injuste et inacceptable de la réforme proposée.

Réunies le 9 septembre 2010, les organisations syndicales de la Fonction publique décident, dans le cadre de l’appel interprofessionnel du 8 septembre, de poursuivre et d’amplifier le processus de mobilisation pour obtenir des mesures justes et efficaces afin d’assurer la pérennité du système de retraites par répartition. Elles appellent à faire du mercredi 15 septembre, jour du vote par les députés du projet de loi, une journée forte d’initiatives et d’interpellations des députés, des membres du gouvernement et du Président de la République dans les départements et les circonscriptions.

Avant le débat au Sénat, elles appellent les fonctionnaires et les agents publics à participer massivement à la grande journée unitaire et interprofessionnelle de grèves et de manifestations du jeudi 23 septembre.

Au CASVP les agents sont couverts par un préavis de grève du 15 au 23 septembre 2010.

Une énorme mobilisation qui va compter

La mobilisation interprofessionnelle des salariés du 7 septembre 2010 à l’appel de l’ensemble des syndicats est d’une ampleur inégalée depuis de nombreuses années.

La CGT a recensé 2 735 000 manifestants dans 213 manifestations. A Paris et à Marseille, l’affluence dans les cortèges a nécessité d’ouvrir deux itinéraires de manifestations. Dans plusieurs départements, les manifestations ont dû être annulées ou écourtées du fait des intempéries.

La puissance de cette journée revendicative s’illustre aussi par un plus grand nombre d’entreprises où les salariés ont décidé de faire grève en tout ou partie de la journée.

Ce sont plusieurs millions de salariés du privé et du public, de toutes générations, qui se sont mobilisés pour défendre leur retraite solidaire avec le maintien du droit au départ à 60 ans.

IMMIXTION !

CAP d’AVANCEMENT
au GRADE DE SECRETAIRE ADMINISTRATIF
La liste des 6 agents promus sur les 409 promouvables vient d’être publiée.
Madame la Directrice Générale acceptez-vous qu’on vous «grille» dans la file d’attente quand vous allez chez le boulanger ?
La CGT affirme que la direction générale du CASVP promeut qui bon lui semble et agit en totale ingérence dans les CAP d’avancement en imposant la nomination d’agents protégés qui devraient attendre leur tour !
Comment expliquer qu’une CAP d’avancement de grade puisse valider la promotion d’un adjoint administratif principal de 2ème classe au grade de secrétaire administratif avant même qu’il soit promu principal de 1ère classe ?
Comment expliquer qu’un agent ayant seulement 13 ans d’ancienneté, proche du numéro 400 sur la liste soit promu avant des collègues (excellemment notés) ayant plus de 39 ans d’ancienneté ?
Le service public devrait être le premier à donner l’exemple en matière de citoyenneté active et de justice sociale.
Les agents spoliés dans leur promotion qui partiront à la retraite après toute un vie de travail au service du Centre d’Action Sociale, sans avoir eu l’avancement de grade qu’ils étaient en droit d’attendre apprécieront…
Tous les agents « grillés » dans la file d’attente hypothéquant ainsi leur promotion dans les années à venir ont des raisons d’être furieux et de crier à l’injustice…
LA CGT DENONCE DES NOMINATIONS QUI NE TIENNENT AUCUN COMPTE DE L’ANCIENNETE DES AGENTS  ?
C’est la manière de promouvoir du CASVP qui est ici mise en cause par la CGT et notamment le manque de respect dus aux anciens.
La CGT vient de demander le 12/07/2010 (courrier joint) à la direction générale qu’un minimum de transparence s’instaure en ce qui concerne les CAP d’avancement de grade, notamment par la publication des listes des agents promouvables.
Faute d’engagements de la direction nous envisageons à l’avenir de ne plus participer à ces CAP.
Courrier adressé le 12/07/2010 à la Directrice générale du CASVP
Madame Laure de la BRETECHE
Directrice générale du CAS-VP
5, Bd Diderot - 75012 - Paris
Tableaux d’avancement de grade :
1) demande de publication de la liste des agents promouvables
2) communication aux agents de la copie de la « fiche navette »
Madame,
1) demande de publication de la liste des agents promouvables
Les listes de tous les agents remplissant les conditions pour être promouvables présentées en CAP et préalables à la fixation des tableaux d’avancement de grade sont actuellement diffusées de manière très restrictives (directeurs d’établissements, élus du personnel, organisations syndicales).
Les agents promouvables n’ont donc à ce jour aucun moyen de contrôle de leur inscription effective sur ces listes, et en cas d’oubli de la part de l’administration ils sont très pénalisés puisqu’ils sont d’emblée écartés de toute promotion.
La CGT vous demande de bien vouloir, pour l’année 2011 publier ces listes (affichage dans les UGD et sur l’intranet), à la fois par ordre alphabétique et par ordre d'ancienneté (durée des services effectifs, date d'entrée dans la fonction publique).
Cette publication permettra d’éviter à l’avenir des contentieux liés à la non inscription d’agents qui auraient dû y figurer puisqu’ils pourront vérifier s’ils sont effectivement inscrits.
2) communication aux agents de la copie de la «fiche navette»
A ce jour, aucun agent ne sait s'il est ou non proposé à l'avancement, ni de quelle façon (très favorable, favorable, défavorable).
Afin d'instaurer un minimum de transparence sur cette question, nous demandons que l'agent promouvable soit destinataire de sa fiche navette de proposition avant la réunion de la CAP.
Veuillez agréer, Madame, l’expression de nos salutations distinguées.
Pour le syndicat CGT du CASVP :
Jean-Michel LAGADEC

Le flop prévisible du "RSA Jeunes"

L’annonce du gouvernement relative à l’extension du bénéfice du RSA aux jeunes de moins de 25 ans à de quoi laisser dubitatif. En effet, les conditions d’ouverture des droits sont si draconiennes que très peu de jeunes pourront bénéficier de cette mesure. Combien sont ils à pouvoir revendiquer deux ans d’activité en équivalent temps plein au cours des trois dernières années ? Le ministre de la Jeunesse et des Solidarités ne se risque surtout pas à avancer un chiffre. Ce qui est sûr, c’est que le gouvernement n’a pour l’heure budgété que 20 millions d’euros. Bien loin des 250 millions d’euros annuels évoqués par l’Elysée il y a un an. Le « RSA jeunes » a donc toutes les chances de connaître le même flop que la prime instaurée en faveur des jeunes chômeurs l’an passé. Encore une fois, le gouvernement semble plus préoccupé à faire de l’agitation médiatique qu’à s’atteler à apporter une réelle solution aux problèmes des jeunes.

Faut il rappeler que la jeunesse française est l’une des plus maltraitée d’Europe ? La CGT continue de revendiquer la création d’un revenu d’insertion permettant aux jeunes chômeurs de s’inscrire dans une démarche active de recherche d’emploi. Un accompagnement plus soutenu de la part du service public de l’emploi, de vraies offres de formation et des dispositions pour faciliter leur droit au logement sont autant d’éléments qui favoriseraient l’insertion durable des jeunes sur le marché du travail.

Mais encore, il conviendrait de commencer par remettre en cause les dispositions qui contribuent à barrer le chemin des jeunes dans l’accès à l’emploi. Qu’il s’agisse des heures supplémentaires défiscalisées, du non remplacement des fonctionnaires partant à la retraite ou de la volonté de reporter l’âge légal du départ en retraite, ces mesures constituent bien un manque à gagner de plusieurs centaines de milliers d’emplois pour les jeunes. Il est grand temps que le gouvernement change son fusil d’épaule pour créer de vraies solidarités entre les générations et éviter ainsi de sacrifier sa jeunesse.

La CGT invite les jeunes à prendre leur destin en main en participant massivement à la grande journée nationale interprofessionnelle d’actions du 7 septembre. L’avenir du pays exige des emplois durables et a plein temps pour les jeunes et non un simulacre d’aumône !

RSA jeunes – mode d’emploi

Destiné aux jeunes de 18-25 ans ayant travaillé au moins 3214 heures sur trois ans. Soit deux années à temps plein dans les trois dernières précédant la demande.

«Toutes les périodes d'activité salariées ou non salariées sont prises en compte». A savoir les contrats en alternance, en apprentissage, les CDD, CDI ou encore missions d'intérim. Les périodes de stages, de volontariat, de service civil ne sont en revanche pas intégrées. Quant aux périodes de chômage indemnisé, mais aussi celles sous convention de reclassement personnalisé (CRP) et sous contrat de transition professionnelle (CTP), elles sont neutralisées dans la limite de six mois, augmentant ainsi la période de référence à 3,5 ans, au plus.

460 euros par mois

Le montant du «RSA jeune» est établi sur les mêmes bases que le RSA et donc calculé en fonction des revenus et de la situation familiale. Concrètement, un jeune de moins de 25 ans sans activité et sans autre ressource ayant travaillé deux ans et épuisé ses droits à l'allocation chômage percevra une allocation de 460 euros par mois. Quant à un jeune en activité ayant deux ans d'expérience et qui perçoit 500 euros de revenus par mois sans autre ressource, il percevra un RSA de 215 euros par mois.