Mobilisation le 6 novembre 2010

Le samedi 6 novembre
Assemblée générale des agents de la Ville de Paris
11 h00 – salle Ambroise Croizat
3, rue du château d’eau – métro République
PUIS
Manifestation 14 h 30 Place de la République

Le 6 novembre, tous mobilisés contre la promulgation de cette loi inique.
Les vacances scolaires n’ont pas marqué de répit dans la lutte contre la réforme des retraites !
Partout en France, les actions se sont poursuivies : blocages, manifestations départementales, grèves. Pour la 7ème fois depuis le début septembre, une journée nationale de grèves et de manifestations unitaires s’est illustrée par 270 cortèges et 2 millions de manifestants. Le rejet de cette « réforme » profondément injuste reste toujours aussi fort !

A la Ville de Paris, jeudi 28 octobre, plus de 200 centres de loisirs, plus de 100 crèches, des dizaines de bibliothèques, garages de la propreté, établissements sportifs ont été fermés. L’accès au Musée d’art moderne, majoritairement en grève, a été bloqué avec tenue d’un rassemblement en présence d’élu(e)s au Conseil de Paris et à la Région. La déchetterie Porte d’Ivry reste bloquée par les éboueurs parisiens depuis plus de 10 jours avec la solidarité de nombreux collègues de Paris et de communes de banlieue. Suite à ces actions, l‘intersyndicale a décidé de demander audience au Maire de Paris pour qu’il concrétise la solidarité de la Ville de Paris avec les personnels en grève.

Au lendemain du vote définitif de la loi sur les retraites, la 7ème journée d’action unitaire a rassemblé près de deux millions de salariés à travers 269 cortèges dont la caractéristique majeure reste la détermination face à une réforme qui ne passe toujours pas.

Malgré une campagne médiatique d’ampleur visant à décrédibiliser la poursuite du mouvement social après cette étape du vote parlementaire, alors qu’une fatigue légitime se fait sentir parmi les acteurs sur le terrain en cette semaine de congés scolaires, l’écho de la rue monte encore pour dire sa colère.

Les personnels de la Fonction publique territoriale, très largement impliqués depuis plusieurs semaines à travers les près de 700 actions locales recensées par la Fédération, ont à nouveau fait la démonstration de leur forte présence dans les rassemblements.

NON Mesdames et Messieurs les Députés et Sénateurs, les 71% de français qui ont exprimé sous différentes formes leur exigence d’une autre réforme des retraites ne se sentent aujourd’hui ni écoutés ni représentés par le vote que votre majorité a adopté.

Avec votre réforme ce serait :
· d’ici 2016, près d’1 million d’emplois en moins pour les jeunes générations, alors qu’aujourd’hui 23,3% des 15/24 ans sont déjà au chômage et que le taux d’emploi des55/64 ans est l’un des plus faibles d’Europe (39 %).

· d’ici 2013, 22 milliards pris dans la poche des salariés contre 4 milliards pour les entreprises et les hauts revenus.

· la baisse programmée des pensions du fait de l’application de nouvelles décotes, notamment pour les femmes et les professions exposées à la pénibilité.
· la baisse des salaires dans la Fonction publique dont la revalorisation est bloquée jusqu’en 2013, alors que les cotisations augmenteraient de plus de 3 %.

C’est pourquoi, dans le cadre de l’appel intersyndical et interprofessionnel unitaire, la Fédération CGT des Services publics appelle les agents territoriaux

· à exiger du Président de la République qu’il renonce à promulguer cette loi.

· à poursuivre la mobilisation sous toutes les formes qui leur paraitront adaptées et dans l’unité la plus large possible.

· à se mettre en grève et à participer aux manifestations et rassemblements unitaires du samedi 6 novembre prochain.

Un nouveau préavis national a été déposé par la fédération,
pour chaque journée, pour la période du 1er au 12 novembre

La CGT revendique :

Pour tous, privé et public, le droit à la retraite à 60 ans, avec une pension à 75 % du salaire pour une carrière complète, avec une meilleure prise en compte de la pénibilité et aucune pension inférieure à 1600 €.

Un financement mettant fortement à contribution les profits des entreprises et les hauts revenus.

Des augmentations salariales assises sur la valeur du point d’indice, permettant le rattrapage des pertes subies depuis des années.

Pour tous, privé et public, le droit à la retraite à 60 ans, avec une pension à 75 % du salaire pour une carrière complète, avec une meilleure prise en compte de la pénibilité et aucune pension inférieure à 1600 €.

Un plan de titularisation et une limitation stricte du recours au non-titulariat.

L’arrêt de la casse méthodique de la Fonction publique et la mise en œuvre des moyens financiers permettant de répondre aux besoins de la population, ce qui implique l’arrêt de toute politique de gel et le retrait du projet de réforme des collectivités.