● Avoir les moyens de vivre

Les salaires et l’emploi sont nos toutes premières revendications. La précarité se développe dans les services du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris. De plus en plus d’agents ne peuvent plus faire face aux découverts bancaires et aux retards de paiement de loyers ou de factures (EDF, GAZ, eau, téléphone, transports...) Ils ne peuvent plus se soigner ou vivre décemment.

Ces derniers temps nous voyons beaucoup de collègues faire appel aux commissions de surendettement, aux services sociaux, à la solidarité familiale et professionnelle.

Pourtant, préserver sa santé est primordial. L’augmentation des dépenses de santé remet en cause l’accès aux soins pour de nombreux agents du CASVP (dépassement d’honoraires, médicaments déremboursés, forfaits en tous genres...).

De trop nombreux collègues ne peuvent même plus souscrire à une mutuelle dont les tarifs augmentent proportionnellement au désengagement de la sécurité sociale.

La CGT a été reçue par Bertrand DELANOË à l’Hôtel de Ville le 22/11/2010.
  • 16% D’après les prévisions d’inflation, ce sera, depuis 2000, la perte de pouvoir d’achat du point d’indice en 2013 si le gouvernement maintient le gel du point.
  • Moins 480 € par exemple en catégorie C sera le montant moyen de la ponction opérée sur 10 ans sur nos fiches de paie du fait de l’augmentation du taux de la cotisation retraite dans la Fonction publique.
La CGT a demandé au Maire de Paris une amélioration salariale pour les agents de la Ville et du CASVP compte tenu de la situation actuelle :
  • Une augmentation du forfait annuel de l’A.P.S. (allocation prévoyance santé) de 240 à 500 €.
  • Une extension et une augmentation de l’A.P.S. mensuelle pour tous les agents dont l’indice brut est inférieur à 500.
Ces revendications sont légitimes et calées sur la réalité sociale à Paris.
Le Maire de Paris doit les entendre et donner suite…
Accès à la déclaration de la CGT...