● Régime indemnitaire des agents contractuels du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris

 

La CGT saisie la Directrice Générale 








 

Madame la Directrice Générale,

La CGT réitère sa demande de communication, faite à la CCP du 30 mai 2012 et restée en rade :
Le détail (code paie) des primes versées aux agents contractuels par corps, par grade et suivant la fonction qu'ils occupent.

S'il existe une délibération sur le régime indemnitaire des contractuels de catégorie A et B, rien n'est cadré pour les contractuels de catégorie C qui sont payés sur la base du SMIC et pour certains sans qu'aucune prime ne leur soit versée, alors même qu'ils sont dans une situation d'extrême précarité.

La CGT demande qu'un cadre soit donné au régime indemnitaire des agents contractuels de catégorie C et une réponse précise et rapide à ce sujet.

Si votre argumentation, Mme la Directrice Générale a le plus souvent été de nous dire que l'établissement d'un régime indemnitaire pour les contractuels n'est en rien une obligation, La CGT considère qu'il s'agit d'un devoir de la Mairie de Paris envers les plus précaires et les plus mal payés d'entre nous.

Vous aviez affirmé que tous les agents de catégorie C bénéficieraient de l'IAT fin 2010. Le PV de la CCP du 29/06/2010 (point 3), en atteste. Il précise bien que tous les agents contractuels bénéficient d'un régime indemnitaire à l'identique du corps des titulaires exceptés pour les "spécial été".
Nous constatons à ce jour que tel n'est pas le cas.

Au 1/06/2004, la municipalité mettait en place le MIG (minimum indemnitaire garanti) présenté comme "une garantie sociale effective" et devant assurer à chaque agent un niveau indemnitaire au moins égal à 13 heures.

La CGT constate que de nombreux contractuels n'ont aucun minimum indemnitaire garanti.
Nous demandons qu'il soit mis fin au zéro prime pour les contractuels de catégorie C et donc la mise en place du MIG pour ceux-ci quelque soit la durée du contrat y compris pour les embauches "spécial été", qui concernent pour la plupart les enfants du personnel et qui effectuent dans les services un travail difficile. Ils doivent bénéficier eux aussi d'un minimum indemnitaire garanti.

La CGT constate une régression au niveau du régime indemnitaire des contractuels, puisqu'en 2002, une note de service du SRH instituait pour les personnels contractuels l'IAT1 à laquelle était ajouté un pourcentage du taux moyen de l'IAT2 ou de la prime de rendement.

Pour La CGT, si l'embauche d'agents contractuels peut être utilisée comme une variable d'ajustement des effectifs entre les concours, elle ne doit pas se systématiser et limiter l'embauche d'agents titulaires. Pour La CGT, tant que le CASVP paiera les contractuels moins chers, il sera tenté d'en employer de plus en plus. il est donc nécessaire que le CASVP paie aux contractuels un minimum garanti de primes.

Nous sollicitons une audience sur toutes ces questions.


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