● Commémoration de l'abolition aux Antilles

Notre organisation syndicale vous rappelle le fruit d’un long et difficile combat mené par les esclaves et les abolitionnistes pour obtenir leur l’abolition de l’esclavage, en France en 1848 :

  • La Martinique le 22 mai 1848
  • La Guadeloupe le 27 mai 1848
  • La Guyane le 10 juin 1848
  • La Réunion le 20 décembre 1848

La déclaration des droits de l’homme et du citoyen, à laquelle se réfère notre Constitution, l’affirme clairement : « les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ». En France, les citoyens sont égaux devant la loi, sans distinction d’origine, de race ou de religion.

Ce principe, rappelons-le, existe depuis 1789 et pourtant il ne fut appliqué dans les colonies françaises qu’à partir de 1848.

Le 23 mai 2001, une loi française qualifie l’esclavage de crime contre l’humanité. Surtout, elle permet de faire en sorte que cette part importante de notre histoire commune, en partie à l’origine de la pluralité de notre société, soit mieux connue des écoliers français.

Le 10 mai 2006, le Président de la République choisit la première commémoration en référence avec cette loi.

Durant les siècles précédents, sur toute la surface du globe, des millions d’enfants, de femmes et d’hommes ont été relégués à la condition d’esclaves.

Dans notre pays, la traite négrière et l’esclavage étaient devenus de cruelles réalités à partir de la découverte par les Européens du Nouveau Monde et lorsque, pour exploiter ces terres nouvelles, ils ont eu besoin d’une main d’œuvre abondante et bon marché.

Cette page sombre de notre histoire s’est accompagnée d’un effroyable cortège de souffrances.

C’est pour contribuer à créer cette mémoire partagée que nous avons souhaité mettre à votre disposition ces quelques règles historiques. Puissent-elles aider à mieux respecter les droits fondamentaux de chacun, quelque soit son origine ou sa religion, et à bâtir une société vraiment tolérante et solidaire.

Pour notre honneur, notre respect et notre dignité.