● 27 janvier 2015 - Lettre ouverte à Madame Dominique VERSINI, Adjointe au Maire de Paris en charge du CASVP...



Ouverture des nouvelles EHPAD, réorganisations, NBI...

La prime exceptionnelle d'ouverture n’est pas versée ! !

A l'heure actuelle, l'ouverture d'un nouveau restaurant solidaire fait l'objet du versement d'une prime exceptionnelle (920€). 


Dans la fonction publique hospitalière, une indemnité exceptionnelle de mobilité est versée aux agents dès lors qu'une opération de modernisation entraîne un changement de lieu de travail (décret 2001-353 du 20 avril 2011).

Au CASVP, pour l'ouverture de nouvelles EHPAD ou la réhabilitation d'anciennes nécessitant un transfert de personnel pour travaux, rien n'est prévu.

Non seulement, les agents sont tenus de participer au déménagement, doivent subir les contraintes inhérentes à un déplacement, mais ne reçoivent aucune indemnité...

Le travail le dimanche et les jours fériés est sous-payé !

Le travail le dimanche on en parle beaucoup. Les agents des EHPAD du CASVP sont tenus de travailler les dimanches et jours fériés, ils perçoivent une indemnité de 47€ pour 8 heures de travail un dimanche ou jour férié, c'est très peu compte tenu des contraintes. Cette indemnité doit être revalorisée.

La prime de service des soignants des EHPAD est bloquée !

Les agents soutenus par la CGT ont dit et répété notamment dans les EHPAD qu'ils attendent une reconnaissance du travail difficile qu'ils fournissent par l’amélioration des conditions de travail (embauche), une augmentation des primes, l’attribution de la NBI, le respect des choix de congés déposés et des plannings affichés....

Depuis des lustres l'enveloppe dédiée à la prime de service des soignants des EHPAD est invariablement bloquée à 7,5% du traitement brut.

NBI, NBI, NBI, NBI, NBI, NBI, NBI, NBI, NBI, NBI, NBI, NBI, NBI...

Les agents des EHPAD perdent du pouvoir d'achat quand paradoxalement la charge de travail augmente partout. Ils subissent de plein fouet les conséquences d'une crise qui lamine la valeur travail que la maire de Paris ne reconnaît pas.

Un exemple concret, la non attribution de la NBI aux soignants !

Les agents des EHPAD du CASVP travaillent dur, dans des conditions difficiles.

Il y a un vrai décalage au niveau des primes entre les agents des EHPAD du CASVP alignés sur le statut de la Fonction Publique Hospitalière et les autres catégories de personnel.

L’harmonisation des primes entre les sections et les EHPAD mise en place en janvier 2010 pour les personnels administratifs, sociaux et techniques l’a démontrée.

L’attribution de la NBI aux soignants est légitime

Pour les mêmes fonctions, à l'hospitalière ils perçoivent cette bonification.

Les personnels soignants sont les boucs émissaires de la politique gouvernementale et municipale :

► par la diminution des dépenses publiques,
► par la mise en place de la convergence tarifaire,
► par une coupe drastique de la dotation soin,
► par des suppressions de poste d'IDE non compensées par des postes d'aides-soignants alors que ceux-ci doivent maintenant effectuer leurs tâches.

Les soignants n'ont bénéficié en 2014 et ne vont bénéficier en 2015 d'aucune revalorisation indiciaire. Leurs primes sont bloquées depuis des dizaines d'années à 7,5% du salaire.

Cet effondrement de leur pouvoir d’achat s’ajoute aux nombreuses pertes subies les années précédentes.

S'ils sont alignés sur le régime indemnitaire de la fonction publique hospitalière, c'est pour le pire puisqu'ils sont écartés de la bonification d'un an pour 10 ans de service, mais aussi de la NBI (46€/mois)...

Nous attendons toujours... une réponse circonstanciée et motivée sur le pourquoi il y a un refus d'attribution de la NBI aux soignants.

Mme Liliane CAPELLE s'était engagée à ce sujet, Mme Olga TROSTIANSKY aussi...

La réponse n'est jamais parvenue parce que la mairie de Paris ne peut pas justifier politiquement que les soignants du CASVP soient écartés du bénéfice de la NBI.

La CGT réitère donc sa demande d'attribution de la NBI aux soignants du CASVP.

C'est vital, nécessaire, urgent et légitime dans un contexte de blocage du point d'indice, de blocage des primes, d'une grille salariale de la catégorie C totalement obsolète où les échelles 4 et 5 sont dévorées un peu plus à chaque hausse du SMIC avec pour conséquences des avancements de grade qui ne veulent plus dire grand-chose et que vous limitez encore en imposant des ratios très faibles que nous qualifierons de misérables.

Pour La CGT, la question de la reconnaissance de la valeur travail des soignants des EHPAD est essentielle. Cette reconnaissance passe par l'attribution de la NBI !

Madame l’adjointe au maire, nous vous demandons avec une insistance particulière de recevoir au plus vite une délégation CGT représentant l’ensemble des personnels des EHPAD afin d'examiner les solutions à apporter pour régler au mieux et définitivement leur situation indemnitaire.

Dans l’attente d’une prompte réponse, nous vous prions d’agréer, Madame l’adjointe au maire, l’expression de notre considération distinguée.