● Le collectif Etats Généraux Alternatifs du Travail Social (EGATS) s'est réuni le 19/10/2017 à la Bourse du Travail de Paris



Beaucoup de travailleurs sociaux à la Bourse du Travail, salle Ambroise Croizat ce 19/10 à 18h pour dire NON à la casse du travail social !





Le collectif organise des mouvements de lutte à l’échelle nationale (grèves, participation aux instances décisionnelles, interventions auprès des pouvoirs publics…), tout en assurant un important travail de veille relatif aux évolutions qui s’apprêtent à modifier durablement le travail social (et ce, sans l’avis des principaux intéressés : les travailleurs sociaux !)

Nous, travailleurs et travailleuses du social et du sanitaire revendiquons pour effectuer notre travail :

Le maintien de la professionnalisation et des qualifications du secteur de l’accueil et de l’accompagnement des personnes, migrantes ou non : respect des métiers, formation professionnelle pour les salariés non diplômés.

Des moyens humains, matériels et financiers nécessaires et suffisants pour mener à bien nos missions de services publics. Sous couvert de redéploiement, de restructuration, des GCSMS (Groupements de Coopération Sociale et Médico-Sociale), de licenciement économique, nos dirigeants nous indiquent que nous sommes dans une situation de crise financière et que nous sommes contraints d’effectuer des économies.

La lutte pour un travail social autonome
en supprimant les référentiels de « bonnes pratiques professionnelles » imposés par l’ANESM (Agence Nationale de l’Évaluation de la qualité des établissements Sociaux et médico-sociaux) qui contribuent à une normalisation et à une standardisation de notre travail.

Le respect de la déontologie et de l’éthique des travailleurs : accueil inconditionnel, respect du secret professionnel, égalité de traitement.

Nous faisons le constat d’un écart majeur entre le discours politique dominant autour de «la démarche qualité», de la «bientraitance», des «bonnes pratiques» et les actes engagés des travailleurs sociaux de terrain, lesquels sont réprimés.