● Une décision, irresponsable ? de la SDIS

HISTORIQUE

Pendant sa campagne présidentielle, Emmanuel Macron s’était engagé à augmenter de 100 euros par mois le minimum vieillesse sur la durée du quinquennat.

L’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) serait revalorisée « dès le mois d’avril 2018 de 30 euros », puis « il y aurait 35 euros en 2019 et 35 en 2020 » a annoncé la ministre des solidarités, Agnès Buzyn. Pour l’AAH la hausse se ferait en deux temps, avec une première augmentation de 50 euros dès novembre 2018 et une seconde de 40 euros à partir de novembre 2019.

CONSEQUENCES

L’augmentation du minimum vieillesse va impacter les aides versées par le CASVP et à ce jour la mairie de Paris n’a pas communiqué sur une augmentation ou non des plafonds en corrélation.

Par contre, elle vient de prendre une décision qui va emboliser les services et ce dès décembre 2018, sans aucune concertation.

Alors que les salles d’attente ne désemplissent pas, que des postes sont supprimés, d’autres non remplacés, la décision du CASVP d’attribuer certaines aides à compter du 1/12/2017 pour 1 an au lieu de 2 : Paris Solidarité et CSP (complément santé), Paris logement, va entraîner un afflux supplémentaire d’usagers dans les services dès décembre 2018.

Une décision qui n’est pas expliquée.

Une fois de plus, la communication de la SDIS en direction
des agents de terrain s’avère défaillante !